La "Russie est prête à développer la coopération avec la Ligue arabe afin d'assurer la sécurité régionale. Ensemble, elles peuvent contribuer à l'intensificationdu règlement politique et de la reconstruction en Syrie et en Irak", a noté le Président russe. La "Russie est prête à développer la coopération avec la Ligue arabe afin d'assurer la sécurité régionale. Ensemble, elles peuvent contribuer à l'intensificationdu règlement politique et de la reconstruction en Syrie et en Irak", a noté le Président russe. Vingt-quatre heures après les frappes occidentalescontre la Syrie, l'Arabie saouditea accueilli le sommet annuel de la Liguedes Etats arabes. Le Président russe aadressé un télégramme à ce propos aux membres de l'organisation régionale."La Russie est prête à développer la coopérationavec la Ligue arabe afin d'assurer la sécurité régionale. J'espère que dans lesconditions qui se développeront après ladéfaite des principales forces de Daech enSyrie et en Irak, nous contribueronsensemble à intensifier les processus derèglement politique et de reconstruction d'après-conflit dans ces pays", est-il indiquédans le message du Président. "Votre réunion se tient dans le contexte d'une situation très difficile dans la région du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord.Les conflits armés en Syrie, en Irak, enLibye et au Y émen continuent d'emporter des vies humaines, accompagnés d'une forte détérioration de la situation socioéconomique", a souligné Vladimir Poutine. Et d'ajouter : "Ces défis exigent des efforts collectifs coordonnés de la part de la communauté internationale et augmentent indubitablement la popularité des structures multilatérales comme la Ligue arabe. En même temps, selon Vladimir Poutine, "il est nécessaire de poursuivre la lutte contre les groupes terroristes, tout en respectant strictement la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats arabes". Le 29e sommet arabe se réunit 24 heures après que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé des frappes ciblées contre des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles de croisière, dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs. L'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles. Suspendue par la majorité qualifiée des pays en 2011, la Syrie ne participe pas au sommet. Macron refuse de fournir à Poutine les détails sur l'attaque chimique présumée Vladimir Poutine a demandé à Emmanuel Macron de lui communiquer les informationsdont il dispose sur l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma, mais a reçu une fin de non-recevoir de sa part, a fait savoir le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Emmanuel Macron a refusé de fournir à Vladimir Poutine les informations qu'il détient sur l'attaque chimique présumée à Douma, ville de la banlieue est de Damas, a déclaré le chef de la Diplomatie russe lors de la 26e assemblée du Conseil pour la politique de sécurité et de défense de la Fédération de Russie. Le chef de la diplomatie russe a, par ailleurs, fait savoir que Vladimir Poutine avait proposé à son homologue français d'envoyer des experts français à Douma, mais, finalement, aucun représentant de la partie française n'a contacté le ministère russe de la Défense: "Au cours de la conversation [téléphonique d'hier entre Macron et Poutine, ndlr], notre Président s'est référé aux affirmations publiques du chef de l'Etat français sur l'existence de ces faits et lui a demandé de les lui communiquer parce que si c'était vrai, nous aurions été les premiers à vouloir mettre fin à une activité illégale de recours aux armes chimiques", a expliqué Sergueï Lavrov. "Leur réponse est identique: nous ne pouvons pas fournir ces données parce que c'est un secret et, en plus, ce n'est pas notre secret", a déclaré Sergueï Lavrov. Le ministre russe des Affaires étrangères a également fait savoir que, trois jours avant l'attaque, un représentant des Etats-Unis s'était adressé à la Russie concernant l'envoi d'experts en armes chimiques en Syrie mais qu'il n'avait pas donné suite. "Il s'agit de savoir comment nos partenaires occidentaux expliquent leurs actions totalement illicites et inacceptables. Et le Président américain, et la Première ministre britannique, et le Président français ont déclaré avoir connaissance de faits irréfutables sur le recours aux armes chimiques à Douma, premièrement, et, deuxièmement, sur ce que ce n'était personne d'autre que Bachar al-Assad qui avait donné l'ordre d'en faire usage", a déclaré Sergueï Lavrov. Et de conclure: "Concernant la ville syrienne de Douma, il y a des faits irréfutables", nous dit-on pour justifier les frappes effectuées. "A part des mentions dans des médias, sur des réseaux sociaux et une vidéo, bien ridicule selon les spécialistes, il n'y a rien d'autre", a conclu Sergueï Lavrov. