Une quarantaine d'assaillants armés ont attaqué, vendredi, un détachement de l'armée burkinabè basé à moins de 40 km de la frontière malienne. Au moins 12 militaires ont été tués. Une quarantaine d'assaillants armés ont attaqué, vendredi, un détachement de l'armée burkinabè basé à moins de 40 km de la frontière malienne. Au moins 12 militaires ont été tués. Les autorités accusent les jihadistes du raid meurtrier. Au moins onze militaires burkinabè ont été tués, vendredi 16 décembre, dans une attaque jihadiste contre un détachement de l'armée basé à Nassoumbou, dans le nord du Burkina Faso, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. Cette attaque est "la plus grosse attaque jihadiste jamais perpétrée" contre l'armée burkinabè, a déclaré le haut-commissaire de la province du Soum, Mohamed Dah. Selon une source sécuritaire, les victimes comptent dix militaires et un gendarme. Deux soldats sont encore "injoignables", a indiqué Mohamed Dah, signifiant qu'ils sont portés disparus. "C'est une attaque djihadiste", affirme le responsable administratif local, qui décrit une quarantaine d'assaillants arrivés "à bord de véhicules pick-up et de nombreuses motos, (...) lourdement armés avec des fusils Kalachnikov et des lance-roquettes (et) enturbannés (avec des) drapeaux jihadistes". Le détachement, objet de l'attaque, fait partie du Groupement des forces armées anti-terroristes (GFAT), un bataillon de plus de 600 hommes déployés fin janvier 2013, après le début de l'opération Serval lancée par la France contre les forces jihadistes dans le nord du Mali. Cette opération, qui s'est achevée en juillet 2014, a été remplacée par l'opération Barkhane chargée de la lutte anti-terroriste dans le Sahel. Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a pris la parole pour appeler les forces armées du pays "à observer une vigilance permanente pour assurer la sécurité des populations et celle de nos soldats". C'est la deuxième attaque directe à laquelle l'armée burkinabè est confrontée depuis le début des attaques jihadistes au premier trimestre 2015 au Burkina. En octobre, la première avait fait six morts, quatre militaires et deux civils tués probablement par des "tirs amis". Longtemps préservé, le Burkina Faso, pays sahélien pauvre d'Afrique, comme ses voisins, est entré depuis avril 2015 dans un cycle d'enlèvements et d'attaques islamistes, notamment dans ses régions frontalières nord, à proximité du Niger et du Mali, où les groupes jihadistes Al-Qaïda au Maghreb islamique et Ansar Dine sont toujours très actifs. Les autorités accusent les jihadistes du raid meurtrier. Au moins onze militaires burkinabè ont été tués, vendredi 16 décembre, dans une attaque jihadiste contre un détachement de l'armée basé à Nassoumbou, dans le nord du Burkina Faso, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne. Cette attaque est "la plus grosse attaque jihadiste jamais perpétrée" contre l'armée burkinabè, a déclaré le haut-commissaire de la province du Soum, Mohamed Dah. Selon une source sécuritaire, les victimes comptent dix militaires et un gendarme. Deux soldats sont encore "injoignables", a indiqué Mohamed Dah, signifiant qu'ils sont portés disparus. "C'est une attaque djihadiste", affirme le responsable administratif local, qui décrit une quarantaine d'assaillants arrivés "à bord de véhicules pick-up et de nombreuses motos, (...) lourdement armés avec des fusils Kalachnikov et des lance-roquettes (et) enturbannés (avec des) drapeaux jihadistes". Le détachement, objet de l'attaque, fait partie du Groupement des forces armées anti-terroristes (GFAT), un bataillon de plus de 600 hommes déployés fin janvier 2013, après le début de l'opération Serval lancée par la France contre les forces jihadistes dans le nord du Mali. Cette opération, qui s'est achevée en juillet 2014, a été remplacée par l'opération Barkhane chargée de la lutte anti-terroriste dans le Sahel. Le président burkinabè, Roch Marc Christian Kaboré, a pris la parole pour appeler les forces armées du pays "à observer une vigilance permanente pour assurer la sécurité des populations et celle de nos soldats". C'est la deuxième attaque directe à laquelle l'armée burkinabè est confrontée depuis le début des attaques jihadistes au premier trimestre 2015 au Burkina. En octobre, la première avait fait six morts, quatre militaires et deux civils tués probablement par des "tirs amis". Longtemps préservé, le Burkina Faso, pays sahélien pauvre d'Afrique, comme ses voisins, est entré depuis avril 2015 dans un cycle d'enlèvements et d'attaques islamistes, notamment dans ses régions frontalières nord, à proximité du Niger et du Mali, où les groupes jihadistes Al-Qaïda au Maghreb islamique et Ansar Dine sont toujours très actifs.