Le dernier remaniement opéré au sein du secrétariat national du FFS est désormais considéré comme une "purge" Le dernier remaniement opéré au sein du secrétariat national du FFS est désormais considéré comme une "purge" Le remaniement, opéré ce week-end à l'issue d'une session extraordinaire du Conseil national du parti, a vu l'éviction de nombreux membres et l'arrivée de nouvelles têtes. Pour l'ex-membre de l'instance présidentielle du plus ancien parti de l'opposition, Rachid Halet, qui a été expulsé du FFS il y a quelques jours seulement il ne fait plus de doute que "ce changement est l'expression d'une véritable purge qui ne dit pas son nom". Il le dit haut et fort dans une déclaration rendue publique hier. "La presse s'est fait l'écho d'un remaniement du secrétariat national du FFS qui a tourné à la purge et au règlement de compte. Cette purge est appelée à s'étendre et s'élargir à bas bruit et de façon souterraine" indique, en effet, Rachid Halet. Et encore une fois il n'a pas manqué de s'en prendre aux responsables de cette action, qu'il a assimilé à des "putschistes", qui ont pris le FFS en "otage". "Une fois de plus les putschistes ont agi au mépris des règles les plus élémentaires, des protocoles, de l'éthique et du fonctionnement régulier du parti" a-t-il souligné en précisant qu'"Ali Laski, au nom de l'instance parallèle, a fait preuve d'une arrogance sans pareille, pour annoncer lui-même le nouveau secrétariat. Celui-ci étant censé être nommé par le premier secrétaire en concertation avec l'instance présidentielle". Pour lui il ne fait plus aucun doute que cette action de ce membre de l'instance présidentielle, "il y a d'abord une volonté d'offenser, d'humilier et de dompter un responsable avec qui il a eu un lourd contentieux. Ensuite ce procédé singulier révèle le poids réel du premier secrétaire dans la direction reprofilée". Il fait allusion au premier secrétaire national, Abdelmalek Bouchafa , qui a été maintenu à son poste mais qui, selon Halet, a été mis au pas par l'instance présidentielle qui a rogné sur ses prérogatives. D'où, de son point de vue, le qualificatif de "putsch". Et sur ce plan il en est convaincu. Il a ainsi estimé qu'à travers ce remaniement du secrétariat national "les putschistes ont réintégré le noyau dur de leur partisans et courtisans". En somme, a-t-il ajouté dans son communiqué, "le premier secrétaire a complètement abdiqué sur ses compétences et ses prérogatives statutaires et a capitulé sans condition devant la bande des trois. Au passage, il a trahit tous les secrétaires nationaux notamment ceux issus de sa fédération de Constantine qui lui avaient apporté leur concours. Il s'inscrit dans une logique de soumission complète pour des motifs que les militants ont du mal à comprendre". Pour rappel, le nouveau secrétariat national a été réduit à 17 membres seulement alors que le précédent se composait d'une trentaine de membres. Ce remue ménage est intervenu au lendemain de la "radiation" de Rachid Halet et d'aucuns ont estimé que ce sont ses partisans et fidèles qui ont été écartés du secrétariat national. "Le secrétariat actuel porte la marque d'un déséquilibre grave et ne répond pas aux besoins de la situation politique actuelle. C'est peut-être paradoxalement le but recherché pour atteindre les objectifs réels qu'ils visent, c'est-à-dire, le rapprochement avec certains segments du pouvoir" affirme Rachid Halet qui fait cas de son scepticisme quant aux chances du parti lors des prochaines élections législatives. Car, pour lui, "il y a très peu de chances que la direction dans son architecture actuelle puisse mener le FFS à gagner des élections". Cette nouvelle sortie de Rachid Halet indique clairement que la crise qui secoue le FFS connaîtra certainement d'autres développements à l'avenir. Le remaniement, opéré ce week-end à l'issue d'une session extraordinaire du Conseil national du parti, a vu l'éviction de nombreux membres et l'arrivée de nouvelles têtes. Pour l'ex-membre de l'instance présidentielle du plus ancien parti de l'opposition, Rachid Halet, qui a été expulsé du FFS il y a quelques jours seulement il ne fait plus de doute que "ce changement est l'expression d'une véritable purge qui ne dit pas son nom". Il le dit haut et fort dans une déclaration rendue publique hier. "La presse s'est fait l'écho d'un remaniement du secrétariat national du FFS qui a tourné à la purge et au règlement de compte. Cette purge est appelée à s'étendre et s'élargir à bas bruit et de façon souterraine" indique, en effet, Rachid Halet. Et encore une fois il n'a pas manqué de s'en prendre aux responsables de cette action, qu'il a assimilé à des "putschistes", qui ont pris le FFS en "otage". "Une fois de plus les putschistes ont agi au mépris des règles les plus élémentaires, des protocoles, de l'éthique et du fonctionnement régulier du parti" a-t-il souligné en précisant qu'"Ali Laski, au nom de l'instance parallèle, a fait preuve d'une arrogance sans pareille, pour annoncer lui-même le nouveau secrétariat. Celui-ci étant censé être nommé par le premier secrétaire en concertation avec l'instance présidentielle". Pour lui il ne fait plus aucun doute que cette action de ce membre de l'instance présidentielle, "il y a d'abord une volonté d'offenser, d'humilier et de dompter un responsable avec qui il a eu un lourd contentieux. Ensuite ce procédé singulier révèle le poids réel du premier secrétaire dans la direction reprofilée". Il fait allusion au premier secrétaire national, Abdelmalek Bouchafa , qui a été maintenu à son poste mais qui, selon Halet, a été mis au pas par l'instance présidentielle qui a rogné sur ses prérogatives. D'où, de son point de vue, le qualificatif de "putsch". Et sur ce plan il en est convaincu. Il a ainsi estimé qu'à travers ce remaniement du secrétariat national "les putschistes ont réintégré le noyau dur de leur partisans et courtisans". En somme, a-t-il ajouté dans son communiqué, "le premier secrétaire a complètement abdiqué sur ses compétences et ses prérogatives statutaires et a capitulé sans condition devant la bande des trois. Au passage, il a trahit tous les secrétaires nationaux notamment ceux issus de sa fédération de Constantine qui lui avaient apporté leur concours. Il s'inscrit dans une logique de soumission complète pour des motifs que les militants ont du mal à comprendre". Pour rappel, le nouveau secrétariat national a été réduit à 17 membres seulement alors que le précédent se composait d'une trentaine de membres. Ce remue ménage est intervenu au lendemain de la "radiation" de Rachid Halet et d'aucuns ont estimé que ce sont ses partisans et fidèles qui ont été écartés du secrétariat national. "Le secrétariat actuel porte la marque d'un déséquilibre grave et ne répond pas aux besoins de la situation politique actuelle. C'est peut-être paradoxalement le but recherché pour atteindre les objectifs réels qu'ils visent, c'est-à-dire, le rapprochement avec certains segments du pouvoir" affirme Rachid Halet qui fait cas de son scepticisme quant aux chances du parti lors des prochaines élections législatives. Car, pour lui, "il y a très peu de chances que la direction dans son architecture actuelle puisse mener le FFS à gagner des élections". Cette nouvelle sortie de Rachid Halet indique clairement que la crise qui secoue le FFS connaîtra certainement d'autres développements à l'avenir.