Henri Maillot était un militant engagé pour la cause nationale et s'est sacrifié pour l'indépendance de l'Algérie, ont affirmé lundi à Alger des témoins qui ont retracé le parcours de l'homme durant la guerre de libération nationale. Henri Maillot était un militant engagé pour la cause nationale et s'est sacrifié pour l'indépendance de l'Algérie, ont affirmé lundi à Alger des témoins qui ont retracé le parcours de l'homme durant la guerre de libération nationale. "Je ne suis pas musulman, mais je suis un Algérien aux origines européennes", a notamment rappelé l'ancien ministre, Mohamed Kechoud, citant la lettre rédigée par Henri Maillot aux médias français dans laquelle il expliquait qu'en tant que tel, il était de son devoir de "militer pour le recouvrement de la souveraineté du peuple algérien, spoliée par l'empire colonial français". Après avoir rappelé que le militant de la révolution algérienne était issu d'une famille de l'ex-Clos Salembier (El- Madania), l'intervenant a souligné également son "haut fait d'armes qui avait consisté à détourner, le 4 avril 1956, alors qu'il était aspirant de l'armée coloniale, un camion empli d'armes et de munitions pour l'acheminer vers le maquis". M. Kechoud est revenu aussi sur l'épisode de l'encerclement du groupe de Maillot dans le village d'El-Karimia (ex- Lamartine) à Aïn-Defla, pour être exécuté, en même temps que ses compagnons d'armes Maurice Laban, Djilali Moussaoui, Belkacem Hanoun et Abdelkader Zelmat. Elève au lycée des garçons de Miliana (Aïn-Defla), le moudjahid C. Baghdadi s'est remémoré que "pour mieux se rapprocher de la population arabe, Henri Maillot avait jeûné quelques jours et s'était habillé en gandoura et teint ses cheveux de henné". Il a, par ailleurs, fait observer que la mort de Maillot est intervenue "dans une conjoncture marquée par des négociations entre les dirigeants de la révolution algérienne et le parti communiste algérien au sujet de l'approvisionnement des maquis en armes". Le moudjahid Hocine Tahar a tenu, pour sa part, à relever que la mort du révolutionnaire a été le fait de "Bachagha" à la solde de l'administration coloniale et qui "suivaient de près le groupe auquel il appartenait et dont l'agent de liaison était également d'origine européenne". Intervenant en sa qualité d'organisateur d'hommages aux militants de la cause nationale issus d'autres nationalités, Merzak Chertouk a déploré le fait qu'aucune rue ou édifice "ne porte à ce jour le nom de ce militant de la cause algérienne. "Si Maurice Audin demeure le plus connu des militants de la révolution algérienne d'origine européenne, c'est parce qu'il existe une place qui porte son nom au centre-ville de la capitale", a-t-il souligné, rappelant que la mère de Maillot avait souhaité, de son vivant, que son fils puisse bénéficier d'une telle reconnaissance. "Je ne suis pas musulman, mais je suis un Algérien aux origines européennes", a notamment rappelé l'ancien ministre, Mohamed Kechoud, citant la lettre rédigée par Henri Maillot aux médias français dans laquelle il expliquait qu'en tant que tel, il était de son devoir de "militer pour le recouvrement de la souveraineté du peuple algérien, spoliée par l'empire colonial français". Après avoir rappelé que le militant de la révolution algérienne était issu d'une famille de l'ex-Clos Salembier (El- Madania), l'intervenant a souligné également son "haut fait d'armes qui avait consisté à détourner, le 4 avril 1956, alors qu'il était aspirant de l'armée coloniale, un camion empli d'armes et de munitions pour l'acheminer vers le maquis". M. Kechoud est revenu aussi sur l'épisode de l'encerclement du groupe de Maillot dans le village d'El-Karimia (ex- Lamartine) à Aïn-Defla, pour être exécuté, en même temps que ses compagnons d'armes Maurice Laban, Djilali Moussaoui, Belkacem Hanoun et Abdelkader Zelmat. Elève au lycée des garçons de Miliana (Aïn-Defla), le moudjahid C. Baghdadi s'est remémoré que "pour mieux se rapprocher de la population arabe, Henri Maillot avait jeûné quelques jours et s'était habillé en gandoura et teint ses cheveux de henné". Il a, par ailleurs, fait observer que la mort de Maillot est intervenue "dans une conjoncture marquée par des négociations entre les dirigeants de la révolution algérienne et le parti communiste algérien au sujet de l'approvisionnement des maquis en armes". Le moudjahid Hocine Tahar a tenu, pour sa part, à relever que la mort du révolutionnaire a été le fait de "Bachagha" à la solde de l'administration coloniale et qui "suivaient de près le groupe auquel il appartenait et dont l'agent de liaison était également d'origine européenne". Intervenant en sa qualité d'organisateur d'hommages aux militants de la cause nationale issus d'autres nationalités, Merzak Chertouk a déploré le fait qu'aucune rue ou édifice "ne porte à ce jour le nom de ce militant de la cause algérienne. "Si Maurice Audin demeure le plus connu des militants de la révolution algérienne d'origine européenne, c'est parce qu'il existe une place qui porte son nom au centre-ville de la capitale", a-t-il souligné, rappelant que la mère de Maillot avait souhaité, de son vivant, que son fils puisse bénéficier d'une telle reconnaissance.