La mission d'observation de l'union européenne (UE), dépêchée par Bruxelles pour superviser les élections législatives du 4 mai prochain, ne semble pas la bien venue chez certains partis politiques. La mission d'observation de l'union européenne (UE), dépêchée par Bruxelles pour superviser les élections législatives du 4 mai prochain, ne semble pas la bien venue chez certains partis politiques. C'est le cas pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). En effet, le parti que dirige Mohcine Belabbas, vient de le signifier haut et fort en refusant d'accorder une audience à la délégation européenne. Ce parti crée ainsi une énorme surprise car les observateurs européens jouissent généralement d'une grande crédibilité et leurs observations, lors des différents scrutins qu'ils supervisent dans les pays ou ils sont sollicités, sont une caution de la transparence des élections. Mais le RCD a ses raisons qu'il a d'ailleurs bien expliquées dans le communiqué rendu public hier. «Le RCD, qui lutte pour la constitution d'une instance indépendante de gestion et d'organisation des élections, ne donnera pas suite à cette requête», a indiqué ce parti en faisant allusion à la demande de la délégation de l'UE qui souhaitait être reçue par les dirigeants du RCD. Ce parti a exprimé sa frustration par rapport aux précédentes missions de l'UE pour justifier sa réponse négative. «En l'espace de huit ans, notre parti a dépêché à Bruxelles cinq missions auprès du Parlement et de la Commission de l'Union européenne pour exposer, après analyse et documentation, la nécessité d'envoyer en Algérie des équipes répondant aux mêmes standards que ceux appliqués dans les pays d'Europe centrale dans le sillage de l'effondrement du mur de Berlin, en Amérique latine après les chutes des dictatures militaires et, plus tard, dans des pays de l'Afrique subsaharienne puis d'Afrique du Nord quand ils ont engagé des transitions démocratiques crédibles». Et de préciser que « les parlementaires et les fonctionnaires européens ont appréhendé à sa juste mesure le risque que font peser sur les luttes démocratiques des initiatives dictées par la complaisance ou imposées par le chantage du pouvoir algérien qui exige des mesures spécifiques pour bénéficier de surveillances au rabais». En somme l'UE n'applique pas les mêmes standards pour l'Algérie. «C'est ainsi qu'en Algérie, l'Union européenne s'accommode du refus des autorités de mettre à la disposition de ses équipes le fichier électoral national, chose qu'elle rejette sur tous les autres terrains de ses interventions», a souligné le RCD, qui cite des documents attestant que certains partis n'ont pas obtenu 4% lors des élections de 2012. «Ces dépassements, qui ont été portés en leur temps auprès de plusieurs membres de la commission d'observation de l'UE, ne figurent même pas dans son rapport final» note le RCD comme pour mieux justifier son refus de recevoir la délégation de l'UE. Autant dire que ce parti croit que cette mission d'observation est inutile dans la mesure où elle , de par sa présence, sert surtout à légitimer le scrutin. «Nous comprenons que les experts de l'Union européenne adaptent leurs travaux en fonction des intérêts économiques, diplomatiques et sécuritaires de leur organisation. L'UE sait que des dizaines de militants de notre rassemblement sont tombés pour que le libre choix des citoyens arbitre le destin national. Elle sait aussi que le RCD est né du combat historique mené contre la violence politique, dont le détournement de la volonté populaire représente la manifestation la plus pernicieuse ; elle comprendra en conséquence que notre parti s'interdise de servir d'alibi à de prétendues évaluations ou surveillances qui sont au mieux des cautions, au pire des formes de complicité couvrant et donc perpétuant des fraudes qui sont à l'origine du drame qui endeuille notre peuple» indique le communiqué du RCD . Autant dire que ce parti accuse ouvertement l'UE de privilégier ses propres intérêts au détriment de la transparence du scrutin. Il s'agit là, incontestablement, de graves accusations qui sont à même de discréditer l'UE et ses missions