Dans la nouvelle loi sanitaire que s'apprête à examiner le Parlement plusieurs volets devraient être consacrés aux secteurs de la pharmacie et du médicament. Dans la nouvelle loi sanitaire que s'apprête à examiner le Parlement plusieurs volets devraient être consacrés aux secteurs de la pharmacie et du médicament. S'exprimant, dimanche, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens, le Dr Lotfi Benbahmed, estime qu'il est devenu fondamental de remettre à niveau un système de santé, dont la promulgation, rappellet- il, date de 1985. De l'organisation du secteur du médicament en Algérie, il rappelle que contrairement à un passé récent, où intervenaient des importateurs, des grossistes et des distributeurs de produits de soins, l'on fait mention, aujourd'hui, d'établissements pharmaceutiques, dont la présence empêchera, notamment les groupes pharmaceutiques étrangers d'activer en Algérie par le seul biais de leurs bureaux de liaison. Ainsi, explique-t-il, lorsque se manifeste une pénurie de traitements, il sera plus aisé de situer les responsabilités et, de plus, déclare-t-il, ces groupes seront plus engagés en matière de disponibilité des médicamentsainsi que de leur qualité. Concernant la production nationale de médicaments, le Dr Benbahmed observe que le pays a fait des « pas de géant ». Cette production, dit-il, est passée de 5% à plus de 50%. Il ajoute que celle-ci a, en même temps, été suivie d'un importantmaillage d'officines et par l'ouverture de structures hospitalières à travers tout le pays. « Tout cela, signale-t-il, demandait l'introduction d'une législation de norme internationale». Du rôle de conseil qu'aura dorénavant à jouer le pharmacien au titre de la nouvelle loi sanitaire, l'intervenant cite notamment l'éducation thérapeutiquetelle que préconisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), contrairement au passé où il se contentait seulement de délivrer le médicament. Du phénomène d'importation frauduleuse du médicament, l'invité y voit une déliquescence où d'aucuns ont tendance à confondre exercice médical et exercice commercial. C'est, aussi, relève-t-il, le résultat de la présence d'un secteur informel qui a « gangréné des pans entiers de l'économie nati nale ». S'exprimant, dimanche, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, le président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens, le Dr Lotfi Benbahmed, estime qu'il est devenu fondamental de remettre à niveau un système de santé, dont la promulgation, rappellet- il, date de 1985. De l'organisation du secteur du médicament en Algérie, il rappelle que contrairement à un passé récent, où intervenaient des importateurs, des grossistes et des distributeurs de produits de soins, l'on fait mention, aujourd'hui, d'établissements pharmaceutiques, dont la présence empêchera, notamment les groupes pharmaceutiques étrangers d'activer en Algérie par le seul biais de leurs bureaux de liaison. Ainsi, explique-t-il, lorsque se manifeste une pénurie de traitements, il sera plus aisé de situer les responsabilités et, de plus, déclare-t-il, ces groupes seront plus engagés en matière de disponibilité des médicamentsainsi que de leur qualité. Concernant la production nationale de médicaments, le Dr Benbahmed observe que le pays a fait des « pas de géant ». Cette production, dit-il, est passée de 5% à plus de 50%. Il ajoute que celle-ci a, en même temps, été suivie d'un importantmaillage d'officines et par l'ouverture de structures hospitalières à travers tout le pays. « Tout cela, signale-t-il, demandait l'introduction d'une législation de norme internationale». Du rôle de conseil qu'aura dorénavant à jouer le pharmacien au titre de la nouvelle loi sanitaire, l'intervenant cite notamment l'éducation thérapeutiquetelle que préconisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), contrairement au passé où il se contentait seulement de délivrer le médicament. Du phénomène d'importation frauduleuse du médicament, l'invité y voit une déliquescence où d'aucuns ont tendance à confondre exercice médical et exercice commercial. C'est, aussi, relève-t-il, le résultat de la présence d'un secteur informel qui a « gangréné des pans entiers de l'économie nati nale ».