L e Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) va entamer une grève ouverte dans les universités à la prochaine rentrée, pour faire valoir sa plateforme de revendications. L e Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) va entamer une grève ouverte dans les universités à la prochaine rentrée, pour faire valoir sa plateforme de revendications. Ce mouvement de débrayage a été décidé lors d'une assemblée générale ayant regroupé les représentants des syndicats, des travailleurs et des étudiants, selon le coordinateur national du Cnes, Abdelhafid Milat, lors d'une réunion tenue, ce dimanche, à Alger. M. Milat fait endosser l'entière responsabilité des blocages qui peuvent survenir par la suite au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le Cnes réclame la révision du statut particulier de l'enseignant chercheur, l'accélération des projets de construction de logements et l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants, comme la question de la revalorisation salariale ou encore la débureaucratisation de l'université. Il dénonce également la fuite en avant du ministère à travers le non-respect de ses promesses et de sa recherche à gagner du temps en négligeant les propositions du Cnes. Le Conseildénonce aussi "les recteurs et les doyens qui ont fait de l'improvisation et la non application des lois un mode de gestion, ce qui a eu une influence néfaste sur l'université". Abdelhafid Milat a, entre autres, déploré la chasse aux sorcières à l'encontre des enseignants, en général et les syndicalistes en particulier, citant le cas de certains départements sous le coup de poursuites judiciaires.Il évoque également la situationprécaire des 40.000 enseignants universitaires et réaffirme son engagement irrévocable à ne pas céder ses droits légitimes. Ce mouvement de débrayage a été décidé lors d'une assemblée générale ayant regroupé les représentants des syndicats, des travailleurs et des étudiants, selon le coordinateur national du Cnes, Abdelhafid Milat, lors d'une réunion tenue, ce dimanche, à Alger. M. Milat fait endosser l'entière responsabilité des blocages qui peuvent survenir par la suite au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le Cnes réclame la révision du statut particulier de l'enseignant chercheur, l'accélération des projets de construction de logements et l'amélioration des conditions socioprofessionnelles des enseignants, comme la question de la revalorisation salariale ou encore la débureaucratisation de l'université. Il dénonce également la fuite en avant du ministère à travers le non-respect de ses promesses et de sa recherche à gagner du temps en négligeant les propositions du Cnes. Le Conseildénonce aussi "les recteurs et les doyens qui ont fait de l'improvisation et la non application des lois un mode de gestion, ce qui a eu une influence néfaste sur l'université". Abdelhafid Milat a, entre autres, déploré la chasse aux sorcières à l'encontre des enseignants, en général et les syndicalistes en particulier, citant le cas de certains départements sous le coup de poursuites judiciaires.Il évoque également la situationprécaire des 40.000 enseignants universitaires et réaffirme son engagement irrévocable à ne pas céder ses droits légitimes.