Ali Benflis sera-t-il en course pour l'élection présidentielle du 18 avril prochain ? Il y a tout lieu de le penser car l'ancien Premier ministre vient d'annoncer son intention d'être candidat lors de ce rendez-vous électoral. Ali Benflis sera-t-il en course pour l'élection présidentielle du 18 avril prochain ? Il y a tout lieu de le penser car l'ancien Premier ministre vient d'annoncer son intention d'être candidat lors de ce rendez-vous électoral. Le chef de file du parti Talaie El Hourriyet a juste annoncé son intentionde se présenter comme candidat,mais n'a pas confirmé qu'il le sera effectivement."Prenant acte de la publication auJournal officiel du décret présidentiel numéro 19-08 du 17 janvier 2019 portantconvocation du corps électoral pour l'électionprésidentielle fixée au jeudi 18 avril2019, et conformément à la législation envigueur en matière d'électionprésidentielle, j'ai adressé, ce jour,dimanche 20 janvier 2019, à Monsieur leministre de l'Intérieur, des Collectivitéslocales et de l'Aménagement du territoire,une lettre annonçant mon intention deconstituer un dossier de candidature àl'élection à la présidence de laRépublique", a indiqué hier Benflis dansun communiqué de son parti politique. Età Benflis d'expliquer, plus loin dans lecommuniqué, que sa candidature "sera tranchéelors d'une prochaine session ducomité central du parti, conformément auxstatuts du parti et au règlement intérieur ducomité central". Par cette lettre Ali Benflisne compte pas perdre de temps en vue deconstituer un dossier et souscrire ainsi àtoutes les obligations qu'impose la législationà tout candidat. Il en est notammentde celle relative à la collecte des 75.000signatures des citoyens qui est un sérieuxhandicap pour de nombreux candidats quin'arrivent pas, souvent, à réunir le nombre de signatures. Benflis, à l'instar de tous lesautres candidats, peut éviter cet écueil s'il parvient à réunir la signature de 600 élus dans les assemblées. Mais si Benflis semble bien outillé pour répondre favorablement à ces conditions et être ainsi de la partie le 18 avril prochain, il préfère cependant le "wait and see" avant de déclarer officiellement sa candidature. Une candidature qui dépendracertainement de plusieurs paramètres dont le plus crucial reste, incontestablement, la candidature ou non du Président Bouteflika à cette échéance politique. Car, à maintesreprises d'ailleurs, il a mis en garde contre l'éventualité de voir le Président B o u t e f l i k a briguer un nouveau mandat. Il y a juste quelques semaines il a dit le fond de sa pensée en considérant que le pays est face "d'un côté, à l'opportunitéhistorique de l'ouverture d'un dialogue politique inclusif pour une solutionconsensuelle salutaire de la crise et l'adoption d'une feuille de route pour l'instaurationgraduelle d'un système démocratique et d'un Etat de droit, et de l'autre, une reconduction du système politique en place par la confiscation de la volonté populaire qui plongera notre pays dans l'inconnu". En d'autres termes le 5e mandat ne fera "qu'exacerber la crise". Benflis n'ignore pas aussi que si le Président Bouteflika décide de se présenter le 18 avril aucun candidat ne peut le battre. Le patron de Talaie El Hourriyet en a d'ailleurs fait l'amère expérience lui qui a croisé le fer avec le candidat Bouteflika à deux reprises, en 2004 et en 2014. Et à, chaque fois, il a perdu le pari. C'est dire qu'il semble ne pas être prêt à une troisième expérience. D'où certainement son penchant, à l'heure actuelle, pour l'attente pour mieux voir. Ce d'autant que le Président Bouteflika se garde jusqu'à présent de lever le voile sur son intention alors que ses partisans multiplient les appels pour qu'il soit candidat. Ce "wait and see" va durer encore quelquessemaines. Le chef de file du parti Talaie El Hourriyet a juste annoncé son intentionde se présenter comme candidat,mais n'a pas confirmé qu'il le sera effectivement."Prenant acte de la publication auJournal officiel du décret présidentiel numéro 19-08 du 17 janvier 2019 portantconvocation du corps électoral pour l'électionprésidentielle fixée au jeudi 18 avril2019, et conformément à la législation envigueur en matière d'électionprésidentielle, j'ai adressé, ce jour,dimanche 20 janvier 2019, à Monsieur leministre de l'Intérieur, des Collectivitéslocales et de l'Aménagement du territoire,une lettre annonçant mon intention deconstituer un dossier de candidature àl'élection à la présidence de laRépublique", a indiqué hier Benflis dansun communiqué de son parti politique. Età Benflis d'expliquer, plus loin dans lecommuniqué, que sa candidature "sera tranchéelors d'une prochaine session ducomité central du parti, conformément auxstatuts du parti et au règlement intérieur ducomité central". Par cette lettre Ali Benflisne compte pas perdre de temps en vue deconstituer un dossier et souscrire ainsi àtoutes les obligations qu'impose la législationà tout candidat. Il en est notammentde celle relative à la collecte des 75.000signatures des citoyens qui est un sérieuxhandicap pour de nombreux candidats quin'arrivent pas, souvent, à réunir le nombre de signatures. Benflis, à l'instar de tous lesautres candidats, peut éviter cet écueil s'il parvient à réunir la signature de 600 élus dans les assemblées. Mais si Benflis semble bien outillé pour répondre favorablement à ces conditions et être ainsi de la partie le 18 avril prochain, il préfère cependant le "wait and see" avant de déclarer officiellement sa candidature. Une candidature qui dépendracertainement de plusieurs paramètres dont le plus crucial reste, incontestablement, la candidature ou non du Président Bouteflika à cette échéance politique. Car, à maintesreprises d'ailleurs, il a mis en garde contre l'éventualité de voir le Président B o u t e f l i k a briguer un nouveau mandat. Il y a juste quelques semaines il a dit le fond de sa pensée en considérant que le pays est face "d'un côté, à l'opportunitéhistorique de l'ouverture d'un dialogue politique inclusif pour une solutionconsensuelle salutaire de la crise et l'adoption d'une feuille de route pour l'instaurationgraduelle d'un système démocratique et d'un Etat de droit, et de l'autre, une reconduction du système politique en place par la confiscation de la volonté populaire qui plongera notre pays dans l'inconnu". En d'autres termes le 5e mandat ne fera "qu'exacerber la crise". Benflis n'ignore pas aussi que si le Président Bouteflika décide de se présenter le 18 avril aucun candidat ne peut le battre. Le patron de Talaie El Hourriyet en a d'ailleurs fait l'amère expérience lui qui a croisé le fer avec le candidat Bouteflika à deux reprises, en 2004 et en 2014. Et à, chaque fois, il a perdu le pari. C'est dire qu'il semble ne pas être prêt à une troisième expérience. D'où certainement son penchant, à l'heure actuelle, pour l'attente pour mieux voir. Ce d'autant que le Président Bouteflika se garde jusqu'à présent de lever le voile sur son intention alors que ses partisans multiplient les appels pour qu'il soit candidat. Ce "wait and see" va durer encore quelquessemaines.