Le début du 18e vendredi de manifestation s'est inscrit hier sous le signe de la répression et d'une tension palpable. Plusieurs confrontations ont eu lieu dès le début du rassemblement de la Grande-Poste Le début du 18e vendredi de manifestation s'est inscrit hier sous le signe de la répression et d'une tension palpable. Plusieurs confrontations ont eu lieu dès le début du rassemblement de la Grande-Poste Les forces de sécurité, visiblementinstruits pour saisir ledrapeau amazighe, n'ont pashésité pas à faire des interventionsmusclées pour l'arracher àses porteurs et même à lesembarquer de force. Les manifestantsont joué au chat et à la sourisavec les policiers en tenue ouen civil qui ont été instruit àrechercher massivement "l'armedu crime" ; ces emblèmes devenus du jour au lendemain interdits. Les manifestants n'ont pas acrié à tue-tête "Imazighen" et"makach Jihawiya khawa-khawa"(pas de régionalisme, solidaires)alors que les forces de sécuritéchargent de temps à autres poursaisir les emblèmes et empêcherla constitution d'une foule compacte.Ces tensions sont le résultat de l'application de la consignedu chef de l'état- major qui avaitdéclaré depuis Bechar le 19 juin,que seul le drapeau national sera toléré lors des manifestations.Aussi, les manifestants scandentdes slogans hostiles au viceministre de la défense qui aordonné ces instructions. La manifestation heure par heure 10h22 : L'interdiction du drapeau amazigh brandie par le viceministrede la Défense nationale,Ahmed Gaïd Salah fera parlerd'elle ce vendredi.Sur le plan politique, la situationn'a pas évolué depuis le nouveauappel du chef de l'Etat AbdelkaderBensalah hormis le discours du chef de l'état- major dans lequel il avait insisté sur l'urgence d'organiser l'élection présidentielleprécédée d'un dialogue envue d'une sortie de crise. 10h30 : Les premiers manifestantssont arrivés déjà dans lesprincipales places de la capitale.Ils scandent "Djazair Hourra,démocratia"( l'Algérie libre etdémocratique). La police a opérédes arrestations aux abords de lagrande poste. Une vingtaine dejeunes ont été interpellés etemmenés dans des fourgons de lapolice après avoir procédé à lavérification de leur identité, selonplusieurs témoins. Les jeunesmanifestants ne portaient ni drapeauxni pancartes. L'Algéries'apprête à vivre un nouveau vendredide mobilisation populaire,le 18e depuis le 22 février, contrele système politique en place etréclamer le départ de toutes sesfigures.10h35 : Plusieurs manifestants ont brandi le drapeau amazighaux côtés de l'emblème national et scandent "Tous des frères, pasde régionalisme".11h01 : Des échauffouréesentre manifestants et policiersont éclaté à la rue AbdelkrimKhettabi alors que des vieillesfemmes se sont interposé entreles deux parties pendant que descris "silmya silmya" ont été lancéspar la foule.11h15 : Une véritable chasseaux drapeaux amazighs dans les rues d'Alger notamment auxabords de la grande poste. Desfemmes et des hommes jeunes oumoins jeunes se sont vu fouillerpar des policiers en civil.12h05 : Tirs de gaz lacrymogèneà la Grande-Poste.12h30 : Un cordon de policiersa été déployé devant le siège duparti, le Rassemblement pour laculture et la démocratie (RCD) àla rue Didouche- Mourad d'Algerpour vraisemblablement empêcherles responsables du mêmeparti de brandir l'étendard amazigh. 14h01 : La ville de Tizi-Ouzouest envahie par les manifestantsbrandissant le drapeau amazighaux côtés de l'emblème national.14h30 :A Tamanrasset, les premiersmanifestants sont arrivés au point de départ de la manifestationpeu avant 14h. Plusieurs drapeaux amazighs ont été brandispar les manifestants.14h45 : Dans de nombreusesvilles du pays notamment àAnnaba, Oran, Constantine, lapolice a interpellé les manifestantsbrandissant le drapeau amazigh.15h30 : Des slogans hostiles au chef de l'état-major de l'armée,Ahmed Gaïd Salah ont été scandéspar les manifestants ce vendredi à travers les nombreuses villes du pays. A Tizi- Ouzou, les manifestants ont scandé et brandides slogans dénonçant l'annoncede l'interdiction des drapeauxamazigh. AAlger, les manifestants insistentpour "un état civil et non un étatmilitaire" appuyé de "Gaïd Salah dégage". 