A la veille de la Journée nationale de la presse, leministre de la Communicationa évoqué hier sur les ondesde la radio les principales questions qui se pose dans lesecteur. A la veille de la Journée nationale de la presse, leministre de la Communicationa évoqué hier sur les ondesde la radio les principales questions qui se pose dans lesecteur. Acommencer par le nerf de la guerre, à savoir l'argent de la publicité institutionnelle,dont les journauxcontinueront debénéficier, selon le ministre. "L'Etat continuera à soutenir lesmédiasalgériens, car sans son aide, il n'y auraitpas de presse algérienne etce, enattendantque ces médias et journaux deviennent autonomes comme cela se fait depar lemonde", a-t-il expliqué. "Depuis toujours,l'Etat et les Pouvoirs publics n'ont ménagé aucun effort afin d'assurer auxmédias nationaux une présence sur la scène médiatique", a insisté le ministre soulignant que "sans la publicitéinstitutionnelleet sans les avantages liés au papier d'impression dont les prix n'ont pasété augmentés depuis 1995, je vois mal unjournal qui aurait manifesté une présence régulière dans le paysage médiatique national". Enchaînant sur la liberté de la presseen Algérie, M. Kaouane a affirmé que"c'est une réalité que les journalistes vivent au quotidien", rappelant qu'"il n'y a aucune contrainte à cette liberté, mis à partcelle imposée par la loi". "La liberté de la presse en Algérie est consacrée danslaConstitution et cet acquis doit être préservé par les journalistes", a-t-il affirmé,ajoutant qu'"aucune pression, de quellequenature qu'elle soit, n'est exercée sur lesmédias algériens". Sur un autre registre, le ministre a fait observer que la "floraison de titres de la presse nationale en Algériene s'est pas accompagnée d'une amélioration de la situation socialedesjournalistes, notamment ceux qui exercent dansle secteur privé où beaucoup d'entre eux nesont pas payés décemment et ne bénéficientpas d'une couverture sociale", estimant que cette situation constitue "unfrein pour l'exercice du métier".Relevant que les journalistes ont "cettesingularité de parler et d'écrire sur tout, mais jamais sur leurs soucis", il a faitremarquer qu'"il est de la responsabilité des patrons de la presse de veiller à ce que leursjournalistes bénéficient d'un minimum deconditions de travail". Dans ce sens, M.Kaouane a évoqué la "progression" enregistréedans le processus de mise en placede l'Autorité de régulation de la presseécrite (Arpe), soulignant que le fichier desjournalistes a été "assaini" et que "tout est prêt" sur le plan institutionnel pour lamise en place de cette Autorité. Il a, toutefois, regretté que "la corporation ne soitpas organisée", alors que "l'importance del'Arpe demeure cardinale". Abordant lasituation des chaînes de télévisionprivées,leministre a fait savoir que "ce sont deschaînes jeunes et manquant d'encadrement et d'expérience", précisant qu'elles "n'ont pas été fondées par des professionnels de l'audiovisuel, mais plutôt par des journalistes dont la majorité sont issus de la presse écrite". "Ce sont des chaînes àcontenu algérien qu'il faut encourager pour = étoffer le paysage audiovisuel", a suggéré M. Kaouane, estimant que "cela doit impérativement passer par le respect desrègles de déontologie, du cahier des charges. Ces chaines doivent proscrireaussi la violence, la ségrégation et lediscours haineux". Le ministre a ajouté qu'"il appartient à l'Arav (Autorité de régulation de l'Audiovisuel) de faire respecter cesrègles", rappelant que "le citoyen a le droit et la possibilité de saisir lajustice s'il sesent diffamé par ces chaînes". Acommencer par le nerf de la guerre, à savoir l'argent de la publicité institutionnelle,dont les journauxcontinueront debénéficier, selon le ministre. "L'Etat continuera à soutenir lesmédiasalgériens, car sans son aide, il n'y auraitpas de presse algérienne etce, enattendantque ces médias et journaux deviennent autonomes comme cela se fait depar lemonde", a-t-il expliqué. "Depuis toujours,l'Etat et les Pouvoirs publics n'ont ménagé aucun effort afin d'assurer auxmédias nationaux une présence sur la scène médiatique", a insisté le ministre soulignant que "sans la publicitéinstitutionnelleet sans les avantages liés au papier d'impression dont les prix n'ont pasété augmentés depuis 1995, je vois mal unjournal qui aurait manifesté une présence régulière dans le paysage médiatique national". Enchaînant sur la liberté de la presseen Algérie, M. Kaouane a affirmé que"c'est une réalité que les journalistes vivent au quotidien", rappelant qu'"il n'y a aucune contrainte à cette liberté, mis à partcelle imposée par la loi". "La liberté de la presse en Algérie est consacrée danslaConstitution et cet acquis doit être préservé par les journalistes", a-t-il affirmé,ajoutant qu'"aucune pression, de quellequenature qu'elle soit, n'est exercée sur lesmédias algériens". Sur un autre registre, le ministre a fait observer que la "floraison de titres de la presse nationale en Algériene s'est pas accompagnée d'une amélioration de la situation socialedesjournalistes, notamment ceux qui exercent dansle secteur privé où beaucoup d'entre eux nesont pas payés décemment et ne bénéficientpas d'une couverture sociale", estimant que cette situation constitue "unfrein pour l'exercice du métier".Relevant que les journalistes ont "cettesingularité de parler et d'écrire sur tout, mais jamais sur leurs soucis", il a faitremarquer qu'"il est de la responsabilité des patrons de la presse de veiller à ce que leursjournalistes bénéficient d'un minimum deconditions de travail". Dans ce sens, M.Kaouane a évoqué la "progression" enregistréedans le processus de mise en placede l'Autorité de régulation de la presseécrite (Arpe), soulignant que le fichier desjournalistes a été "assaini" et que "tout est prêt" sur le plan institutionnel pour lamise en place de cette Autorité. Il a, toutefois, regretté que "la corporation ne soitpas organisée", alors que "l'importance del'Arpe demeure cardinale". Abordant lasituation des chaînes de télévisionprivées,leministre a fait savoir que "ce sont deschaînes jeunes et manquant d'encadrement et d'expérience", précisant qu'elles "n'ont pas été fondées par des professionnels de l'audiovisuel, mais plutôt par des journalistes dont la majorité sont issus de la presse écrite". "Ce sont des chaînes àcontenu algérien qu'il faut encourager pour = étoffer le paysage audiovisuel", a suggéré M. Kaouane, estimant que "cela doit impérativement passer par le respect desrègles de déontologie, du cahier des charges. Ces chaines doivent proscrireaussi la violence, la ségrégation et lediscours haineux". Le ministre a ajouté qu'"il appartient à l'Arav (Autorité de régulation de l'Audiovisuel) de faire respecter cesrègles", rappelant que "le citoyen a le droit et la possibilité de saisir lajustice s'il sesent diffamé par ces chaînes".