L'Algérie a été placée à 136e position dans le classement mondial de la liberté de lapresse pour l'année 2018, publié hie parl'ONG internationale Reporters sansFrontières (RSF). Le pays perd deux placespar rapport au précédent classement publiél'an dernier.La 136e place de l'Algérie la positionne aumême niveau que son voisin le Maroc(135e), loin derrière la Tunisie (97e) maisdevant la Libye (167e). L'Algérie a été placée à 136e position dans le classement mondial de la liberté de lapresse pour l'année 2018, publié hie parl'ONG internationale Reporters sansFrontières (RSF). Le pays perd deux placespar rapport au précédent classement publiél'an dernier.La 136e place de l'Algérie la positionne aumême niveau que son voisin le Maroc(135e), loin derrière la Tunisie (97e) maisdevant la Libye (167e). "En Afrique du Nord, des cadres législatifs restrictifs, desentraves à l'exercice du journalisme sur leterrain, en particulier lors des manifestations,et les nombreux sujets tabous sontautant de contraintes qui empêchent lesjournalistes de remplir pleinement leur rôleet d'assurer une information indépendante,plurielle et libre", souligne RSF."En Algérie, les lignes rouges sont nombreuseset le simple fait d'évoquer des sujetstels que la corruption ou la santé du présidentpeut valoir aux journalistes leur lot demenaces, de cyberharcèlement et d'interpellations",affirme l'ONG de défense de laliberté de la presse. "Les dérives des autorités algériennes ne selimitent pas aux pratiques répressives de lajustice, mais englobent des pressions politico- économiques exercées sur les médias", explique RSF qui cite l'exemple de la grève de la faim entamée par Hadda Hazem, directrice du quotidien généraliste et arabophone Al-Fadjr. "Depuis octobre 2017, son quotidien n'a reçu aucune publicité institutionnelle, qui s'avère pourtant être l'une des principales sources de revenus des médias en Algérie", écrit l'ONG. Pour RSF, les journalistes algériens "pâtissentde l'application abusive duCode pénal,en contradiction avec les dispositions constitutionnelles adoptées depuis 2016 qui garantissent la liberté de la presse". "Au Maroc comme en Algérie, des journalistes continuent d'être condamnés à des peines de prison ferme [...] En Algérie, le journaliste SaïdChitour, arrêté en juin par la police sur des soupçons d'espionnage et devente à des diplomates étrangers de documents classés secrets, est toujours dans l'attente de son jugement. D'après nos dernières informations, son état de santé est extrêmement préoccupant", déplore l'ONG. "En Afrique du Nord, des cadres législatifs restrictifs, desentraves à l'exercice du journalisme sur leterrain, en particulier lors des manifestations,et les nombreux sujets tabous sontautant de contraintes qui empêchent lesjournalistes de remplir pleinement leur rôleet d'assurer une information indépendante,plurielle et libre", souligne RSF."En Algérie, les lignes rouges sont nombreuseset le simple fait d'évoquer des sujetstels que la corruption ou la santé du présidentpeut valoir aux journalistes leur lot demenaces, de cyberharcèlement et d'interpellations",affirme l'ONG de défense de laliberté de la presse. "Les dérives des autorités algériennes ne selimitent pas aux pratiques répressives de lajustice, mais englobent des pressions politico- économiques exercées sur les médias", explique RSF qui cite l'exemple de la grève de la faim entamée par Hadda Hazem, directrice du quotidien généraliste et arabophone Al-Fadjr. "Depuis octobre 2017, son quotidien n'a reçu aucune publicité institutionnelle, qui s'avère pourtant être l'une des principales sources de revenus des médias en Algérie", écrit l'ONG. Pour RSF, les journalistes algériens "pâtissentde l'application abusive duCode pénal,en contradiction avec les dispositions constitutionnelles adoptées depuis 2016 qui garantissent la liberté de la presse". "Au Maroc comme en Algérie, des journalistes continuent d'être condamnés à des peines de prison ferme [...] En Algérie, le journaliste SaïdChitour, arrêté en juin par la police sur des soupçons d'espionnage et devente à des diplomates étrangers de documents classés secrets, est toujours dans l'attente de son jugement. D'après nos dernières informations, son état de santé est extrêmement préoccupant", déplore l'ONG.