Le Haut Conseil islamique vient de renouveler sa composante. Il s'attellera désormais à protéger le référent religieux national contre toute forme de fitna. Et de revoir par ailleurs le contenu de l'enseignement islamique dans les écoles et universités. Le Haut Conseil islamique vient de renouveler sa composante. Il s'attellera désormais à protéger le référent religieux national contre toute forme de fitna. Et de revoir par ailleurs le contenu de l'enseignement islamique dans les écoles et universités. Présidée actuellement par Bouabdellah Ghlamallah, le HCI a introduit un changement dans sa récente composante avec l'adhésion de deux femmes spécialistes des questions juridiques et théologiques. Désormais, il appartient à cette haute instance de mettre terme aux "dérives et abus" constatées aux fatwas. Le président du HCI a récemment déclaré en marge de la cérémonie d'installation de ses membres que "le rite religieux qui fait partie intégrante de la culture ancestrale trouve son origine dans la doctrine achaâria et soufie ainsi que le rite ibadite hérité de la civilisation andalouse et trouvant source du rite hanafite". Il est donc exclu selon cette déclaration toute forme de "prosélytisme des extrémistes" qui a fait le lit de la violence et terrorisme. Emboîtant le pas au ministre des affaires religieuses, le HCI s'est doté de prérogatives inscrites en référence à la Constitution de 2016. Si l'Islam demeure religion de l'Etat, le Haut Conseil islamique a toute la latitude de fixer les avis religieux dans un cadre de concertation avec les théologiens et autres spécialistes du droit musulman. Parmi ses missions, il y a celle qui consiste "à authentifier la véracité et la fiabilité des avis religieux et de proclamer des fetwas contre l'extrémisme et les doctrines radicalistes". M. Ghlamallah a considéré à cepropos que "l'institution compteraavec les mosquées, écoles coraniques et médersas dans l'enseignement de l'Islam" tout en portant l'effort sur "la réactualisation du contenu de cet enseignement". Le HCI dit opter verstoute forme de dialogue en récusant l'idée de "sectarisme et de déviationnisme". Une allusion claire à l'intrusion de mouvements récents en Algérie comme les Ahmadites dont le chef de file a été arrêté en août dernierà Mostaganem. Mais pas que ça, leHCI se montre foncièrement contretout prosélytisme salafite et autremouvement religieux séparatistes.Mais cette considération a tendance àsemer une certaine confusion puisqueles tenants des droits de l'Homme tententd'épingler l'Algérie sur le dossierdes libertés de culte. La réponse desautorités sur ce sujet est claire. Il n'y apas de persécutions religieuses nonmusulmanesoù d'ailleurs c'est la loide 2006 qui continue de régir lescultes non-musulmans conformémentaux dispositions constitutionnellessans atteinte à la pratique de leurs cultes ou dogmes. Présidée actuellement par Bouabdellah Ghlamallah, le HCI a introduit un changement dans sa récente composante avec l'adhésion de deux femmes spécialistes des questions juridiques et théologiques. Désormais, il appartient à cette haute instance de mettre terme aux "dérives et abus" constatées aux fatwas. Le président du HCI a récemment déclaré en marge de la cérémonie d'installation de ses membres que "le rite religieux qui fait partie intégrante de la culture ancestrale trouve son origine dans la doctrine achaâria et soufie ainsi que le rite ibadite hérité de la civilisation andalouse et trouvant source du rite hanafite". Il est donc exclu selon cette déclaration toute forme de "prosélytisme des extrémistes" qui a fait le lit de la violence et terrorisme. Emboîtant le pas au ministre des affaires religieuses, le HCI s'est doté de prérogatives inscrites en référence à la Constitution de 2016. Si l'Islam demeure religion de l'Etat, le Haut Conseil islamique a toute la latitude de fixer les avis religieux dans un cadre de concertation avec les théologiens et autres spécialistes du droit musulman. Parmi ses missions, il y a celle qui consiste "à authentifier la véracité et la fiabilité des avis religieux et de proclamer des fetwas contre l'extrémisme et les doctrines radicalistes". M. Ghlamallah a considéré à cepropos que "l'institution compteraavec les mosquées, écoles coraniques et médersas dans l'enseignement de l'Islam" tout en portant l'effort sur "la réactualisation du contenu de cet enseignement". Le HCI dit opter verstoute forme de dialogue en récusant l'idée de "sectarisme et de déviationnisme". Une allusion claire à l'intrusion de mouvements récents en Algérie comme les Ahmadites dont le chef de file a été arrêté en août dernierà Mostaganem. Mais pas que ça, leHCI se montre foncièrement contretout prosélytisme salafite et autremouvement religieux séparatistes.Mais cette considération a tendance àsemer une certaine confusion puisqueles tenants des droits de l'Homme tententd'épingler l'Algérie sur le dossierdes libertés de culte. La réponse desautorités sur ce sujet est claire. Il n'y apas de persécutions religieuses nonmusulmanesoù d'ailleurs c'est la loide 2006 qui continue de régir lescultes non-musulmans conformémentaux dispositions constitutionnellessans atteinte à la pratique de leurs cultes ou dogmes.