Le cercle des opposants au secrétaire général du parti du FLN, Djamal Ould Abbès, va sans cesse s'élargissant. Les anciensmembres du bureau politique, limogés il y a juste quelques semaines, viennent, en effet, de rejoindre le camp des frondeurs. Le cercle des opposants au secrétaire général du parti du FLN, Djamal Ould Abbès, va sans cesse s'élargissant. Les anciensmembres du bureau politique, limogés il y a juste quelques semaines, viennent, en effet, de rejoindre le camp des frondeurs. Dans un communiqué, rendu publichier, ils exigent la tenue dans les plus brefs délais de la session ordinaire du comité central (CC) du parti. Cette réaction, la première depuis leur éviction de la plus haute instance exécutive lors qu'ils ont ardé le silencejusque-là, était très prévisible, eu égardaux tergiversations du chef de filecontesté du vieux parti. En effet DjamalOuldAbbès fait de la résistance et refuse, pour des raisons inavouées, de convoquerune session du CC. "Ce qu'a fait le secrétairegénéral constitue un dangereux précédentdans l'histoire du parti, uneatteinte et une confiscation des prérogativesdu comité central qui est la plus haute institution entre deux congrès"notent les signataires dudit communiqué qui estiment que leur limogeage est antistatutaire puisque, de leur point de vue, seul le comité central est habilité à le faire. Pour eux le secrétaire général, Djamel OuldAbbès "s'est autorisé à désigner un nouveau bureau politique en dehors d'une session et de la volonté du comité central, bloqué (depuis vingt mois)". Alors que, ont-ils encore ajoutédans leur communiqué, que "c'est la seuleinstitution habilitée, selon les statuts, à retirer la confiance au bureau politique ou au secrétaire général qui sont responsables devant elle". Exigeant que le CC tienne sa session le 30 juin prochain, ils rappellent que cela a été décidé le 19 avril dernier lors d'une réunion du bureau politique. Eux, en tout cas, se considèrent, par voie de conséquence, comme membres de cette instance exécutive puisque le CC n'a pas encore entériné les décisions contestées du secrétaire général. Face à ce blocage et au refus d'OuldAbbès à convoquer le CC ils appellent à l'intervention des pouvoirs publics. En effet ils "espèrent que les autorités publiques du pays vont veiller à appliquer et à respecter les dispositions de la loi organique des partis politique qui oblige tous les partis à gérer leurs affaires de manière démocratique et transparente et à respecter leurs statuts". L'appel est lancé en direction du ministre de l'Interieur, Nouredine Bedoui, dont leministère veille à l'application de la loi s'agissant des partis politiques. Et sur ce plan force est de considérer que le FLN est en porte-à-faux avec ses statuts et donc avec la loi, ce qui autorise le ministère de l'Intérieur à intervenir. Selon les statuts du FLN le comité central tient une session chaque année. Or, depuis le 22 octobre 2016, qui a vu l'intronisation d'Ould Abbès suite à ladémission d'Amar Saadani, cette instance n'a tenu aucune session. Ould Abbès refuse d'accéder aux appels multiples des dirigeants du parti pour réunir le CC. A chaque fois il annonce un nouveau report finissant par gacer beaucoup de monde au FLN. Il fait face, depuis, aux pressions, vaines jusque-là. Ses détracteurs ont même initié une pétition tendant à réunir les signaturesdes 2/3 des membres du CC pour luiforcer la main. Mais rien à faire Ould Abbès campe sur sa position de refus. Craignant sans doute d'être évincé par le CC il persiste dans ses tergiversations en invoquant, souvent, le soutien du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, par ailleurs président du parti. Dans un communiqué, rendu publichier, ils exigent la tenue dans les plus brefs délais de la session ordinaire du comité central (CC) du parti. Cette réaction, la première depuis leur éviction de la plus haute instance exécutive lors qu'ils ont ardé le silencejusque-là, était très prévisible, eu égardaux tergiversations du chef de filecontesté du vieux parti. En effet DjamalOuldAbbès fait de la résistance et refuse, pour des raisons inavouées, de convoquerune session du CC. "Ce qu'a fait le secrétairegénéral constitue un dangereux précédentdans l'histoire du parti, uneatteinte et une confiscation des prérogativesdu comité central qui est la plus haute institution entre deux congrès"notent les signataires dudit communiqué qui estiment que leur limogeage est antistatutaire puisque, de leur point de vue, seul le comité central est habilité à le faire. Pour eux le secrétaire général, Djamel OuldAbbès "s'est autorisé à désigner un nouveau bureau politique en dehors d'une session et de la volonté du comité central, bloqué (depuis vingt mois)". Alors que, ont-ils encore ajoutédans leur communiqué, que "c'est la seuleinstitution habilitée, selon les statuts, à retirer la confiance au bureau politique ou au secrétaire général qui sont responsables devant elle". Exigeant que le CC tienne sa session le 30 juin prochain, ils rappellent que cela a été décidé le 19 avril dernier lors d'une réunion du bureau politique. Eux, en tout cas, se considèrent, par voie de conséquence, comme membres de cette instance exécutive puisque le CC n'a pas encore entériné les décisions contestées du secrétaire général. Face à ce blocage et au refus d'OuldAbbès à convoquer le CC ils appellent à l'intervention des pouvoirs publics. En effet ils "espèrent que les autorités publiques du pays vont veiller à appliquer et à respecter les dispositions de la loi organique des partis politique qui oblige tous les partis à gérer leurs affaires de manière démocratique et transparente et à respecter leurs statuts". L'appel est lancé en direction du ministre de l'Interieur, Nouredine Bedoui, dont leministère veille à l'application de la loi s'agissant des partis politiques. Et sur ce plan force est de considérer que le FLN est en porte-à-faux avec ses statuts et donc avec la loi, ce qui autorise le ministère de l'Intérieur à intervenir. Selon les statuts du FLN le comité central tient une session chaque année. Or, depuis le 22 octobre 2016, qui a vu l'intronisation d'Ould Abbès suite à ladémission d'Amar Saadani, cette instance n'a tenu aucune session. Ould Abbès refuse d'accéder aux appels multiples des dirigeants du parti pour réunir le CC. A chaque fois il annonce un nouveau report finissant par gacer beaucoup de monde au FLN. Il fait face, depuis, aux pressions, vaines jusque-là. Ses détracteurs ont même initié une pétition tendant à réunir les signaturesdes 2/3 des membres du CC pour luiforcer la main. Mais rien à faire Ould Abbès campe sur sa position de refus. Craignant sans doute d'être évincé par le CC il persiste dans ses tergiversations en invoquant, souvent, le soutien du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, par ailleurs président du parti.