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Des intellectuels Algériens dénoncent la répression
Evénements d'Al-Hoceïma au Maroc
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 06 - 2017

La société civile marocaine subit un climat de répression de plus en plus fort au Maroc. Malheureusement les pays qui prétendent être les locomotive des droits de l'Homme, ne voient dans ce pays fantastique, avec son soleil toute l'année, que ses plages magnifiques, ses clubs de vacances...
La société civile marocaine subit un climat de répression de plus en plus fort au Maroc. Malheureusement les pays qui prétendent être les locomotive des droits de l'Homme, ne voient dans ce pays fantastique, avec son soleil toute l'année, que ses plages magnifiques, ses clubs de vacances...
Mais combien connaissent l'envers du décor et pourquoi ce silence ? Tout simplement, si les médias occidentaux en général et français en particulier, ne parlent pas trop de ce pays et dece qui s'y déroule, c'est parce que le Maroc reste avant tout un des grands partenaires de la France, et qu'ils ont tous deux des intérêts communs!
Répression policière, intimidations, harcèlements,... : au Maroc, précisément au Rif, les entraves à la liberté d'expression se durcissent. Les procédures judiciaires à l'encontre des journalistes, des militants ou des intellectuels – qui critiquent les méthodes anticonstitutionnelles et immorales du gouvernement se multiplient.
Les ONG internationales s'inquiètent et craignent que cet évènement ne soit le début d'une situation qui ne va aller qu'en s'empirant. Le même son de cloche, a sonné du côté de la société civile algérienne, et ne laisse personne indifférent.
Des hommes politiques, des acteurs du mouvement culturel, des défenseurs des droits de l'Homme, des médecins, des journalistes, des ingénieurs et des enseignants déclarent leur soutien aux populations du rif marocain qui subissent une féroce répression de la part des forces sécuritaires du Makhzen.
"Ce qui est en train de se passer au Rif marocain ne peut, et ne doit, nous laisser indifférents et sans réaction : non seulement en tant que militants du mouvement amazigh et démocratique algérien mais aussi en tant que Nord-Africains soucieux de la stabilité de notre région et de son avenir", affirment-ils dans une déclaration initialement lancée par une dizaine de personnes dont Saïd Khelil, militant et ancien premier secrétaire du FFS, Saïd Chemakh, enseignant universitaire en linguistique amazighe et Saïd Boukhari, militant du MCB et enseignant à la retraite.
"L'attitude autoritaire du pouvoir marocain, son approche répressive dans la gestion des événements du Rif (Al-Hoceïma) est la preuve tangible que la mémoire des régimes autoritaires est très courte", soulignent les signataires qui regrettent qu'"au lieu de s'attaquer aux racines de la crise, d'arrêter un diagnostic juste des frustrations et des colères qui couvent au sein de la population, la répression physique et morale a été privilégiée, avec procès d'intention et accusations à odeur de déjà entendu !"
Les premiers signataires de cette déclaration ne doutent pas que la répression ne fait que nourrir la crise et l'aggraver. Pour eux, "cette révolte écrasée par la répression reviendra tôt au tard, et le feu s'allumera de nouveau." Cela "n'est pas sans rappeler ce qui s'est passé en Kabylie et au M'zab", relèventils, eux qui se considèrent comme des "citoyens de Tamazgha". Par cette déclaration, ils disent témoigner leur solidarité indéfectible à leurs frères du Rif.
Ils condamnent, avec la plus grande fermeté, la répression subie par les animatrices et les animateurs du mouvement de contestation du Rif et revendiquent la libération de tous les détenus et l'arrêt des poursuites judiciaires. Ils prônent "une vision globale" qui doit guider leur réflexion et leurs actions actuelles et à venir concernant l'analyse et la gestion des problèmes qui surgiront, inévitablement, dans la région.
Mais combien connaissent l'envers du décor et pourquoi ce silence ? Tout simplement, si les médias occidentaux en général et français en particulier, ne parlent pas trop de ce pays et dece qui s'y déroule, c'est parce que le Maroc reste avant tout un des grands partenaires de la France, et qu'ils ont tous deux des intérêts communs!
Répression policière, intimidations, harcèlements,... : au Maroc, précisément au Rif, les entraves à la liberté d'expression se durcissent. Les procédures judiciaires à l'encontre des journalistes, des militants ou des intellectuels – qui critiquent les méthodes anticonstitutionnelles et immorales du gouvernement se multiplient.
Les ONG internationales s'inquiètent et craignent que cet évènement ne soit le début d'une situation qui ne va aller qu'en s'empirant. Le même son de cloche, a sonné du côté de la société civile algérienne, et ne laisse personne indifférent.
Des hommes politiques, des acteurs du mouvement culturel, des défenseurs des droits de l'Homme, des médecins, des journalistes, des ingénieurs et des enseignants déclarent leur soutien aux populations du rif marocain qui subissent une féroce répression de la part des forces sécuritaires du Makhzen.
"Ce qui est en train de se passer au Rif marocain ne peut, et ne doit, nous laisser indifférents et sans réaction : non seulement en tant que militants du mouvement amazigh et démocratique algérien mais aussi en tant que Nord-Africains soucieux de la stabilité de notre région et de son avenir", affirment-ils dans une déclaration initialement lancée par une dizaine de personnes dont Saïd Khelil, militant et ancien premier secrétaire du FFS, Saïd Chemakh, enseignant universitaire en linguistique amazighe et Saïd Boukhari, militant du MCB et enseignant à la retraite.
"L'attitude autoritaire du pouvoir marocain, son approche répressive dans la gestion des événements du Rif (Al-Hoceïma) est la preuve tangible que la mémoire des régimes autoritaires est très courte", soulignent les signataires qui regrettent qu'"au lieu de s'attaquer aux racines de la crise, d'arrêter un diagnostic juste des frustrations et des colères qui couvent au sein de la population, la répression physique et morale a été privilégiée, avec procès d'intention et accusations à odeur de déjà entendu !"
Les premiers signataires de cette déclaration ne doutent pas que la répression ne fait que nourrir la crise et l'aggraver. Pour eux, "cette révolte écrasée par la répression reviendra tôt au tard, et le feu s'allumera de nouveau." Cela "n'est pas sans rappeler ce qui s'est passé en Kabylie et au M'zab", relèventils, eux qui se considèrent comme des "citoyens de Tamazgha". Par cette déclaration, ils disent témoigner leur solidarité indéfectible à leurs frères du Rif.
Ils condamnent, avec la plus grande fermeté, la répression subie par les animatrices et les animateurs du mouvement de contestation du Rif et revendiquent la libération de tous les détenus et l'arrêt des poursuites judiciaires. Ils prônent "une vision globale" qui doit guider leur réflexion et leurs actions actuelles et à venir concernant l'analyse et la gestion des problèmes qui surgiront, inévitablement, dans la région.


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