Dans sa croisade en faveur du 5e mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbas, semble bel et bien isolé. En tout cas, plusieurs figures de proue du parti ne partagent point sa ferveur et n'ont pas manqué de le désavouer publiquement. Dans sa croisade en faveur du 5e mandat pour le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, le secrétaire général du FLN, Djamal Ould Abbas, semble bel et bien isolé. En tout cas, plusieurs figures de proue du parti ne partagent point sa ferveur et n'ont pas manqué de le désavouer publiquement. C' est le cas, notamment, de l'ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Bellkhadem, et de l'ancien présidentde l‘APN, Abdelaziz Ziari. Ces deux poidslourds de l'ex-parti unique ont, en effet,clairement signifié leur opposition au forcing exercé par Ould Abbas. « Il est prématuré de parler du 5e mandat », a, en effet, indiqué Belkhadem. Ce dernier, qui s'exprimait à partir de la ville de Khemis Miliana, où il était invité par une association religieuse, a aussi souligné « qu'il estde notre devoir de s'intéresser à ce quipréoccupe les Algériens surtout ces derniersjours, où il est question de l'accident d'avion qui a endeuillé tout le pays ».L'ancien secrétaire général du FLN, dont l'animosité avec Ould Abbas est lusqu'avérée, a déclaré qu'il n'accorde aucunintérêt à ce qui se dit à propos de cettequestion du 5e mandat. Un cinglant désaveu à Djamal Ould Abbas qui a fait de la question du 5e mandat un cheval debataille politique, car il ne rate aucuneoccasion pour se présenter comme étant lechantre de la poursuite de la mission duprésident Bouteflika à la tête de l'Etat.Abdelaziz Ziari n'est pas en reste et s'est,lui aussi, clairement positionné contrel'actuel chef de file du FLN. « Je peuxvous affirmer qu'il n'est pas mandaté.Cette annonce n'étonne personnepuisqu'elle est parfaitement conforme aupersonnage. Faisant face à des mouvementsde contestation au sein du parti, lesecrétaire général lance, à travers cette annonce, une sorte d'appel au secours au chef de l'Etat. C'est aussi simple », a-t-il indiqué avant-hier jeudi lorsqu'il a été interrogé par un journal électronique sur la déclaration d'Ould Abbas selon laquelle Bouteflika sera le candidat du parti lors des élections présidentielles de 2019. Ziari fait ainsi preuve d'un grand dédain à l'égard d'Ould Abbas et de ses coquetteries politiques. Preuve qu'il ne le supporte pas du tout. L'ancien président de l'APN et exmembre du bureau politique appelle de tous ses voeux le président Bouteflika, qui est rappelons le président du parti, pour convoquer un congrès. « Ce congrès viendrait mettre à plat tous les problèmes qui n'ont pas été résolus en particulier ceux liés à la légitimité de sa direction et à la nécessité de s'orienter vers une nouvelle étape historique afin de devenir un parti de pouvoir et non un parti du pouvoir », a précisé Ziari. Une proposition qui, si elle est retenue, ébranlerait le pouvoir d'Ould Abbas qui fait face à la montée en puissance de tous ses détracteurs qui l'accusentd'avoir retarder la tenue de la session du comité central du parti. Mais Djamel Ould Abbas semble plus préoccupé par la question du 5e mandat. Il y a une dizaine de jours, il a annoncé en grande pompe que le parti demande au Président Bouteflika de présenter sa candidature lors des présidentielles de 2019. Ses multiples fuites en avant risquent de lui coûter son poste, et d'ailleurs des membres du comité central comptent présenter une motion de défianceà son égard lo s de la prochaine session C' est le cas, notamment, de l'ancien secrétaire général du parti, Abdelaziz Bellkhadem, et de l'ancien présidentde l‘APN, Abdelaziz Ziari. Ces deux poidslourds de l'ex-parti unique ont, en effet,clairement signifié leur opposition au forcing exercé par Ould Abbas. « Il est prématuré de parler du 5e mandat », a, en effet, indiqué Belkhadem. Ce dernier, qui s'exprimait à partir de la ville de Khemis Miliana, où il était invité par une association religieuse, a aussi souligné « qu'il estde notre devoir de s'intéresser à ce quipréoccupe les Algériens surtout ces derniersjours, où il est question de l'accident d'avion qui a endeuillé tout le pays ».L'ancien secrétaire général du FLN, dont l'animosité avec Ould Abbas est lusqu'avérée, a déclaré qu'il n'accorde aucunintérêt à ce qui se dit à propos de cettequestion du 5e mandat. Un cinglant désaveu à Djamal Ould Abbas qui a fait de la question du 5e mandat un cheval debataille politique, car il ne rate aucuneoccasion pour se présenter comme étant lechantre de la poursuite de la mission duprésident Bouteflika à la tête de l'Etat.Abdelaziz Ziari n'est pas en reste et s'est,lui aussi, clairement positionné contrel'actuel chef de file du FLN. « Je peuxvous affirmer qu'il n'est pas mandaté.Cette annonce n'étonne personnepuisqu'elle est parfaitement conforme aupersonnage. Faisant face à des mouvementsde contestation au sein du parti, lesecrétaire général lance, à travers cette annonce, une sorte d'appel au secours au chef de l'Etat. C'est aussi simple », a-t-il indiqué avant-hier jeudi lorsqu'il a été interrogé par un journal électronique sur la déclaration d'Ould Abbas selon laquelle Bouteflika sera le candidat du parti lors des élections présidentielles de 2019. Ziari fait ainsi preuve d'un grand dédain à l'égard d'Ould Abbas et de ses coquetteries politiques. Preuve qu'il ne le supporte pas du tout. L'ancien président de l'APN et exmembre du bureau politique appelle de tous ses voeux le président Bouteflika, qui est rappelons le président du parti, pour convoquer un congrès. « Ce congrès viendrait mettre à plat tous les problèmes qui n'ont pas été résolus en particulier ceux liés à la légitimité de sa direction et à la nécessité de s'orienter vers une nouvelle étape historique afin de devenir un parti de pouvoir et non un parti du pouvoir », a précisé Ziari. Une proposition qui, si elle est retenue, ébranlerait le pouvoir d'Ould Abbas qui fait face à la montée en puissance de tous ses détracteurs qui l'accusentd'avoir retarder la tenue de la session du comité central du parti. Mais Djamel Ould Abbas semble plus préoccupé par la question du 5e mandat. Il y a une dizaine de jours, il a annoncé en grande pompe que le parti demande au Président Bouteflika de présenter sa candidature lors des présidentielles de 2019. Ses multiples fuites en avant risquent de lui coûter son poste, et d'ailleurs des membres du comité central comptent présenter une motion de défianceà son égard lo s de la prochaine session