Le bureau national de la Ligue de défense des droits de l'Homme (LADDH), état, durant les 11 mois de l'année 2018, de près 11.000 actions de contestations populaires "réitérées de citoyens en divers points de exprimant leur ras le bol de leurs conditions de vie misérables qui ne cessentd'empirer". Le bureau national de la Ligue de défense des droits de l'Homme (LADDH), état, durant les 11 mois de l'année 2018, de près 11.000 actions de contestations populaires "réitérées de citoyens en divers points de exprimant leur ras le bol de leurs conditions de vie misérables qui ne cessentd'empirer". Ces actions de protestation se sont produites principalement, "dans leszones rurales isolées où le citoyenlutte par tous les moyens qui lui en coûtent,afin d assurer sa survie et bénéficierde son droit des implications du développementlocal, sachant qu'il est privé des simplesnécessités de subsistance digne, tels que l'eau, le gaz, les communications etvoies adéquates de transports, ceci sansévoquer le fait que la frange des jeunes nedispose d'aucunes possibilité de travail, deformation, de promotion et tout ce quipourrait les aider à se faire une situationsociale, bâtir un foyer familial, etc..", précisela même organisation de défense desdroits de l'Homme dans son rapport annuelde 2018.Abordant dans le même rapport la questionde la liberté de la presse en Algérie, laLADDH relève que l'année 2018 reste "laplus noire depuis 20 ans, pour les journalistes"victimes de "l'instrumentalisationde la justice" en citant l'arrestation et l'incarcérationde Abdou Semmar, AdleneMellah, Merouane Boudiab et SaidChitour. Les persécutions des défenseurs des droitshumains, le droit de réunion et de manifestation, la criminalité et le vol prenant une ampleur menaçante dans une société inégalitaire, le phénomène de la corruption, les violences faites aux femmes, les droits des enfants, la harga et les migrants subsahariens, ont fait également objet d'un état des par la LADDH qui exprime "sa totale désapprobation de l'état dans lequel se trouve aujourd'hui la situation dégradante des droits de l'Homme en Algérie" et "sa condamnation ferme de la violence qui est devenue courante, dans le milieu socialet sa solidarité agissante avec les victimes". Les violences faites aux femmes "s'apparentent parfois à de véritables tortures" Le rapport, dont une grande partie, est consacrée aux atteintes aux droits des personnes relève des violences et des privations de droits fondamentaux endurées par les femmes et les enfants. Se référant aux travaux du réseau Wassila, association de défense des droits des Femmes, la LADDH affirme que "les hommes croient qu'ils ont un droit de violence sur les femmes et estiment, que leurs corps et leur honneur leur appartient"."Les violences les plus fréquentes sont familiales et conjugales", signale la ligue, en relevant que ces actes se déroulant au sein des familles représentent "80% des violences aussi bien morales, économiques que physiques". "Les homicides font bien évidemment partie de cette liste effroyable (de violence)", ajoute la Ligue. Pour la LADDH et le réseau Wassila, les violences faites aux femmes "s'apparentent parfois à de véritables tortures", avec des "cas d'électrocution, de strangulation, de brûlures, d'utilisation d'armes pour(les) menacer". L'adoption en 2015 d'une loi criminalisant la violence conjugale n'a pas réglé le problème de la prise en charge des femmes victimes de violence par les autorités, d'après le rapport qui souligne néanmoins, "la portée politique" de l'adoption de cette loi. "C'est la première fois que la violence conjugale est condamnée et sanctionnée", note le rapport. La "clause de pardon", que comporte la loi compromet l'application de celle-ci, selon la LADDH pour qui relève "des cas de femmes qui étaient presque sommées de pardonner". Une situation compliquée encore plus par les difficultés qu'ont les femmes algériennes, à dénoncer les violences dont elles sont victimes. "On conditionne cette femme pour avoir des scrupules et des réticences à dénonce un homme de la famille ou le mari", estil expliqué dans le rapport.Le document dénonce également "des officiers et des agents de sécurité" qui "prennent le relais de la famille pour essayer de dissuader (la femme de porter plainte), avec un discours moralisateur". Les enfants sont tout aussi vulnérables, selon le rapport de la LADDH. Malgré l'adoption de la loi sur la protection de l'enfant en juillet 2015, et le renforcement de son statut dans la constitution de 2016, "la situation est encore problématique", pointe le rapport. Plus de 6.000 enfants ont été maltraités en 2017, selon les statistiques de la DGSN, rappelle la LADDH, en jugeant ces chiffres "alarmants". Les abus sexuels à l'encontre des enfants sont très fréquents. Il y a eu 1.100 cas enregistrés officiellement en 2017, d'après le rapport. "Il s'agit encore une fois de cas signalés à la police. Ils sont combien à en être victimes, sans que leurs parents portent plainte ou ne signalent ces abus à la police ? Nettement plus que les chiffres officiels, assurément", a affirmé Zineb Ayadi, Présidente de l'association La voix de l'enfant, citée dans lerapport. Situation alarmante des réfugiés La situation des réfugiés, des migrants subsahariens en particulier, " alarme" la LADDH. Les discours des autorités qui se rassurants sur la question, notamment celui du ministre de l'Intérieur, "sont en contradiction avec les rapports" rédigés par les ONG et les instances internationales, selon la ligue. Selon le rapport qui se réfère aux chiffres de l'Organisation mondiale pour les migrations, plus de 11.000 subsahariens ont été conduits à la frontière avec le Niger, depuis septembre 2017. Des expulsions menées "sans distinction de nationalité" et qui ont "des conséquences désastreuses" car, elles "séparent parfois les familles et isolent les mineurs". "Face à la crainte d'être arrêtés, les migrants s'enferment dans leurs domiciles. les expulsions se poursuivent,les migrants se verront forcés à vivre cachés accentuant leur situation d'extrême vulnérabilité", souligne la ligue. Dans ce même registre des migrations illégales, la LADDH exprime son inquiétude, au phénomène des harraga algériens qui est, selon elle, "une conséquence des difficultés économiques et politiques que l'Algérie" . ligue relève que les autorités italiennes ont annoncé des arrestations "entre trois et huit Algériens en situation irrégulière chaque jour en moyenne, depuis plus d'un an". Un indice de l'importance du phénomène dont les causes ne sont pas purement sociales et économiques, pour la ligue. "Il s'agit d'un malaise social global. Ce n'est pas une histoire de pauvreté", peut-on lire dans le rapport. Ces actions de protestation se sont produites principalement, "dans leszones rurales isolées où le citoyenlutte par tous les moyens qui lui en coûtent,afin d assurer sa survie et bénéficierde son droit des implications du développementlocal, sachant qu'il est privé des simplesnécessités de subsistance digne, tels que l'eau, le gaz, les communications etvoies adéquates de transports, ceci sansévoquer le fait que la frange des jeunes nedispose d'aucunes possibilité de travail, deformation, de promotion et tout ce quipourrait les aider à se faire une situationsociale, bâtir un foyer familial, etc..", précisela même organisation de défense desdroits de l'Homme dans son rapport annuelde 2018.Abordant dans le même rapport la questionde la liberté de la presse en Algérie, laLADDH relève que l'année 2018 reste "laplus noire depuis 20 ans, pour les journalistes"victimes de "l'instrumentalisationde la justice" en citant l'arrestation et l'incarcérationde Abdou Semmar, AdleneMellah, Merouane Boudiab et SaidChitour. Les persécutions des défenseurs des droitshumains, le droit de réunion et de manifestation, la criminalité et le vol prenant une ampleur menaçante dans une société inégalitaire, le phénomène de la corruption, les violences faites aux femmes, les droits des enfants, la harga et les migrants subsahariens, ont fait également objet d'un état des par la LADDH qui exprime "sa totale désapprobation de l'état dans lequel se trouve aujourd'hui la situation dégradante des droits de l'Homme en Algérie" et "sa condamnation ferme de la violence qui est devenue courante, dans le milieu socialet sa solidarité agissante avec les victimes". Les violences faites aux femmes "s'apparentent parfois à de véritables tortures" Le rapport, dont une grande partie, est consacrée aux atteintes aux droits des personnes relève des violences