Le chanteur d'expression kabyle MohandAzerzour est décédé dimanche en milieu de journée à l'hôpital de Sidi-Aïch (Béjaïa) à l'âge de 73 ans, après avoir lutté des mois durant contre la maladie, a-t-on appris auprès de sa famille. Auteur, compositeur, interprète, Cheikh Mohand, comme aimaient à l'appeler ses fans, est arrivé tardivement à la chanson, mais a réussi rapidement à s'imposer comme un des artistes les plus doués de sa génération, notamment à Seddouk, sa ville natale, et dans toute la vallée de la Soummam, ou il a particulièrement brillé. Le chanteur d'expression kabyle MohandAzerzour est décédé dimanche en milieu de journée à l'hôpital de Sidi-Aïch (Béjaïa) à l'âge de 73 ans, après avoir lutté des mois durant contre la maladie, a-t-on appris auprès de sa famille. Auteur, compositeur, interprète, Cheikh Mohand, comme aimaient à l'appeler ses fans, est arrivé tardivement à la chanson, mais a réussi rapidement à s'imposer comme un des artistes les plus doués de sa génération, notamment à Seddouk, sa ville natale, et dans toute la vallée de la Soummam, ou il a particulièrement brillé. Amateur de poésie et de textes finement ciselés, et féru de la musique populaire traditionnelle kabyle, labels de sa quête d'authenticité, il n'a cesséd'enchaîner les succès. En 1989, ildéboule avec Tamaaytul (la belle affaire), une complainte d'amour sur fond d'histoire, qui fait un tabac danstoutes les chaumières. Puis il rééditele coup avec Ddu-Ddu (avance) et Ulach Snat avant de finir avec Zirururu, un insecte annonciateur du printemps, qui le place désormais enhaut de l'affiche.Pourtant, la chanson professionnelle,il ne l'a exercé qu'en violon d'ingres.Et c'est peut-être là que se situe sonautre mérite. Azerzour, en effet, a étééducateur toute vie, du moins jusqu'à sa retraite. Il a été enseignant defrançais puis de musique formant descohortes d'élèves et forgeant, notamment en musique des dizaines de talents.Il a été le fondateur d'une choraledans le village au sein de laquelle safille Louiza lui tenait la réplique.L'annonce de son décès a jeté l'émoidans toute la vallée de la Soummamoù, en plus de sa notoriété de musicien,il était apprécié pour sonengagement pour la culture berbère,sa générosité vers les démuns surtout son humilité. Amateur de poésie et de textes finement ciselés, et féru de la musique populaire traditionnelle kabyle, labels de sa quête d'authenticité, il n'a cesséd'enchaîner les succès. En 1989, ildéboule avec Tamaaytul (la belle affaire), une complainte d'amour sur fond d'histoire, qui fait un tabac danstoutes les chaumières. Puis il rééditele coup avec Ddu-Ddu (avance) et Ulach Snat avant de finir avec Zirururu, un insecte annonciateur du printemps, qui le place désormais enhaut de l'affiche.Pourtant, la chanson professionnelle,il ne l'a exercé qu'en violon d'ingres.Et c'est peut-être là que se situe sonautre mérite. Azerzour, en effet, a étééducateur toute vie, du moins jusqu'à sa retraite. Il a été enseignant defrançais puis de musique formant descohortes d'élèves et forgeant, notamment en musique des dizaines de talents.Il a été le fondateur d'une choraledans le village au sein de laquelle safille Louiza lui tenait la réplique.L'annonce de son décès a jeté l'émoidans toute la vallée de la Soummamoù, en plus de sa notoriété de musicien,il était apprécié pour sonengagement pour la culture berbère,sa générosité vers les démuns surtout son humilité.