Et alors que la scène sociale est en ébullition, d'aucuns ont remarquél'absence totale du plus grand syndicat du pays : l'UGTA Et alors que la scène sociale est en ébullition, d'aucuns ont remarquél'absence totale du plus grand syndicat du pays : l'UGTA La centrale syndicale s'est en effet totalement effacée de l'échiquier au moment où des syndicats autonomesont initié des mouvements deprotestations pour revendiquerl'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. Rien, ainsi, n'est venu mettre fin à cette éclipse de l'UGTA qui dure depuis des semaines. Face aux grèves qui secouentles secteurs de la Santé et de l'Education nationale, l'UGTA est resté de marbre. Aucune réaction, aucune déclaration etle chef de file de la centrale syndicale est aux abonnés absents. A croire que le syndicata changé de vocation et n'est plus, par voie de conséquence, un défenseur des travailleurs et des fonctionnaires. En restant de marbre le syndicat suscite moult interrogations sur son attitude. Pourquoi cette position ? Où est passé le secrétaire général,Abdelmadjid Sidi Saïd ? Que signifie ce silence ? Autant dequestions qui restent sans réponse. Mais est-ce une surprise ? Assurément non. Cen'est effectivement pas unepremière. L'UGTA s'est déjà distingué par le passé par despositions similaires. On le sait le syndicat est très circonspect, pour ne pas dire autre chose, dès lors qu'il s'agit des syndicats autonomes. Tout ce qui est entrepris par les syndicats autonomes, notamment l'organisation de mouvements dedébrayage, a toujours été très mal vu par la centrale syndicale. Voire même combattu. Les exemples sont en effet légion où l'UGTA et son chef de file, Abdelmadjid Sidi Saïd, ont eu à adopter des attitudes franchement négatives et hostiles aux actions de protestations des syndicats autonomes.Sidi Saïd ne s'est jamaisembarrassé pour brocarder les syndicats autonomes en n'hésitantpas à les fustiger à tout va. Il s'est de tout temps rangé aux thèses du gouvernementlaissant observateurs et analystes stupéfaits tant les propos ne souffraient d'aucune Lorsque les syndicatsautonomes ont "guerroyé" contre la loi portant sur 'annulation de la retraite anticipée qui a fait couler tant d'encre Sidi Saïd ne s'est pas gêné pour choisir son camp. En effet, et alors que les syndicats autonomes ont initié des grèves pour amener le gouvernement à revoir sa copie,l'UGTA n'a pas du tout hésité à tirer à boulets rouges sureux. Le Syndicat a même faitcampagne contre les syndicatsautonomes. "Quand l'UGTA grève, où étaient-ils ? Il y en a qui n'étaient pas nés ou qui dormaient, l'UGTA a le de la grève et maintenant celui du dialogue" diraSidi Saïd alors que le bras-defer les grévistes et le gouvernementbattait son plein. "L'anarchie ne va pas apporter grand-chose, ce n'est pas ça, le leadership du populisme n'apporte rien..." a-t-il encoreajouté. des propos qui résument toute la pensée de l'UGTA vis-à-vis des syndicats autonomes et qui confirment l'hostilité viscérale qu'il leur voue. Sidi Saïd faisait corps avec l'attitude du gouvernement dont il épousait les thèses sans sourciller. Pas plus tard qu'avant-hier le Premier ministre a utilisé des mots semblables à ceux prononcés par Sidi Saïd. De Biskra, où il animait un meeting célébranle 21e anniversaire de la création RND, Ahmed Ouyahiaa déclaré qu'"il est temps que le train de l'anarchie s'arrête". La similitude des mots est très significative de l'alliance desdeux camps. Signataire du pacte économique et social avec le gouvernement et le Sidi Saïd a, depuis lors, fait l'impasse sur toute action de protestation. L'UGTA se contente juste de cautionner les positions du gouvernement en prenant le soin, toutefois, de mettre les formes pour préserver le peu de qui lui reste. Car en termes de