La nouvelle année 2017 semble apporter son lot de mécontentements. A commencer par les récents mouvements de contestations qu'ont vécues quelques villes à travers le territoire national, en l'occurrence : Béjaïa, Bouira, Tiaret et quelques escarmouches à travers la périphérie de la capitale. La nouvelle année 2017 semble apporter son lot de mécontentements. A commencer par les récents mouvements de contestations qu'ont vécues quelques villes à travers le territoire national, en l'occurrence : Béjaïa, Bouira, Tiaret et quelques escarmouches à travers la périphérie de la capitale. Le gouvernement, qui essaye tant bien que mal de calmer les esprits, n'a pas réussi à convaincre la partie adverse, puisque les syndicats autonomes sont revenus encore une fois à la charge et il semble qu'ils ne sont pas prêts à lâcher prise, et cela en passant à la vitesse supérieure pour renouer avec la protesta après une courte trêve et annoncent un sit in national le 28 janvier. Pour rappel, le mouvement de contestation de l'Intersyndicale a gagné une bataille, en obligeant le gouvernement à prendre une batterie de mesures et, surtout, en encourageant tous les militants et les sympathisants dans la rue pour exprimer leur mécontentement et dire qu'ils existent et qu'ils méritent qu'on les écoute, qu'on prenne en charge sérieusement leurs préoccupations. Manifestations, sit-in, marches, sont des moyens de pression, en perspective de négociations, et ne peuvent, en aucun cas, devenir une fin en soi. Les animateurs du mouvement de protestation affirment vouloir maintenir la pression sur le gouvernement, à travers ces manifestations, jusqu'à ce que la plate forme de revendications soit satisfaite. En fait, l'intersyndicale est en train de faire un forcing pour s'imposer en tant que représentant de la société, au-delà, briser la traditionnelle représentativité en particulier locale. Il ne se passe pas un jour sans que des élus locaux ou des députés soient pointés du doigt et le mouvement de contestation remet en cause leur représentativité. Cependant, ce mouvement de contestation attise toutes les convoitises. Des partis politiques, des organisations de défense des droits de l'Homme veulent prendre le train en marche, à la veille des élections prochaines, espérant bouleverser l'ordre établi. Toutes les causes seraient bonnes à épouser, pourvu que cela fasse de l'effet, pensent-ils.Les représentants des syndicats autonomes, tout en clamant que leur mouvement est apolitique, ne cachent pas leurs craintes de se retrouver emportés par des revendications éminemment politiques au cas où la situation dégénèrerait. Et pour éviter un tel scenario, le gouvernement, paniqué par les risques d'une explosion sociale incontrôlée, a réagi dans la précipitation, par le biais de la ministre Nouria Benghebrit qui en appelle à la "sagesse et le sens élevé de responsabilité", ajoutant que "le gouvernement a répondu aux principales revendications". Ces acquis ont permis d'"améliorer les conditions socioprofessionnelles de chaque fonctionnaire du secteur", a fait valoir Benghebrit, en annonçant que "les rencontres avec le partenaire social débuteront dans dix jours". Au sujet des postes vacants à pourvoir, la ministre a expliqué que les services de son département n'en avaient pas encore fixé "avec exactitude" le nombre, sur la base duquel seront définis les postes à pourvoir pour le concours de recrutement de l'année 2017, précisant que "ce nombre s'élève actuellement à plus de 5.000 postes qui concernent le recrutement d'enseignants contractuels". Les rencontres régionales se poursuivent toujours et permettront de fixer le nombre des postes à pourvoir pour le concours de recrutement externe, a rappelé la ministre. "Pour fixer la date du concours et le nombre de postes à pourvoir, il faut collecter plus de données", a-telle soutenu, tout en souhaitant que le concours puisse se tenir dans les "plus brefs délais". Le gouvernement, qui essaye tant bien que mal de calmer les esprits, n'a pas réussi à convaincre la partie adverse, puisque les syndicats autonomes sont revenus encore une fois à la charge et il semble qu'ils ne sont pas prêts à lâcher prise, et cela en passant à la vitesse supérieure pour renouer avec la protesta après une courte trêve et annoncent un sit in national le 28 janvier. Pour rappel, le mouvement de contestation de l'Intersyndicale a gagné une bataille, en obligeant le gouvernement à prendre une batterie de mesures et, surtout, en encourageant tous les militants et les sympathisants dans la rue pour exprimer leur mécontentement et dire qu'ils existent et qu'ils méritent qu'on les écoute, qu'on prenne en charge sérieusement leurs préoccupations. Manifestations, sit-in, marches, sont des moyens de pression, en perspective de négociations, et ne peuvent, en aucun cas, devenir une fin en soi. Les animateurs du mouvement de protestation affirment vouloir maintenir la pression sur le gouvernement, à travers ces manifestations, jusqu'à ce que la plate forme de revendications soit satisfaite. En fait, l'intersyndicale est en train de faire un forcing pour s'imposer en tant que représentant de la société, au-delà, briser la traditionnelle représentativité en particulier locale. Il ne se passe pas un jour sans que des élus locaux ou des députés soient pointés du doigt et le mouvement de contestation remet en cause leur représentativité. Cependant, ce mouvement de contestation attise toutes les convoitises. Des partis politiques, des organisations de défense des droits de l'Homme veulent prendre le train en marche, à la veille des élections prochaines, espérant bouleverser l'ordre établi. Toutes les causes seraient bonnes à épouser, pourvu que cela fasse de l'effet, pensent-ils.Les représentants des syndicats autonomes, tout en clamant que leur mouvement est apolitique, ne cachent pas leurs craintes de se retrouver emportés par des revendications éminemment politiques au cas où la situation dégénèrerait. Et pour éviter un tel scenario, le gouvernement, paniqué par les risques d'une explosion sociale incontrôlée, a réagi dans la précipitation, par le biais de la ministre Nouria Benghebrit qui en appelle à la "sagesse et le sens élevé de responsabilité", ajoutant que "le gouvernement a répondu aux principales revendications". Ces acquis ont permis d'"améliorer les conditions socioprofessionnelles de chaque fonctionnaire du secteur", a fait valoir Benghebrit, en annonçant que "les rencontres avec le partenaire social débuteront dans dix jours". Au sujet des postes vacants à pourvoir, la ministre a expliqué que les services de son département n'en avaient pas encore fixé "avec exactitude" le nombre, sur la base duquel seront définis les postes à pourvoir pour le concours de recrutement de l'année 2017, précisant que "ce nombre s'élève actuellement à plus de 5.000 postes qui concernent le recrutement d'enseignants contractuels". Les rencontres régionales se poursuivent toujours et permettront de fixer le nombre des postes à pourvoir pour le concours de recrutement externe, a rappelé la ministre. "Pour fixer la date du concours et le nombre de postes à pourvoir, il faut collecter plus de données", a-telle soutenu, tout en souhaitant que le concours puisse se tenir dans les "plus brefs délais".