Les enseignants en grève de la faculté des sciences politiques et des relations internationales "Alger 3" ont organisé hier un rassemblement devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à Ben Aknoun. Les enseignants en grève de la faculté des sciences politiques et des relations internationales "Alger 3" ont organisé hier un rassemblement devant le siège du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, à Ben Aknoun. Les enseignants, qui vivent comme un outrage insupportable l'agression dont ils ont été victimes de la part d'étudiantsmanipulés, selon eux, ne décolèrent pas. D'autant que l'absence de réaction de la part du ministère ne laisse pas présager une prise en charge de leurs revendications. "C'est silence radio pour le moment" souligne le professeur Benguia Mokhtar. Des enseignants d'autres facultés, solidaires de leurs collègues de la faculté des sciences politiques, ont participé au rassemblement devant le ministère. Après un sit-in d'une heure et en l'absence de toute réaction de leur tutelle ils ont décidé d'entamer une marche vers le siège national du Cnes. La colère des enseignants se focalise contre le recteur de l'université "Alger 3", qu'ils accusent d'être le commanditaire de l'agression contre les enseignants qui organisaient une assemblée générale pour l'installation d'un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Les enseignants se disent fermement "décidés à reconduire leur grève si une enquête sur l'agression n'est pas diligentée". La situation est tendue à l'université algérienne qui vit une conjoncture de la grogne des étudiants et des enseignants. C'est dans ce contexte tendu que le ministère de l'Enseignement supérieur a décidé, dans une instruction adressée aux recteurs des universités et directeurs des instituts et écoles universitaires, de suspendre les activités du Cnes. Le syndicat connait une crise interne entre deux directions qui se disputent la légitimité. Des enseignants traduits devant le conseil de discipline Cette situation ne semble pas connaître de sitôt un dénouement, d'autant que le président de l'université Alger 3, Rabah Cheriet, a décidé de traduire 20 enseignants de la faculté des sciences politiques et des relations internationales devant le conseil de discipline. Cheriet considère le sit-in observé, dimanche, par ces membres du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), sur le parking de la faculté à Ben-Aknoun, comme une action de chahut ayant une dimension politique. Les deux sections du Cnes de l'université d'Alger 3 ont également été gelées. Au total, "20 enseignants du département des sciences politiques et des relations internationales, relevant de l'université Alger 3, seront traduits devant le conseil de discipline pour entrave au bon déroulement des cours et atteinte aux intérêts des étudiants, a affirmé le quotidien El-Bilad citant le recteur de l'université Alger 3". Selon M. Cheriet, "un groupe de chahuteurs composé de 20 enseignants du Cnes, s'est livré à une démonstration de force en investissant le parking de la faculté hier dimanche pour tenir un sitin. Les personnes concernées seront lourdement sanctionnées d'autant plus que les 280 enseignants de la faculté et les 15.000 autres exerçant au niveau de l'université Alger 3 ont travaillé normalement", a-t-il ajouté. Toujours selon M. Cheriet, "les enseignants en question et qui dépendent du Cnes (organisation syndicale non reconnue), visent à déstabiliser l'université Alger 3 alors que le pays se prépare à un rendez-vous électoral des plus importants". D'après lui, "l'action menée par le Cnes revêt une dimension politique, ce qui fait que l'intention des protestataires est suspecte". Les enseignants, qui vivent comme un outrage insupportable l'agression dont ils ont été victimes de la part d'étudiantsmanipulés, selon eux, ne décolèrent pas. D'autant que l'absence de réaction de la part du ministère ne laisse pas présager une prise en charge de leurs revendications. "C'est silence radio pour le moment" souligne le professeur Benguia Mokhtar. Des enseignants d'autres facultés, solidaires de leurs collègues de la faculté des sciences politiques, ont participé au rassemblement devant le ministère. Après un sit-in d'une heure et en l'absence de toute réaction de leur tutelle ils ont décidé d'entamer une marche vers le siège national du Cnes. La colère des enseignants se focalise contre le recteur de l'université "Alger 3", qu'ils accusent d'être le commanditaire de l'agression contre les enseignants qui organisaient une assemblée générale pour l'installation d'un bureau du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Les enseignants se disent fermement "décidés à reconduire leur grève si une enquête sur l'agression n'est pas diligentée". La situation est tendue à l'université algérienne qui vit une conjoncture de la grogne des étudiants et des enseignants. C'est dans ce contexte tendu que le ministère de l'Enseignement supérieur a décidé, dans une instruction adressée aux recteurs des universités et directeurs des instituts et écoles universitaires, de suspendre les activités du Cnes. Le syndicat connait une crise interne entre deux directions qui se disputent la légitimité. Des enseignants traduits devant le conseil de discipline Cette situation ne semble pas connaître de sitôt un dénouement, d'autant que le président de l'université Alger 3, Rabah Cheriet, a décidé de traduire 20 enseignants de la faculté des sciences politiques et des relations internationales devant le conseil de discipline. Cheriet considère le sit-in observé, dimanche, par ces membres du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes), sur le parking de la faculté à Ben-Aknoun, comme une action de chahut ayant une dimension politique. Les deux sections du Cnes de l'université d'Alger 3 ont également été gelées. Au total, "20 enseignants du département des sciences politiques et des relations internationales, relevant de l'université Alger 3, seront traduits devant le conseil de discipline pour entrave au bon déroulement des cours et atteinte aux intérêts des étudiants, a affirmé le quotidien El-Bilad citant le recteur de l'université Alger 3". Selon M. Cheriet, "un groupe de chahuteurs composé de 20 enseignants du Cnes, s'est livré à une démonstration de force en investissant le parking de la faculté hier dimanche pour tenir un sitin. Les personnes concernées seront lourdement sanctionnées d'autant plus que les 280 enseignants de la faculté et les 15.000 autres exerçant au niveau de l'université Alger 3 ont travaillé normalement", a-t-il ajouté. Toujours selon M. Cheriet, "les enseignants en question et qui dépendent du Cnes (organisation syndicale non reconnue), visent à déstabiliser l'université Alger 3 alors que le pays se prépare à un rendez-vous électoral des plus importants". D'après lui, "l'action menée par le Cnes revêt une dimension politique, ce qui fait que l'intention des protestataires est suspecte".