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Qui pousse à l'option du report ?
Election présidentielle
Publié dans Le Midi Libre le 06 - 12 - 2018

L'option du report de l'élection présidentielle faitson chemin. Elle n'est plusdésormais, une simple vue de l'esprit.
L'option du report de l'élection présidentielle faitson chemin. Elle n'est plusdésormais, une simple vue de l'esprit.
Deux partis politiques l'ont proposé. L'un, le MSP, l'a ouvertement suggéré,l'autre, le parti de TAJ, l'a proposéà demi-mot seulement. Ainsi après leMSP, un parti de l'opposition, c'est autour de Taj, un parti affilié à la Coalitionprésidentielle, qui soutient l'option dureport de l'élection présidentielle prévue aumois d'avril 2019.Amar
Ghoul, le président de TAJ, a proposé la tenue d'une conférence nationalequi regroupera tous les acteurs de la scènepolitique, les syndicats et les associationsde la société civile.Cette conféence, qui se tiendra avantl'élection présidentielle, sera placée, diraAmar Ghoul, sous la supervision et lepatronage du président de la République,Abdelaziz Bouteflika. Mais pourquoi unetelle conférence ? "Nous voulons que laconférence nationale soit un prélude à laconstruction d'une Algérie nouvelle",a-t-il précisé avant-hier lors d'une conférencede presse. Et l'élection présidentiellealors ? Pour le chef de file de TAJcette conférence nationale est "plus importante"que le prochain scrutin présidentiel.Ce raisonnement constitue, à n'en pointdouter, un véritable plaidoyer pour lereport du scrutin présidentiel. A l'évidence,cette proposition ne serait pas uniquementl'oeuvre du seul parti de TAJ,
mais, au vude l'appartenance de ce parti à la Coalitionprésidentielle et à la majorité parlementaire,il serait alors naïf de croire que lepouvoir n'est pour rien dans cette offre. Une offre qui intervient quelques jours seulement après la proposition du presidentdu MSP qui abonde dans le mêmesens. Abderazak Makri a été, toutefois, onne peut plus clair à se sujet. Relançant l'idée d'un consensus national que son parti a déjà proposé à l'ensemble de la classe politique Makri invite tous les politiques à la nécessité de l'ouverture d'un vaste dialogue pour trouver des solutions à la crise que traverse le pays. "Venez au dialogue, venez au consensus national. Si la solution et le consensus devraient nécessiter plus de temps, alors reportons l'élection présidentielle pour une période qui sera déterminée d'une manière consensuelle. Aller vers ces élections, c'est aller dans l'inconnu", a-t-il mis en garde il y a seulement quelques jours.
Ces deux initiatives en l'espace de quelques jours seulement laissent clairement penser qu'elles sont concertées et que, quelque part, la tendance au sein de certains cercles décisionnels est pour le report de l'élection présidentielle. Et qu'en est-il alors de la Constitution ? Les dispositions de cette dernière sont assez claires : le mandat du président de la République est de 5 ans et aucune autre disposition ne parle de prolongation de la période. Sauf, toutefois, en cas de guerre ou la Constitution est suspendue et tous les pouvoirs sont alors exercés par le chef de l'état et ce comme le stipule l'article 110 de la Constitution.
Cet appel à la mise entre parenthèses de la Constitution pour permettre la prolongation du mandat du président de la République, suscite des interrgations quant aux motifs qui en sont l'origine. Selon certains observateurs il n'y aurait, au sein des cercles dirigeants, aucune figure politique qui ferait consensus pour succéder au Président Bouteflika. Et justement c'est l'état de santé du Président, qui ne s'est d'ailleurs pas prononcé sur son éventuelle candidature pour briguer un 5e mandat, qui suscite tout ce charivari au point de vouloir fouler aux pieds la Constitution.
Deux partis politiques l'ont proposé. L'un, le MSP, l'a ouvertement suggéré,l'autre, le parti de TAJ, l'a proposéà demi-mot seulement. Ainsi après leMSP, un parti de l'opposition, c'est autour de Taj, un parti affilié à la Coalitionprésidentielle, qui soutient l'option dureport de l'élection présidentielle prévue aumois d'avril 2019.Amar
Ghoul, le président de TAJ, a proposé la tenue d'une conférence nationalequi regroupera tous les acteurs de la scènepolitique, les syndicats et les associationsde la société civile.Cette conféence, qui se tiendra avantl'élection présidentielle, sera placée, diraAmar Ghoul, sous la supervision et lepatronage du président de la République,Abdelaziz Bouteflika. Mais pourquoi unetelle conférence ? "Nous voulons que laconférence nationale soit un prélude à laconstruction d'une Algérie nouvelle",a-t-il précisé avant-hier lors d'une conférencede presse. Et l'élection présidentiellealors ? Pour le chef de file de TAJcette conférence nationale est "plus importante"que le prochain scrutin présidentiel.Ce raisonnement constitue, à n'en pointdouter, un véritable plaidoyer pour lereport du scrutin présidentiel. A l'évidence,cette proposition ne serait pas uniquementl'oeuvre du seul parti de TAJ,
mais, au vude l'appartenance de ce parti à la Coalitionprésidentielle et à la majorité parlementaire,il serait alors naïf de croire que lepouvoir n'est pour rien dans cette offre. Une offre qui intervient quelques jours seulement après la proposition du presidentdu MSP qui abonde dans le mêmesens. Abderazak Makri a été, toutefois, onne peut plus clair à se sujet. Relançant l'idée d'un consensus national que son parti a déjà proposé à l'ensemble de la classe politique Makri invite tous les politiques à la nécessité de l'ouverture d'un vaste dialogue pour trouver des solutions à la crise que traverse le pays. "Venez au dialogue, venez au consensus national. Si la solution et le consensus devraient nécessiter plus de temps, alors reportons l'élection présidentielle pour une période qui sera déterminée d'une manière consensuelle. Aller vers ces élections, c'est aller dans l'inconnu", a-t-il mis en garde il y a seulement quelques jours.
Ces deux initiatives en l'espace de quelques jours seulement laissent clairement penser qu'elles sont concertées et que, quelque part, la tendance au sein de certains cercles décisionnels est pour le report de l'élection présidentielle. Et qu'en est-il alors de la Constitution ? Les dispositions de cette dernière sont assez claires : le mandat du président de la République est de 5 ans et aucune autre disposition ne parle de prolongation de la période. Sauf, toutefois, en cas de guerre ou la Constitution est suspendue et tous les pouvoirs sont alors exercés par le chef de l'état et ce comme le stipule l'article 110 de la Constitution.
Cet appel à la mise entre parenthèses de la Constitution pour permettre la prolongation du mandat du président de la République, suscite des interrgations quant aux motifs qui en sont l'origine. Selon certains observateurs il n'y aurait, au sein des cercles dirigeants, aucune figure politique qui ferait consensus pour succéder au Président Bouteflika. Et justement c'est l'état de santé du Président, qui ne s'est d'ailleurs pas prononcé sur son éventuelle candidature pour briguer un 5e mandat, qui suscite tout ce charivari au point de vouloir fouler aux pieds la Constitution.


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