C'est une décision historique que vient de prendre, le Conseil constitutionnel français, selon les médias français, d'étendre le droit à des pensions de victimes d'actes de violence à toutes les personnes qui résidaient en Algérie pendant la guerre de Libération algérienne (1954-1962) et ce, abstraction faite de leur nationalité. C'est une décision historique que vient de prendre, le Conseil constitutionnel français, selon les médias français, d'étendre le droit à des pensions de victimes d'actes de violence à toutes les personnes qui résidaient en Algérie pendant la guerre de Libération algérienne (1954-1962) et ce, abstraction faite de leur nationalité. En clair, des citoyens algériens d'origine française qui ont soutenu la Révolution algérienne et lutté contre le colonialisme vont être enfin reconnus comme victimes de violence. Le mot n'est certes pas fort mais s'il s'agit d'une belle victoire symbolique pour des dizaines et peut être des centaines d'Algériens français de souche qui sont morts ou violentés pour que l'Algérie recouvre sa liberté et son indépendante. En effet, les membres du Conseil constitutionnel, la plus haute instance judiciaire française, ont, d'après le quotidien français Le Figaro, censuré les mots «de nationalité française» qui réservaient ces pensions uniquement aux victimes françaises. Pour eux, le législateur, enrédigeant la loi du 31 juillet1963 sur l'indemnisation des personnes de nationalité française, victimes de dommages physiques subis en Algérie, «ne pouvait, sans méconnaître le principe d'égalité devant laloi, établir (...) une différence de traitement entre les victimesfrançaises et celles, de nationalité étrangère, qui résidaient sur le territoire français au momentdu dommage qu'elles ont subi ». Du coup des héros algériens comme Maurice Audin vont désormais être réhabilités etindemnisés par la France. Cette décision du Conseil constitutionnel français s'inscrit dans la vision novatrice etlucide du jeune président français Emmanuel Macron lequel a mainte fois exprimé savolonté de tourner la page sombre de la «mémoire de la Guerre d'Algérie». Macron s'étaitengagé à reconnaitre expressément les crimes commis par l'armée coloniale française entre 1954 et 1962 sur le territoire algérien. Il y a une année, et plein campagne pour l'Elysée, il n'avait pas hésité à qualifier le système colonial de «crime contre l'humanité» etn avait même évoqué la nécessitéde demander pardon à ceux qui en avaient souffert. Il y a quelques jours, le député et mathématicien français Cedric Villani a déclaré, rapporte Le Figaro, que le président français avait évoqué avec lui sa conviction que Maurice Audin, un membre du Parti communiste algérien mort en1957, a été assassiné par les soldats français. La décision du Conseil constitutionnel semble donc aller dans ce sens. En clair, des citoyens algériens d'origine française qui ont soutenu la Révolution algérienne et lutté contre le colonialisme vont être enfin reconnus comme victimes de violence. Le mot n'est certes pas fort mais s'il s'agit d'une belle victoire symbolique pour des dizaines et peut être des centaines d'Algériens français de souche qui sont morts ou violentés pour que l'Algérie recouvre sa liberté et son indépendante. En effet, les membres du Conseil constitutionnel, la plus haute instance judiciaire française, ont, d'après le quotidien français Le Figaro, censuré les mots «de nationalité française» qui réservaient ces pensions uniquement aux victimes françaises. Pour eux, le législateur, enrédigeant la loi du 31 juillet1963 sur l'indemnisation des personnes de nationalité française, victimes de dommages physiques subis en Algérie, «ne pouvait, sans méconnaître le principe d'égalité devant laloi, établir (...) une différence de traitement entre les victimesfrançaises et celles, de nationalité étrangère, qui résidaient sur le territoire français au momentdu dommage qu'elles ont subi ». Du coup des héros algériens comme Maurice Audin vont désormais être réhabilités etindemnisés par la France. Cette décision du Conseil constitutionnel français s'inscrit dans la vision novatrice etlucide du jeune président français Emmanuel Macron lequel a mainte fois exprimé savolonté de tourner la page sombre de la «mémoire de la Guerre d'Algérie». Macron s'étaitengagé à reconnaitre expressément les crimes commis par l'armée coloniale française entre 1954 et 1962 sur le territoire algérien. Il y a une année, et plein campagne pour l'Elysée, il n'avait pas hésité à qualifier le système colonial de «crime contre l'humanité» etn avait même évoqué la nécessitéde demander pardon à ceux qui en avaient souffert. Il y a quelques jours, le député et mathématicien français Cedric Villani a déclaré, rapporte Le Figaro, que le président français avait évoqué avec lui sa conviction que Maurice Audin, un membre du Parti communiste algérien mort en1957, a été assassiné par les soldats français. La décision du Conseil constitutionnel semble donc aller dans ce sens.