L'ancien chef du gouvernement, Sid- Ahmed Ghozali, a exprimé son oppositionà l'appel lancé par la secrétairegénérale du Parti des travailleurs (PT), L'ancien chef du gouvernement, Sid- Ahmed Ghozali, a exprimé son oppositionà l'appel lancé par la secrétairegénérale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, pour la convocationd'élections en vue d'une assembléeconstituante."Proposer une solution institutionnelleà nos problèmes, c'est tomber dans lepiège du pouvoir ou alors être son complice",a déclaré Sid-Ahmed Ghozalidans un entretien accordé au quotidien ElWatan ce lundi. "En 1962, nous avions commencé par installer une Assemblée constituante et le résultat est là", a-t-il rappelé. "Il s'agit là d'une supercherie du gouvernement. L'un des cas typiques de cette situation est octobre 1988. Le pays traversait une crise socioéconomique à laquelle le pouvoir a répondu par une nouvelle Constitution, violée constamment à ce jour", a affirmé Ghozali, estimant en outre qu'"on pouvait vivre avec cette Constitution, encore faut-il la respecter d'abord". "Est-ce à cause de la Constitution qu'il y a le chômage et la corruption ? Ces propositions sont dictées par le pouvoir dans le but d'éviter d'aller vers les vrais problèmes", aestimé Sid-Ahmed Ghozali. "La constituante, comme solution à la crise, a été mise en oeuvre en 1962 et en 1989. Résultat : la crise est toujours là. À force de changer la Constitution, elle a fini par perdre de sa valeur", a affirmé l'ancien chef du gouvernement, pour qui seules "des réformes profondes pour instaurer l'Etat de droit" permettront à l'Algérie de sortir de la crise. Louisa Hanoune, pour la convocationd'élections en vue d'une assembléeconstituante."Proposer une solution institutionnelleà nos problèmes, c'est tomber dans lepiège du pouvoir ou alors être son complice",a déclaré Sid-Ahmed Ghozalidans un entretien accordé au quotidien ElWatan ce lundi. "En 1962, nous avions commencé par installer une Assemblée constituante et le résultat est là", a-t-il rappelé. "Il s'agit là d'une supercherie du gouvernement. L'un des cas typiques de cette situation est octobre 1988. Le pays traversait une crise socioéconomique à laquelle le pouvoir a répondu par une nouvelle Constitution, violée constamment à ce jour", a affirmé Ghozali, estimant en outre qu'"on pouvait vivre avec cette Constitution, encore faut-il la respecter d'abord". "Est-ce à cause de la Constitution qu'il y a le chômage et la corruption ? Ces propositions sont dictées par le pouvoir dans le but d'éviter d'aller vers les vrais problèmes", aestimé Sid-Ahmed Ghozali. "La constituante, comme solution à la crise, a été mise en oeuvre en 1962 et en 1989. Résultat : la crise est toujours là. À force de changer la Constitution, elle a fini par perdre de sa valeur", a affirmé l'ancien chef du gouvernement, pour qui seules "des réformes profondes pour instaurer l'Etat de droit" permettront à l'Algérie de sortir de la crise.