d'observations.IL est dés lors évident que ce parti ne va pas recevoir les missions de l'UA , de la Ligue arabe ou celle de l'OCI qui vont , au même titre que l'UE, superviser le prochain scrutin. C'est le cas pour le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD). En effet, le parti que dirige Mohcine Belabbas, vient de le signifier haut et fort en refusant d'accorder une audience à la délégation européenne. Ce parti crée ainsi une énorme surprise car les observateurs européens jouissent généralement d'une grande crédibilité et leurs observations, lors des différents scrutins qu'ils supervisent dans les pays ou ils sont sollicités, sont une caution de la transparence des élections. Mais le RCD a ses raisons qu'il a d'ailleurs bien expliquées dans le communiqué rendu public hier. «Le RCD, qui lutte pour la constitution d'une instance indépendante de gestion et d'organisation des élections, ne donnera pas suite à cette requête», a indiqué ce parti en faisant allusion à la demande de la délégation de l'UE qui souhaitait être reçue par les dirigeants du RCD. Ce parti a exprimé sa frustration par rapport aux précédentes missions de l'UE pour justifier sa réponse négative. «En l'espace de huit ans, notre parti a dépêché à Bruxelles cinq missions auprès du Parlement et de la Commission de l'Union européenne pour exposer, après analyse et documentation, la nécessité d'envoyer en Algérie des équipes répondant aux mêmes standards que ceux appliqués dans les pays d'Europe centrale dans le sillage de l'effondrement du mur de Berlin, en Amérique latine après les chutes des dictatures militaires et, plus tard, dans des pays de l'Afrique subsaharienne puis d'Afrique du Nord quand ils ont engagé des transitions démocratiques crédibles». Et de préciser que « les parlementaires et les fonctionnaires européens ont appréhendé à sa juste mesure le risque que font peser sur les luttes démocratiques des initiatives dictées par la complaisance ou imposées par le chantage du pouvoir algérien qui exige des mesures spécifiques pour bénéficier de surveillances au rabais». En somme l'UE n'applique pas les mêmes standards pour l'Algérie. «C'est ainsi qu'en Algérie, l'Union européenne s'accommode du refus des autorités de mettre à la disposition de ses équipes le fichier électoral national, chose qu'elle rejette sur tous les autres terrains de ses interventions», a souligné le RCD, qui cite des documents attestant que certains partis n'ont pas obtenu 4% lors des élections de 2012. «Ces dépassements, qui ont été portés en leur temps auprès de plusieurs membres de la commission d'observation de l'UE, ne figurent même pas dans son rapport final» note le RCD comme pour mieux justifier son refus de recevoir la délégation de l'UE. Autant dire que ce parti croit que cette mission d'observation est inutile dans la mesure où elle , de par sa présence, sert surtout à légitimer le scrutin. «Nous comprenons que les experts de l'Union européenne adaptent leurs travaux en fonction des intérêts économiques, diplomatiques et sécuritaires de leur organisation. L'UE sait que des dizaines de militants de notre rassemblement sont tombés pour que le libre choix des citoyens arbitre le destin national. Elle sait aussi que le RCD est né du combat historique mené contre la violence politique, dont le détournement de la volonté populaire représente la manifestation la plus pernicieuse ; elle comprendra en conséquence que notre parti s'interdise de servir d'alibi à de prétendues évaluations ou surveillances qui sont au mieux des cautions, au pire des formes de complicité couvrant et donc perpétuant des fraudes qui sont à l'origine du drame qui endeuille notre peuple» indique le communiqué du RCD . Autant dire que ce parti accuse ouvertement l'UE de privilégier ses propres intérêts au détriment de la transparence du scrutin. Il s'agit là, incontestablement, de graves accusations qui sont à même de discréditer l'UE et ses missions d'observations.IL est dés lors évident que ce parti ne va pas recevoir les missions de l'UA , de la Ligue arabe ou celle de l'OCI qui vont , au même titre que l'UE, superviser le prochain scrutin.