La chef du PT animera aujourd'hui une conférencede presse et va certainementse prononcer sur lesquestions politiques quiagitent la scène politiquecomme le 5e mandat, le rôlede l'Armée, l'initiative duMSP, etc. Elle va ainsi rompreun silence de plusieurssemaines. La chef du PT animera aujourd'hui une conférencede presse et va certainementse prononcer sur lesquestions politiques quiagitent la scène politiquecomme le 5e mandat, le rôlede l'Armée, l'initiative duMSP, etc. Elle va ainsi rompreun silence de plusieurssemaines. D'habitude calme et plat, l'été politique de cette année est inhabituellement bien chaud et fortementagité. Après le secrétaire général du FLN Djamel Ould Abbès qui multiplie,depuis des mois déjà, les sorties médiatiquesen faveur d'un 5e mandat et la sortiesurprisedu président du MSP qui s'efforcedepuis quelques jours à construire une alternativeà Bouteflika, c'est au tour de LouisaHanoune, de faire son entrée en scène. Lachef du PT animera aujourd'hui une conférencede presse et va certainement faireentendre sa voix sur les questions politiques qui agitent la scène politique commele 5e mandat, le rôle de l'Armée, l'initiativedu MSP, etc. Elle va rompre un silence de plusieurs semaines. Va-t-elle apporter sa bénédiction au 5e mandat ? Va-t-elle soutenir l'initiative du MSP ? Va-t-ellemettre sur la table une autre initiative, une sorte de troisième voie ? On le saura demain. Il faut dire que jusqu'iciLouisa Hanoune a soigneusement évité dese positionner clairement sur le prolongement ou non du règne de Bouteflika. Certes, elle s'estdébarrassée, depuis le 4e mandat du moins, de l'habit de soutien zéléet presque inconditionnel de Bouteflika qu'elle a enfilé durant les trois premiers mandats de celui-ci. Mieux, elle a présenté, le 19 maidernier, le pouvoir en place comme un "véritable danger pour la cohésionet la souveraineté nationales", non sans assurer que sa "priorité est de faire partirce régime politique !". Autrement dit, mettre fin au règne de Bouteflika, sans ledire clairement ? Mais est-elle pour autant contre le 5e mandat ? Dans un entretien accordé le 29 avril dernierà TSA et à une question sur le 5e mandat, ellea botté en touche et s'est contentée de dire :"Je ne crois pas qu'il (le 5e mandat, ndlr) anime le débat politique. Je ne partage pasce constat. Djamel Ould Abbès a appelé à uncinquième mandat puis il a interdit aux militantsd'en parler et tout dernièrement il est revenu à la charge. Quelques jours plus tard,il a affirmé que ce n'est pas tout à fait ce qu'il voulait dire. Ce n'est pas nouveau. Aujourd'hui, nous sommes dans le burlesque dans notre pays. Les autres partis restent très prudents. Ce qui anime le débat est ladétresse sociale, l'opacité politique, les régressions tous azimuts et les contradictions.Les gens sont très inquiets pour leur sort et celui de leur pays". Mais avec l'emballement de la scène politique et l'approche de la présidentielle de 2019, Louisa Hanoune, comme beaucoup d'autres hommes politiques d'ailleurs, ne peut plus rester dans cet "entre deux". D'habitude calme et plat, l'été politique de cette année est inhabituellement bien chaud et fortementagité. Après le secrétaire général du FLN Djamel Ould Abbès qui multiplie,depuis des mois déjà, les sorties médiatiquesen faveur d'un 5e mandat et la sortiesurprisedu président du MSP qui s'efforcedepuis quelques jours à construire une alternativeà Bouteflika, c'est au tour de LouisaHanoune, de faire son entrée en scène. Lachef du PT animera aujourd'hui une conférencede presse et va certainement faireentendre sa voix sur les questions politiques qui agitent la scène politique commele 5e mandat, le rôle de l'Armée, l'initiativedu MSP, etc. Elle va rompre un silence de plusieurs semaines. Va-t-elle apporter sa bénédiction au 5e mandat ? Va-t-elle soutenir l'initiative du MSP ? Va-t-ellemettre sur la table une autre initiative, une sorte de troisième voie ? On le saura demain. Il faut dire que jusqu'iciLouisa Hanoune a soigneusement évité dese positionner clairement sur le prolongement ou non du règne de Bouteflika. Certes, elle s'estdébarrassée, depuis le 4e mandat du moins, de l'habit de soutien zéléet presque inconditionnel de Bouteflika qu'elle a enfilé durant les trois premiers mandats de celui-ci. Mieux, elle a présenté, le 19 maidernier, le pouvoir en place comme un "véritable danger pour la cohésionet la souveraineté nationales", non sans assurer que sa "priorité est de faire partirce régime politique !". Autrement dit, mettre fin au règne de Bouteflika, sans ledire clairement ? Mais est-elle pour autant contre le 5e mandat ? Dans un entretien accordé le 29 avril dernierà TSA et à une question sur le 5e mandat, ellea botté en touche et s'est contentée de dire :"Je ne crois pas qu'il (le 5e mandat, ndlr) anime le débat politique. Je ne partage pasce constat. Djamel Ould Abbès a appelé à uncinquième mandat puis il a interdit aux militantsd'en parler et tout dernièrement il est revenu à la charge. Quelques jours plus tard,il a affirmé que ce n'est pas tout à fait ce qu'il voulait dire. Ce n'est pas nouveau. Aujourd'hui, nous sommes dans le burlesque dans notre pays. Les autres partis restent très prudents. Ce qui anime le débat est ladétresse sociale, l'opacité politique, les régressions tous azimuts et les contradictions.Les gens sont très inquiets pour leur sort et celui de leur pays". Mais avec l'emballement de la scène politique et l'approche de la présidentielle de 2019, Louisa Hanoune, comme beaucoup d'autres hommes politiques d'ailleurs, ne peut plus rester dans cet "entre deux".