16h02 : Les propos de Gaïd Salah sur le drapeau amazigh aplutôt "dopé" les manifestants euégard à la forte affluence enregistréece vendredi. En somme, desdizaines de milliers de marcheurs pacifiques ont brandit fièrementl'emblème national et l'étendard amazighe en scandant l'ardentdésir de sortir le pays de sa criseet se tourner vers d'autres perspectivesde liberté, de démocratieet de bonne gouvernance."Silmya Silmya", "Etat civil etdémocratique", criait l'immensefoule qui exprime haut et fort sonattachement à son algérianité et à ses origines amazighes Les forces de sécurité, visiblementinstruits pour saisir ledrapeau amazighe, n'ont pashésité pas à faire des interventionsmusclées pour l'arracher àses porteurs et même à lesembarquer de force. Les manifestantsont joué au chat et à la sourisavec les policiers en tenue ouen civil qui ont été instruit àrechercher massivement "l'armedu crime" ; ces emblèmes devenus du jour au lendemain interdits. Les manifestants n'ont pas acrié à tue-tête "Imazighen" et"makach Jihawiya khawa-khawa"(pas de régionalisme, solidaires)alors que les forces de sécuritéchargent de temps à autres poursaisir les emblèmes et empêcherla constitution d'une foule compacte.Ces tensions sont le résultat de l'application de la consignedu chef de l'état- major qui avaitdéclaré depuis Bechar le 19 juin,que seul le drapeau national sera toléré lors des manifestations.Aussi, les manifestants scandentdes slogans hostiles au viceministre de la défense qui aordonné ces instructions. La manifestation heure par heure 10h22 : L'interdiction du drapeau amazigh brandie par le viceministrede la Défense nationale,Ahmed Gaïd Salah fera parlerd'elle ce vendredi.Sur le plan politique, la situationn'a pas évolué depuis le nouveauappel du chef de l'Etat AbdelkaderBensalah hormis le discours du chef de l'état- major dans lequel il avait insisté sur l'urgence d'organiser l'élection présidentielleprécédée d'un dialogue envue d'une sortie de crise. 10h30 : Les premiers manifestantssont arrivés déjà dans lesprincipales places de la capitale.Ils scandent "Djazair Hourra,démocratia"( l'Algérie libre etdémocratique). La police a opérédes arrestations aux abords de lagrande poste. Une vingtaine dejeunes ont été interpellés etemmenés dans des fourgons de lapolice après avoir procédé à lavérification de leur identité, selonplusieurs témoins. Les jeunesmanifestants ne portaient ni drapeauxni pancartes. L'Algéries'apprête à vivre un nouveau vendredide mobilisation populaire,le 18e depuis le 22 février, contrele système politique en place etréclamer le départ de toutes sesfigures.10h35 : Plusieurs manifestants ont brandi le drapeau amazighaux côtés de l'emblème national et scandent "Tous des frères, pasde régionalisme".11h01 : Des échauffouréesentre manifestants et policiersont éclaté à la rue AbdelkrimKhettabi alors que des vieillesfemmes se sont interposé entreles deux parties pendant que descris "silmya silmya" ont été lancéspar la foule.11h15 : Une véritable chasseaux drapeaux amazighs dans les rues d'Alger notamment auxabords de la grande poste. Desfemmes et des hommes jeunes oumoins jeunes se sont vu fouillerpar des policiers en civil.12h05 : Tirs de gaz lacrymogèneà la Grande-Poste.12h30 : Un cordon de policiersa été déployé devant le siège duparti, le Rassemblement pour laculture et la démocratie (RCD) àla rue Didouche- Mourad d'Algerpour vraisemblablement empêcherles responsables du mêmeparti de brandir l'étendard amazigh. 14h01 : La ville de Tizi-Ouzouest envahie par les manifestantsbrandissant le drapeau amazighaux côtés de l'emblème national.14h30 :A Tamanrasset, les premiersmanifestants sont arrivés au point de départ de la manifestationpeu avant 14h. Plusieurs drapeaux amazighs ont été brandispar les manifestants.14h45 : Dans de nombreusesvilles du pays notamment àAnnaba, Oran, Constantine, lapolice a interpellé les manifestantsbrandissant le drapeau amazigh.15h30 : Des slogans hostiles au chef de l'état-major de l'armée,Ahmed Gaïd Salah ont été scandéspar les manifestants ce vendredi à travers les nombreuses villes du pays. A Tizi- Ouzou, les manifestants ont scandé et brandides slogans dénonçant l'annoncede l'interdiction des drapeauxamazigh. AAlger, les manifestants insistentpour "un état civil et non un étatmilitaire" appuyé de "Gaïd Salah dégage". 16h02 : Les propos de Gaïd Salah sur le drapeau amazigh aplutôt "dopé" les manifestants euégard à la forte affluence enregistréece vendredi. En somme, desdizaines de milliers de marcheurs pacifiques ont brandit fièrementl'emblème national et l'étendard amazighe en scandant l'ardentdésir de sortir le pays de sa criseet se tourner vers d'autres perspectivesde liberté, de démocratieet de bonne gouvernance."Silmya Silmya", "Etat civil etdémocratique", criait l'immensefoule qui exprime haut et fort sonattachement à son algérianité et à ses origines amazighes