crédibilité et de représentativité l'UGTA, qui préfère adopter un profil bas, aperdu du terrain au profit dessyndicats autonomes. La centrale syndicale s'est en effet totalement effacée de l'échiquier au moment où des syndicats autonomesont initié des mouvements deprotestations pour revendiquerl'amélioration de leurs conditions socio-professionnelles. Rien, ainsi, n'est venu mettre fin à cette éclipse de l'UGTA qui dure depuis des semaines. Face aux grèves qui secouentles secteurs de la Santé et de l'Education nationale, l'UGTA est resté de marbre. Aucune réaction, aucune déclaration etle chef de file de la centrale syndicale est aux abonnés absents. A croire que le syndicata changé de vocation et n'est plus, par voie de conséquence, un défenseur des travailleurs et des fonctionnaires. En restant de marbre le syndicat suscite moult interrogations sur son attitude. Pourquoi cette position ? Où est passé le secrétaire général,Abdelmadjid Sidi Saïd ? Que signifie ce silence ? Autant dequestions qui restent sans réponse. Mais est-ce une surprise ? Assurément non. Cen'est effectivement pas unepremière. L'UGTA s'est déjà distingué par le passé par despositions similaires. On le sait le syndicat est très circonspect, pour ne pas dire autre chose, dès lors qu'il s'agit des syndicats autonomes. Tout ce qui est entrepris par les syndicats autonomes, notamment l'organisation de mouvements dedébrayage, a toujours été très mal vu par la centrale syndicale. Voire même combattu. Les exemples sont en effet légion où l'UGTA et son chef de file, Abdelmadjid Sidi Saïd, ont eu à adopter des attitudes franchement négatives et hostiles aux actions de protestations des syndicats autonomes.Sidi Saïd ne s'est jamaisembarrassé pour brocarder les syndicats autonomes en n'hésitantpas à les fustiger à tout va. Il s'est de tout temps rangé aux thèses du gouvernementlaissant observateurs et analystes stupéfaits tant les propos ne souffraient d'aucune Lorsque les syndicatsautonomes ont "guerroyé" contre la loi portant sur 'annulation de la retraite anticipée qui a fait couler tant d'encre Sidi Saïd ne s'est pas gêné pour choisir son camp. En effet, et alors que les syndicats autonomes ont initié des grèves pour amener le gouvernement à revoir sa copie,l'UGTA n'a pas du tout hésité à tirer à boulets rouges sureux. Le Syndicat a même faitcampagne contre les syndicatsautonomes. "Quand l'UGTA grève, où étaient-ils ? Il y en a qui n'étaient pas nés ou qui dormaient, l'UGTA a le de la grève et maintenant celui du dialogue" diraSidi Saïd alors que le bras-defer les grévistes et le gouvernementbattait son plein. "L'anarchie ne va pas apporter grand-chose, ce n'est pas ça, le leadership du populisme n'apporte rien..." a-t-il encoreajouté. des propos qui résument toute la pensée de l'UGTA vis-à-vis des syndicats autonomes et qui confirment l'hostilité viscérale qu'il leur voue. Sidi Saïd faisait corps avec l'attitude du gouvernement dont il épousait les thèses sans sourciller. Pas plus tard qu'avant-hier le Premier ministre a utilisé des mots semblables à ceux prononcés par Sidi Saïd. De Biskra, où il animait un meeting célébranle 21e anniversaire de la création RND, Ahmed Ouyahiaa déclaré qu'"il est temps que le train de l'anarchie s'arrête". La similitude des mots est très significative de l'alliance desdeux camps. Signataire du pacte économique et social avec le gouvernement et le Sidi Saïd a, depuis lors, fait l'impasse sur toute action de protestation. L'UGTA se contente juste de cautionner les positions du gouvernement en prenant le soin, toutefois, de mettre les formes pour préserver le peu de qui lui reste. Car en termes de crédibilité et de représentativité l'UGTA, qui préfère adopter un profil bas, aperdu du terrain au profit dessyndicats autonomes.