La revendication de rapatriement des crânes des chefs de la révolte de l'oasis Zaâtcha, dans la wilaya de Biskra, détenus dans le musée de l'Homme à Paris a été renouvelée dans les Zibans. La revendication de rapatriement des crânes des chefs de la révolte de l'oasis Zaâtcha, dans la wilaya de Biskra, détenus dans le musée de l'Homme à Paris a été renouvelée dans les Zibans. Cette revendication est relancée à la veille de la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et 168 ans après cette insurrection. Parmi ces crânes, ceux des chefs de cette révolte ,en l'occurrence cheikh Bouziane, son fils Hassan et son conseiller militaire Moussa Eddarkaoui, dont la récupération "demeure une revendication instante qui ne peut point être tue", affirme, dans une déclaration à l'APS, Mohamed Saâdi, arrière-petit-fils de cheikh Bouziane qui habite aujourd'hui la même oasis, située dans la commune de Lichana dans la wilaya de Biskra. Pour ce sexagénaire, les membres de sa famille "évoquent avec une profonde peine le souvenir de ces évènements et de la sauvagerie des envahisseurs venus d'outre-mer qui avaient parachevé leur victoire par un massacre collectif des habitants de l'oasis etla décapitation des chefsde cette révolte dont lescrânes ont été envoyés àParis dans le mépris leplus total des valeurshumaines que chante sanscesse la France". Foulanthumblement le champ de la bataille survenue en1849, le descendent deBouziane récitait le poèmecomposée par sa grandmèreHennia en hommage à l'héroïsme et aux sacrificesde ces aïeuls face à labarbarie de l'occupantétranger. De son côté, Noureddine Abdelbaki,membre de l'associationlocale Zaâtcha qui a vu lejour courant 2017, asouligné que l'objectifpremier de l'associationest d'oeuvrer à mettre envaleur la révolte desZaâtcha et à partager larevendication réclaméepar la société civile localede récupérer les crânes deshéros de cette révolte. Les évènements dont fut lethéâtre l'oasis des Zaâtchaavaient débuté l'été 1849lorsque des forces colonialesfrançaises avaient tenté d'imposer leur contrôle à cette oasis rencontrant une farouche résistancede la population conduite par cheikhBouziane, a rappelé SetarOuathmani, un universitairede Béjaïa et auteur deplusieurs écrits sur cette révolte. Cette revendication est relancée à la veille de la célébration du 63e anniversaire du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et 168 ans après cette insurrection. Parmi ces crânes, ceux des chefs de cette révolte ,en l'occurrence cheikh Bouziane, son fils Hassan et son conseiller militaire Moussa Eddarkaoui, dont la récupération "demeure une revendication instante qui ne peut point être tue", affirme, dans une déclaration à l'APS, Mohamed Saâdi, arrière-petit-fils de cheikh Bouziane qui habite aujourd'hui la même oasis, située dans la commune de Lichana dans la wilaya de Biskra. Pour ce sexagénaire, les membres de sa famille "évoquent avec une profonde peine le souvenir de ces évènements et de la sauvagerie des envahisseurs venus d'outre-mer qui avaient parachevé leur victoire par un massacre collectif des habitants de l'oasis etla décapitation des chefsde cette révolte dont lescrânes ont été envoyés àParis dans le mépris leplus total des valeurshumaines que chante sanscesse la France". Foulanthumblement le champ de la bataille survenue en1849, le descendent deBouziane récitait le poèmecomposée par sa grandmèreHennia en hommage à l'héroïsme et aux sacrificesde ces aïeuls face à labarbarie de l'occupantétranger. De son côté, Noureddine Abdelbaki,membre de l'associationlocale Zaâtcha qui a vu lejour courant 2017, asouligné que l'objectifpremier de l'associationest d'oeuvrer à mettre envaleur la révolte desZaâtcha et à partager larevendication réclaméepar la société civile localede récupérer les crânes deshéros de cette révolte. Les évènements dont fut lethéâtre l'oasis des Zaâtchaavaient débuté l'été 1849lorsque des forces colonialesfrançaises avaient tenté d'imposer leur contrôle à cette oasis rencontrant une farouche résistancede la population conduite par cheikhBouziane, a rappelé SetarOuathmani, un universitairede Béjaïa et auteur deplusieurs écrits sur cette révolte.