Je ne me "rappelle pas que nous ayons eu un rapport positif de cette institution (Amnesty international NDLR). Il s'agit d'un autre rapport négatif sur l'Algérie." Mohamed Aissa était un peu remonté contre Amnesty International dont la section algérienne a rendu avant-hier public un communiqué dans lequel elle demande aux autorités algériennes de mettre fin à la "répression des Ahmadites". Je ne me "rappelle pas que nous ayons eu un rapport positif de cette institution (Amnesty international NDLR). Il s'agit d'un autre rapport négatif sur l'Algérie." Mohamed Aissa était un peu remonté contre Amnesty International dont la section algérienne a rendu avant-hier public un communiqué dans lequel elle demande aux autorités algériennes de mettre fin à la "répression des Ahmadites". Interrogé en marge d'une conférence organisée au siège du Sénat autour du thème du "centrisme, l'extrémisme et le dialogue avec autrui", le ministre des Affaires religieuses a tenu à mettre les points sur les "I". "Oui l'Algérie a signé les conventions internationales des droits de l'Homme, de la liberté de conscience et de la liberté d'exercice du culte et l'Algérie qui a institutionnalisé la liberté de culte et la liberté d'exercice", réplique le ministre. Et d'ajouter s'agissant des arrestations des Ahmadites, que "nous ne faisons qu'appliquer les lois de la République !". Amnesty International, qui appelle l'Algérie à respecter le pacte des droits civils et politiques, Mohamed Aissa, corrige que la liberté de conscience et de l'exercice de culte "est encadrée par les lois de la République, du pays dans lesquelles elles évoluent". Autrement dit, les arrestations des adeptes ahmadites seraient, d'après lui, conformes aux lois algériennes. Mohamed Aissa en veut d'autant plus que ce ne sont pas uniquement les Ahmadites qui ont été pénalisés, "mais aussi les évangélistes et les musulmans", citant le cas de deux imams qui poursuivis pour "collecte d'argent sans autorisation". Interrogé en marge d'une conférence organisée au siège du Sénat autour du thème du "centrisme, l'extrémisme et le dialogue avec autrui", le ministre des Affaires religieuses a tenu à mettre les points sur les "I". "Oui l'Algérie a signé les conventions internationales des droits de l'Homme, de la liberté de conscience et de la liberté d'exercice du culte et l'Algérie qui a institutionnalisé la liberté de culte et la liberté d'exercice", réplique le ministre. Et d'ajouter s'agissant des arrestations des Ahmadites, que "nous ne faisons qu'appliquer les lois de la République !". Amnesty International, qui appelle l'Algérie à respecter le pacte des droits civils et politiques, Mohamed Aissa, corrige que la liberté de conscience et de l'exercice de culte "est encadrée par les lois de la République, du pays dans lesquelles elles évoluent". Autrement dit, les arrestations des adeptes ahmadites seraient, d'après lui, conformes aux lois algériennes. Mohamed Aissa en veut d'autant plus que ce ne sont pas uniquement les Ahmadites qui ont été pénalisés, "mais aussi les évangélistes et les musulmans", citant le cas de deux imams qui poursuivis pour "collecte d'argent sans autorisation".