A la faveur du premier panel organisé hier en marge de la foire de la production nationale, sous le thème « Comment faciliter l'acte de l'exportation », le ministre du Commerce, Mohamed Benmaradi, a convié les exportateurs potentiels à placer sur les marchés extérieurs des produits compétitifs. A la faveur du premier panel organisé hier en marge de la foire de la production nationale, sous le thème « Comment faciliter l'acte de l'exportation », le ministre du Commerce, Mohamed Benmaradi, a convié les exportateurs potentiels à placer sur les marchés extérieurs des produits compétitifs. Benmeradi a insisté sur la nécessité de réussir la mise en place d'une stratégie d'exportation, déplorant que les opérations d'exportations restent timides. Et pour cause, «les entreprises nationales n'ont pas de souffle pour perpétuer leurs actions d'exportations », at- il noté, soulignant que cette activité manque de professionnalisme, déplorant même le fait qu'elle soit entachée par le phénomène de la surfacturation. Il a fait savoir que son département a eu recours à une expertise internationale en vue d'identifier les véritables obstacles bloquant les exportations hors hydrocarbures. « Pour faire face à la conjoncture actuelle il est impératif de booster nos exportations », a-t-il relevé. Pour cela, le ministre a appelé les entreprises à se mettre à niveau des standards internationaux, de proposer des produits en quantité mais surtout de qualité. Les entreprises nationales devront, à ses yeux, diversifier leur production d'abord pour répondre aux besoins domestiques avant de passer au cap de l'exportation. Concernant les dernières mesures pour le relèvement des droits de douanes il a indiqué que le décret exécutif relatif à la mesure de suspension de 851 produits de la liste des importations sera signée par le Premier ministre au lendemain de la promulgation de la loi des finances pour qu'il prenne effet le 1er janvier. Benmeradi a ajouté qu'une évaluation trimestrielle est prévue pour établir un état des lieux sur l'application de cette mesure, pour éventuellement l'actualiser et y apporter les correctifs, si nécessaire. a ainsi cité entre autres les secteurs de l'électroménager, de la téléphonie, de l'automobile et certains produits cosmétiques. « Nous avons eu des engagements par ces filières pour assurer la couverture du marché national », a-t-il indiqué, annonçant que son département procédera dés l'entame de la nouvelle année à la signature d'un décret qui portera sur la protection et la sauvegarde de la production nationale. Répondant à certaines préoccupations des entreprises exportatrices, le ministre a souligné que l'objectif du gouvernement à ravers les différentes politiques appliquées est de limiter au maximum la facture des importations. Il a fait savoir que la mesure du glissement du dinar à 20% en 2014 a permis d'enregistrer une baisse de 15% des importations , le système des licences qui selon lui a été fortement critiqué a permis quant à lui, de baisser la de 50%. Pourquoi donc le suspendre ? « Les licences ont été délivrées en toute transparence sauf qu'elles restent critiquables. Certes, les résultats obtenus en termes de réduction des importations sont bons mais cela a entraîné parfois des pénuries et une hausse des prix », a-t-il signalé. Par ailleurs, Le ministre du Commerce Mohamed Benmaradi a estimé que la politique des investissements directs étrangers (IDE) « mérite d'être revisitée ». « Il s'agira de chercher de nouvelles pistes pour attirer encore plus d'IDE, notamment ceux qui sont susceptibles de générer de l'exportation. Nous avons remarqué que dans la région Maghreb et du Moyen-Orient l'Algérie n' pas su attirer les invest ssements », a souligné leministre. Benmeradi a insisté sur la nécessité de réussir la mise en place d'une stratégie d'exportation, déplorant que les opérations d'exportations restent timides. Et pour cause, «les entreprises nationales n'ont pas de souffle pour perpétuer leurs actions d'exportations », at- il noté, soulignant que cette activité manque de professionnalisme, déplorant même le fait qu'elle soit entachée par le phénomène de la surfacturation. Il a fait savoir que son département a eu recours à une expertise internationale en vue d'identifier les véritables obstacles bloquant les exportations hors hydrocarbures. « Pour faire face à la conjoncture actuelle il est impératif de booster nos exportations », a-t-il relevé. Pour cela, le ministre a appelé les entreprises à se mettre à niveau des standards internationaux, de proposer des produits en quantité mais surtout de qualité. Les entreprises nationales devront, à ses yeux, diversifier leur production d'abord pour répondre aux besoins domestiques avant de passer au cap de l'exportation. Concernant les dernières mesures pour le relèvement des droits de douanes il a indiqué que le décret exécutif relatif à la mesure de suspension de 851 produits de la liste des importations sera signée par le Premier ministre au lendemain de la promulgation de la loi des finances pour qu'il prenne effet le 1er janvier. Benmeradi a ajouté qu'une évaluation trimestrielle est prévue pour établir un état des lieux sur l'application de cette mesure, pour éventuellement l'actualiser et y apporter les correctifs, si nécessaire. a ainsi cité entre autres les secteurs de l'électroménager, de la téléphonie, de l'automobile et certains produits cosmétiques. « Nous avons eu des engagements par ces filières pour assurer la couverture du marché national », a-t-il indiqué, annonçant que son département procédera dés l'entame de la nouvelle année à la signature d'un décret qui portera sur la protection et la sauvegarde de la production nationale. Répondant à certaines préoccupations des entreprises exportatrices, le ministre a souligné que l'objectif du gouvernement à ravers les différentes politiques appliquées est de limiter au maximum la facture des importations. Il a fait savoir que la mesure du glissement du dinar à 20% en 2014 a permis d'enregistrer une baisse de 15% des importations , le système des licences qui selon lui a été fortement critiqué a permis quant à lui, de baisser la de 50%. Pourquoi donc le suspendre ? « Les licences ont été délivrées en toute transparence sauf qu'elles restent critiquables. Certes, les résultats obtenus en termes de réduction des importations sont bons mais cela a entraîné parfois des pénuries et une hausse des prix », a-t-il signalé. Par ailleurs, Le ministre du Commerce Mohamed Benmaradi a estimé que la politique des investissements directs étrangers (IDE) « mérite d'être revisitée ». « Il s'agira de chercher de nouvelles pistes pour attirer encore plus d'IDE, notamment ceux qui sont susceptibles de générer de l'exportation. Nous avons remarqué que dans la région Maghreb et du Moyen-Orient l'Algérie n' pas su attirer les invest ssements », a souligné leministre.