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles (l'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs, d'après le ministère russe de la Défense. Moscou a violemment fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les Etats- Unis laissaient faire les terroristes en Syrie. La Russie a également annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu. Moscou fournit les preuvesn de la mise en scène Le ministère russe de la Défense a présenté, lors d'un briefing, les preuves attestant que l'attaque présumée dans la ville syrienne de Douma avait été mise en scène. Le ministère russe de la Défense a réussi à retrouver les participants au tournage de la vidéo de l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma et à recueillir leurs témoignages, a déclaré Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. Selon lui, il s'agit de deux médecins qui travaillent dans un hôpital local, aux urgences. Igor Konachenkov a en outre faitsavoir que la vidéo de l'attaque chimiqueprésumée à Douma avait été filmée dans un hôpital local. D'après les dires du porteparole de la Défense russe, les "victimes" de l'attaque présumée à Douma n'avaient pas de traces de l'attaque par produits chimiques toxiques. Ils ont confié au ministère russe de la Défense comment s'est fait le tournage de cette vidéo. "Nous avons réussi à trouver les participants du tournage de cette vidéo et à les interroger. Aujourd'hui nous présentons l'interview de ces personnes. Les habitants de Douma ont raconté en détail comment s'est faite la mise en place du tournage et à quels épisodes ils ont eux-mêmes participé." Halil Ajij, étudiant en médecin qui travaille à l'hôpital central de Douma, aux urgences, a confié que, lorsque le 8 avril un immeuble a été bombardé en ville et un incendie s'est déclaré à l'intérieur du bâtiment, ils ont apporté les premiers soins. C'est alors qu'un homme que Halil Ajij ne connaissait pas, s'est présenté et a dit qu'il s'agissait d'une "attaque avec des substances toxiques" : "On a eu peur, des proches des blessés se sont mis à se verser de l'eau les uns sur les autres. Ceux qui n'avaient pas de formation médicale ont à vaporiser dans la bouche desenfants un remède contre l'asthme. Nous n'avons vu aucun patient présentant des symptômes d'intoxication par des substances chimiques." "On était filmé et il y a eu un homme qui est venu et qui s'est mis à crier que c'était une attaque chimique. Cet homme, étranger au service, disait que les gens avaient été victimes d'armes chimiques. Les gens ont eu peur etont commencé à se verser de l'eau les unssur les autres, à se faire des inhalations", aconfié un autre participant à la mise en scène de l'attaque présumée. Au cours des derniersjours, la situation en Syrie s'est sérieusementtendue. Les pays occidentaux soutiennentqu'une attaque chimique a eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photosde victimes de la prétendue attaque chimiqueà Douma publiées par les - Casques blancs - sur les réseaux sociaux. Moscou que l'objectif de ces informationsnmensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Vingt-quatre heures après les frappes occidentalescontre la Syrie, l'Arabie saouditea accueilli le sommet annuel de la Liguedes Etats arabes. Le Président russe aadressé un télégramme à ce propos aux membres de l'organisation régionale."La Russie est prête à développer la coopérationavec la Ligue arabe afin d'assurer la sécurité régionale. J'espère que dans lesconditions qui se développeront après ladéfaite des principales forces de Daech enSyrie et en Irak, nous contribueronsensemble à intensifier les processus derèglement politique et de reconstruction d'après-conflit dans ces pays", est-il indiquédans le message du Président. "Votre réunion se tient dans le contexte d'une situation très difficile dans la région du Proche-Orient et de l'Afrique du Nord.Les conflits armés en Syrie, en Irak, enLibye et au Y émen continuent d'emporter des vies humaines, accompagnés d'une forte détérioration de la situation socioéconomique", a souligné Vladimir Poutine. Et d'ajouter : "Ces défis exigent des efforts collectifs coordonnés de la part de la communauté internationale et augmentent indubitablement la popularité des structures multilatérales comme la Ligue arabe. En même temps, selon Vladimir Poutine, "il est nécessaire de poursuivre la lutte contre les groupes terroristes, tout en respectant strictement la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats arabes". Le 29e sommet arabe se réunit 24 heures après que les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont lancé des frappes ciblées contre des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles de croisière, dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs. L'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles. Suspendue par la majorité qualifiée des pays en 2011, la Syrie ne participe pas au sommet. Macron refuse de fournir à Poutine les détails sur l'attaque chimique présumée Vladimir Poutine a demandé à Emmanuel Macron de lui communiquer les informationsdont il dispose sur l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma, mais a reçu une fin de non-recevoir de sa part, a fait savoir le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov. Emmanuel Macron a refusé de fournir à Vladimir Poutine les informations qu'il détient sur l'attaque chimique présumée à Douma, ville de la banlieue est de Damas, a déclaré le chef de la Diplomatie russe lors de la 26e assemblée du Conseil pour la politique de sécurité et de défense de la Fédération de Russie. Le chef de la diplomatie russe a, par ailleurs, fait savoir que Vladimir Poutine avait proposé à son homologue français d'envoyer des experts français à Douma, mais, finalement, aucun représentant de la partie française n'a contacté le ministère russe de la Défense: "Au cours de la conversation [téléphonique d'hier entre Macron et Poutine, ndlr], notre Président s'est référé aux affirmations publiques du chef de l'Etat français sur l'existence de ces faits et lui a demandé de les lui communiquer parce que si c'était vrai, nous aurions été les premiers à vouloir mettre fin à une activité illégale de recours aux armes chimiques", a expliqué Sergueï Lavrov. "Leur réponse est identique: nous ne pouvons pas fournir ces données parce que c'est un secret et, en plus, ce n'est pas notre secret", a déclaré Sergueï Lavrov. Le ministre russe des Affaires étrangères a également fait savoir que, trois jours avant l'attaque, un représentant des Etats-Unis s'était adressé à la Russie concernant l'envoi d'experts en armes chimiques en Syrie mais qu'il n'avait pas donné suite. "Il s'agit de savoir comment nos partenaires occidentaux expliquent leurs actions totalement illicites et inacceptables. Et le Président américain, et la Première ministre britannique, et le Président français ont déclaré avoir connaissance de faits irréfutables sur le recours aux armes chimiques à Douma, premièrement, et, deuxièmement, sur ce que ce n'était personne d'autre que Bachar al-Assad qui avait donné l'ordre d'en faire usage", a déclaré Sergueï Lavrov. Et de conclure: "Concernant la ville syrienne de Douma, il y a des faits irréfutables", nous dit-on pour justifier les frappes effectuées. "A part des mentions dans des médias, sur des réseaux sociaux et une vidéo, bien ridicule selon les spécialistes, il n'y a rien d'autre", a conclu Sergueï Lavrov. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France ont attaqué dans la nuit du 13 au 14 avril des sites d'infrastructures militaires de la Syrie. Cette coalition tripartite a tiré 103 missiles (l'année dernière, l'aérodrome militaire syrien de Shayrat avait déjà été attaqué par 59 missiles) dont 71 ont été abattus à l'approche de leurs objectifs, d'après le ministère russe de la Défense. Moscou a violemment fustigé les frappes, affirmant que par leurs actions, les Etats- Unis laissaient faire les terroristes en Syrie. La Russie a également annoncé samedi convoquer une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'Onu. Moscou fournit les preuvesn de la mise en scène Le ministère russe de la Défense a présenté, lors d'un briefing, les preuves attestant que l'attaque présumée dans la ville syrienne de Douma avait été mise en scène. Le ministère russe de la Défense a réussi à retrouver les participants au tournage de la vidéo de l'attaque chimique présumée dans la ville syrienne de Douma et à recueillir leurs témoignages, a déclaré Igor Konachenkov, porte-parole du ministère russe de la Défense. Selon lui, il s'agit de deux médecins qui travaillent dans un hôpital local, aux urgences. Igor Konachenkov a en outre faitsavoir que la vidéo de l'attaque chimiqueprésumée à Douma avait été filmée dans un hôpital local. D'après les dires du porteparole de la Défense russe, les "victimes" de l'attaque présumée à Douma n'avaient pas de traces de l'attaque par produits chimiques toxiques. Ils ont confié au ministère russe de la Défense comment s'est fait le tournage de cette vidéo. "Nous avons réussi à trouver les participants du tournage de cette vidéo et à les interroger. Aujourd'hui nous présentons l'interview de ces personnes. Les habitants de Douma ont raconté en détail comment s'est faite la mise en place du tournage et à quels épisodes ils ont eux-mêmes participé." Halil Ajij, étudiant en médecin qui travaille à l'hôpital central de Douma, aux urgences, a confié que, lorsque le 8 avril un immeuble a été bombardé en ville et un incendie s'est déclaré à l'intérieur du bâtiment, ils ont apporté les premiers soins. C'est alors qu'un homme que Halil Ajij ne connaissait pas, s'est présenté et a dit qu'il s'agissait d'une "attaque avec des substances toxiques" : "On a eu peur, des proches des blessés se sont mis à se verser de l'eau les uns sur les autres. Ceux qui n'avaient pas de formation médicale ont à vaporiser dans la bouche desenfants un remède contre l'asthme. Nous n'avons vu aucun patient présentant des symptômes d'intoxication par des substances chimiques." "On était filmé et il y a eu un homme qui est venu et qui s'est mis à crier que c'était une attaque chimique. Cet homme, étranger au service, disait que les gens avaient été victimes d'armes chimiques. Les gens ont eu peur etont commencé à se verser de l'eau les unssur les autres, à se faire des inhalations", aconfié un autre participant à la mise en scène de l'attaque présumée. Au cours des derniersjours, la situation en Syrie s'est sérieusementtendue. Les pays occidentaux soutiennentqu'une attaque chimique a eu lieu le 7 avril dans la ville de Douma, près de la capitale syrienne. La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photosde victimes de la prétendue attaque chimiqueà Douma publiées par les - Casques blancs - sur les réseaux sociaux. Moscou que l'objectif de ces informationsnmensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures Damas a qualifié les accusations contre l'armée syrienne liées aux armes chimiques de peu convaincantes. La partie syrienne a plus d'une fois souligné que tout son arsenal chimique avait été évacué du pays en 2014 sous le contrôle de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC).