La ministre de l'éducation, invitée hier de la chaîne1 de la radio, a parlé de "situation pourrie"-, s'agissant de la situation qui prévaut dans la wilaya de Bejaïa, dont une délégation syndicale du Cnapeste a été reçue au ministère. La ministre de l'éducation, invitée hier de la chaîne1 de la radio, a parlé de "situation pourrie"-, s'agissant de la situation qui prévaut dans la wilaya de Bejaïa, dont une délégation syndicale du Cnapeste a été reçue au ministère. Mais la ministre de l'Education a surtout axé son propos sur la situation du secteur, à l'échelle nationale, accusant le Cnapeste d'"ignorer le B. A. Ba du code du travail". Egrenant ses critiques contre ce syndicat, elle l'accuse aussi de "pratiquer le mensonge et la désinformation", affirmant que "la procédure de licenciement des enseignants grévistes est lancée par ses services." Mais en dépit de cette situation d'impasse, la ministre de l'Education affirme que "les portes du dialogue avec le Cnapeste restent ouvertes". Elle révèle, au passage, que des enseignants vacataires appelés à la rescousse pour remplacer les grévistes ont fait l'objet d'agressions de la part de certains élèves instrumentalisés par les professeurs grévistes. Les chefs des services sont également pointés du doigt par la ministre qui leur reproche d'agir selon "un agenda du syndicat, loin de toute neutralité" La Fédération des associations des parents s'en remet au président Bouteflika Ainsi, la situation dans le secteur de l'Education ressemble à une bouteille à encre où il est difficile de voir clair, surtout avec la décision de cinq autres syndicats (UNPPEF, Snapest, FNTE, Satef et Cla de prendre le train de la grève. Devant cette situation d'impasse, la Fédération nationale des associations de parents d'élèves,présidée par Djamila Khiar, compte prendre une nouvelle initiative en convoquant uneréunion nationale les 7, 8 et 9 février à Mostaganem. Réunion qui regroupera lesreprésentants de la Fédération et aussi les coordinateurs régionaux, qui auront à examiner la situation qualifiée de "dangereuse" par Mme Khiar. "Nous allons demander au président de la République de déclarer l'Education comme un secteur de ouveraineté, où les grèves seront interdites, comme nous avons déjà demandé à la ministre de l'Education de trouver des appuis juridiques pour rendre illégales les grèves dans l'Education afin de soustraire les enfants au chantage des syndicats". Au passage, Mme Khiar a démenti l'information selon laquelle les fédérations de parents d'élèves seraient enconcertation pour organiser une manifestation publique, afin d'exiger des syndicats la reprise des cours. S'agissant de la situation globale, notre interlocutrice explique qu'elle fait l'objet d'un suivi quotidien au niveau local, où les choses différent d'une wilaya à une autre En ce qui concerne le cas spécifique de Blida, où la grève dure depuis trois mois, Mme Khiar explique que "le problème posé n'a aucun fondement socio-professionnel, ni pédagogique, c'est un problème relationnel entre un syndicaliste du Cnapeste et un enseignant qui aurait pu trouver un règlement à l'amiable". Mais la ministre de l'Education a surtout axé son propos sur la situation du secteur, à l'échelle nationale, accusant le Cnapeste d'"ignorer le B. A. Ba du code du travail". Egrenant ses critiques contre ce syndicat, elle l'accuse aussi de "pratiquer le mensonge et la désinformation", affirmant que "la procédure de licenciement des enseignants grévistes est lancée par ses services." Mais en dépit de cette situation d'impasse, la ministre de l'Education affirme que "les portes du dialogue avec le Cnapeste restent ouvertes". Elle révèle, au passage, que des enseignants vacataires appelés à la rescousse pour remplacer les grévistes ont fait l'objet d'agressions de la part de certains élèves instrumentalisés par les professeurs grévistes. Les chefs des services sont également pointés du doigt par la ministre qui leur reproche d'agir selon "un agenda du syndicat, loin de toute neutralité" La Fédération des associations des parents s'en remet au président Bouteflika Ainsi, la situation dans le secteur de l'Education ressemble à une bouteille à encre où il est difficile de voir clair, surtout avec la décision de cinq autres syndicats (UNPPEF, Snapest, FNTE, Satef et Cla de prendre le train de la grève. Devant cette situation d'impasse, la Fédération nationale des associations de parents d'élèves,présidée par Djamila Khiar, compte prendre une nouvelle initiative en convoquant uneréunion nationale les 7, 8 et 9 février à Mostaganem. Réunion qui regroupera lesreprésentants de la Fédération et aussi les coordinateurs régionaux, qui auront à examiner la situation qualifiée de "dangereuse" par Mme Khiar. "Nous allons demander au président de la République de déclarer l'Education comme un secteur de ouveraineté, où les grèves seront interdites, comme nous avons déjà demandé à la ministre de l'Education de trouver des appuis juridiques pour rendre illégales les grèves dans l'Education afin de soustraire les enfants au chantage des syndicats". Au passage, Mme Khiar a démenti l'information selon laquelle les fédérations de parents d'élèves seraient enconcertation pour organiser une manifestation publique, afin d'exiger des syndicats la reprise des cours. S'agissant de la situation globale, notre interlocutrice explique qu'elle fait l'objet d'un suivi quotidien au niveau local, où les choses différent d'une wilaya à une autre En ce qui concerne le cas spécifique de Blida, où la grève dure depuis trois mois, Mme Khiar explique que "le problème posé n'a aucun fondement socio-professionnel, ni pédagogique, c'est un problème relationnel entre un syndicaliste du Cnapeste et un enseignant qui aurait pu trouver un règlement à l'amiable".