et des privations de droits fondamentaux endurées par les femmes et les enfants. Se référant aux travaux du réseau Wassila, association de défense des droits des Femmes, la LADDH affirme que "les hommes croient qu'ils ont un droit de violence sur les femmes et estiment, que leurs corps et leur honneur leur appartient"."Les violences les plus fréquentes sont familiales et conjugales", signale la ligue, en relevant que ces actes se déroulant au sein des familles représentent "80% des violences aussi bien morales, économiques que physiques". "Les homicides font bien évidemment partie de cette liste effroyable (de violence)", ajoute la Ligue. Pour la LADDH et le réseau Wassila, les violences faites aux femmes "s'apparentent parfois à de véritables tortures", avec des "cas d'électrocution, de strangulation, de brûlures, d'utilisation d'armes pour(les) menacer". L'adoption en 2015 d'une loi criminalisant la violence conjugale n'a pas réglé le problème de la prise en charge des femmes victimes de violence par les autorités, d'après le rapport qui souligne néanmoins, "la portée politique" de l'adoption de cette loi. "C'est la première fois que la violence conjugale est condamnée et sanctionnée", note le rapport. La "clause de pardon", que comporte la loi compromet l'application de celle-ci, selon la LADDH pour qui relève "des cas de femmes qui étaient presque sommées de pardonner". Une situation compliquée encore plus par les difficultés qu'ont les femmes algériennes, à dénoncer les violences dont elles sont victimes. "On conditionne cette femme pour avoir des scrupules et des réticences à dénonce un homme de la famille ou le mari", estil expliqué dans le rapport.Le document dénonce également "des officiers et des agents de sécurité" qui "prennent le relais de la famille pour essayer de dissuader (la femme de porter plainte), avec un discours moralisateur". Les enfants sont tout aussi vulnérables, selon le rapport de la LADDH. Malgré l'adoption de la loi sur la protection de l'enfant en juillet 2015, et le renforcement de son statut dans la constitution de 2016, "la situation est encore problématique", pointe le rapport. Plus de 6.000 enfants ont été maltraités en 2017, selon les statistiques de la DGSN, rappelle la LADDH, en jugeant ces chiffres "alarmants". Les abus sexuels à l'encontre des enfants sont très fréquents. Il y a eu 1.100 cas enregistrés officiellement en 2017, d'après le rapport. "Il s'agit encore une fois de cas signalés à la police. Ils sont combien à en être victimes, sans que leurs parents portent plainte ou ne signalent ces abus à la police ? Nettement plus que les chiffres officiels, assurément", a affirmé Zineb Ayadi, Présidente de l'association La voix de l'enfant, citée dans lerapport. Situation alarmante des réfugiés La situation des réfugiés, des migrants subsahariens en particulier, " alarme" la LADDH. Les discours des autorités qui se rassurants sur la question, notamment celui du ministre de l'Intérieur, "sont en contradiction avec les rapports" rédigés par les ONG et les instances internationales, selon la ligue. Selon le rapport qui se réfère aux chiffres de l'Organisation mondiale pour les migrations, plus de 11.000 subsahariens ont été conduits à la frontière avec le Niger, depuis septembre 2017. Des expulsions menées "sans distinction de nationalité" et qui ont "des conséquences désastreuses" car, elles "séparent parfois les familles et isolent les mineurs". "Face à la crainte d'être arrêtés, les migrants s'enferment dans leurs domiciles. les expulsions se poursuivent,les migrants se verront forcés à vivre cachés accentuant leur situation d'extrême vulnérabilité", souligne la ligue. Dans ce même registre des migrations illégales, la LADDH exprime son inquiétude, au phénomène des harraga algériens qui est, selon elle, "une conséquence des difficultés économiques et politiques que l'Algérie" . ligue relève que les autorités italiennes ont annoncé des arrestations "entre trois et huit Algériens en situation irrégulière chaque jour en moyenne, depuis plus d'un an". Un indice de l'importance du phénomène dont les causes ne sont pas purement sociales et économiques, pour la ligue. "Il s'agit d'un malaise social global. Ce n'est pas une histoire de pauvreté", peut-on lire dans le rapport.