Honni par de larges franges de la population, comme cela s'est vérifié lors des manifestations où son nom a été cité et vilipendé, l'ex- Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est désormais dos au mur. Honni par de larges franges de la population, comme cela s'est vérifié lors des manifestations où son nom a été cité et vilipendé, l'ex- Premier ministre, Ahmed Ouyahia, est désormais dos au mur. Ouyahia est en effet assailli de toutes parts. En plus des manifestantsOuyahia fait aussi face à une grandefronde à l'intérieur de son parti, le RND,dont il est le secrétaire général. Des voixs'élèvent pour lui demander de démissionner.Ce jours-ci des rumeurs insistantesl'ont donné pour démissionnaire. Cette rumeur a tellement pris de l'ampleurque le parti s'est alors cru obligé de monterau créneau. Hier, en effet, le parti adémenti l'information selon laquelleAhmed Ouyahia allait démissionner lejour même. Une information rapportée parune chaîne de télévision privée. "Unechaîne de télévision, qui prétend tenir soninformation de bonne source, rapporteune rumeur selon laquelle le secrétairegénéral serait sur le point de déposer sadémission. Nous apportons un démenticatégorique à cette rumeur et affirmonsqu'Ahmed Ouyahia poursuivra sa missionpour laquelle il a été élu démocratiquementpar la majorité des congressistes parbulletins secrets", relève le communiquédu RND rendu public hier. "Le RND sefélicite de l'attachement de ses militants,ses cadres, ses élus aux structures organiqueset à sa direction, avec à sa têteAhmed Ouyahia, secrétaire général",ajoute encore la même source. Ouyahia neva donc pas démissionner, mais cedémenti confirme que le chef de file duRND fait vraiment face à une difficile conjoncture et rien n'indique que cela va changer dans les jours à venir tant la fronde à l'intérieur du parti va chaque jour grandissant. Pour preuve, hier, des militants et des cadres du parti dans la wilaya de Batna ont appelé Ouyahia à partir. Ils sont allés jusqu'à fermer le bureau du parti pour exprimer leur fronde. Dans le communiqué rendu public ils étaient en effet, on ne peut plus clairs, s'agissant de cettequestion. En vérité, et cela dure depuis le début du mouvement populaire, nombreuxsont les militants, les cadres etmême les élus qui ont annoncé leur démission du parti qui fait ainsi face à une véritable hémorragie. "Le parti connait uneréelle désertion" estiment de nombreux cadres en ajoutant que la situation "est explosive". Pour eux Ouyahia "a mis le parti à son service et au service du pouvoir. Il a transformé le RND en un partiappareil. La situation ne peut plus durer".Par ailleurs un membre fondateur du parti,Belkacem Mellah, en l'occurrence, est entrain de mener une véritable guerre contre Ouyahia. Mellah, sans doute soutenu par d'autres cadres et membres du Conseil national veulent mettre la pression sur Ouyahia afin de l'amener à jeter l'éponge.Pour l'heure il tient encore à son poste. Mais pour combien de temps encore ? Ouyahia est en effet assailli de toutes parts. En plus des manifestantsOuyahia fait aussi face à une grandefronde à l'intérieur de son parti, le RND,dont il est le secrétaire général. Des voixs'élèvent pour lui demander de démissionner.Ce jours-ci des rumeurs insistantesl'ont donné pour démissionnaire. Cette rumeur a tellement pris de l'ampleurque le parti s'est alors cru obligé de monterau créneau. Hier, en effet, le parti adémenti l'information selon laquelleAhmed Ouyahia allait démissionner lejour même. Une information rapportée parune chaîne de télévision privée. "Unechaîne de télévision, qui prétend tenir soninformation de bonne source, rapporteune rumeur selon laquelle le secrétairegénéral serait sur le point de déposer sadémission. Nous apportons un démenticatégorique à cette rumeur et affirmonsqu'Ahmed Ouyahia poursuivra sa missionpour laquelle il a été élu démocratiquementpar la majorité des congressistes parbulletins secrets", relève le communiquédu RND rendu public hier. "Le RND sefélicite de l'attachement de ses militants,ses cadres, ses élus aux structures organiqueset à sa direction, avec à sa têteAhmed Ouyahia, secrétaire général",ajoute encore la même source. Ouyahia neva donc pas démissionner, mais cedémenti confirme que le chef de file duRND fait vraiment face à une difficile conjoncture et rien n'indique que cela va changer dans les jours à venir tant la fronde à l'intérieur du parti va chaque jour grandissant. Pour preuve, hier, des militants et des cadres du parti dans la wilaya de Batna ont appelé Ouyahia à partir. Ils sont allés jusqu'à fermer le bureau du parti pour exprimer leur fronde. Dans le communiqué rendu public ils étaient en effet, on ne peut plus clairs, s'agissant de cettequestion. En vérité, et cela dure depuis le début du mouvement populaire, nombreuxsont les militants, les cadres etmême les élus qui ont annoncé leur démission du parti qui fait ainsi face à une véritable hémorragie. "Le parti connait uneréelle désertion" estiment de nombreux cadres en ajoutant que la situation "est explosive". Pour eux Ouyahia "a mis le parti à son service et au service du pouvoir. Il a transformé le RND en un partiappareil. La situation ne peut plus durer".Par ailleurs un membre fondateur du parti,Belkacem Mellah, en l'occurrence, est entrain de mener une véritable guerre contre Ouyahia. Mellah, sans doute soutenu par d'autres cadres et membres du Conseil national veulent mettre la pression sur Ouyahia afin de l'amener à jeter l'éponge.Pour l'heure il tient encore à son poste. Mais pour combien de temps encore ?