Le versement des retraites des anciens députés est en effet suspendujusqu'à nouvel ordre. Le versement des retraites des anciens députés est en effet suspendujusqu'à nouvel ordre. Unedécision de la Cour suprême irakiennesaisie par le Premier ministre.Haïdar al-Abadi tente ainsi de répondre à la fronde populaire quidénonce entre autres l'opulence dans laquelle vivent les autoritésalors que la grande majorité des Irakiens n'a pas accès aux servicesde base. Depuis trois semaines, des milliers de manifestants exigent une refonte totale du système politique du pays.S'il veut une chance de rester aupouvoir, Haïdar al-Abadi doit agirvite et bien. Lors des électionslégislatives de mai dernier, la listedu Premier ministre sortant est arrivée en troisième position.Mais suite à des plaintes pourfraudes, les votes doivent êtrerecomptés.Cette parenthèse politique est uneoccasion pour Haïdar al-Abadi demontrer qu'il est capable de répondreà la colère de son peuple. A sa demande, la Cour suprême a donc annoncé suspendre le versementdes retraites des anciens députés. Une loi votée récemment leur attribuait des avantages jugés exorbitants. Les députés perçoivent à vie une retraite de 8 000 dollars et bénéficient de 10 gardes du corps alors qu'une grande partiede la population peine à trouver unemploi et n'a qu'un accès réduit àl'eau courante et à l'électricité.Haïdar al-Abadi vient d'ailleurs de limoger le ministre de l'Electricité. Mais il va être difficilepour le Premier ministre, en fin de mandat, de regagner en popularité. Son mandat arrive à son terme.Après les élections législatives de mai dernier, son parti n'est plus majoritaire mais il est tout de même le candidat favori des Etats Unis au poste de Premier ministre. Unedécision de la Cour suprême irakiennesaisie par le Premier ministre.Haïdar al-Abadi tente ainsi de répondre à la fronde populaire quidénonce entre autres l'opulence dans laquelle vivent les autoritésalors que la grande majorité des Irakiens n'a pas accès aux servicesde base. Depuis trois semaines, des milliers de manifestants exigent une refonte totale du système politique du pays.S'il veut une chance de rester aupouvoir, Haïdar al-Abadi doit agirvite et bien. Lors des électionslégislatives de mai dernier, la listedu Premier ministre sortant est arrivée en troisième position.Mais suite à des plaintes pourfraudes, les votes doivent êtrerecomptés.Cette parenthèse politique est uneoccasion pour Haïdar al-Abadi demontrer qu'il est capable de répondreà la colère de son peuple. A sa demande, la Cour suprême a donc annoncé suspendre le versementdes retraites des anciens députés. Une loi votée récemment leur attribuait des avantages jugés exorbitants. Les députés perçoivent à vie une retraite de 8 000 dollars et bénéficient de 10 gardes du corps alors qu'une grande partiede la population peine à trouver unemploi et n'a qu'un accès réduit àl'eau courante et à l'électricité.Haïdar al-Abadi vient d'ailleurs de limoger le ministre de l'Electricité. Mais il va être difficilepour le Premier ministre, en fin de mandat, de regagner en popularité. Son mandat arrive à son terme.Après les élections législatives de mai dernier, son parti n'est plus majoritaire mais il est tout de même le candidat favori des Etats Unis au poste de Premier ministre.