Le bras de fer entre le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, et ses détracteurs a pris une nouvelle tournure. Le bras de fer entre le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mouad Bouchareb, et ses détracteurs a pris une nouvelle tournure. Hier en effet les opposants, qui appellent à la démission de Bouchareb,ont empêché la tenue d'une séanceplénière qui devait être consacrée aux validationsdes mandats de 13 nouveaux députés.Les députés frondeurs, qui appartiennentpresque tous au groupe parlementaire du FLN, ont procédé à la fermeture des portesd'entrée de l'hémicycle, empêchant ainside force l'accès à la salle aux députés quiétaient, au même titre que MouadBouchareb, favorables à la tenue de cetteséance plénière. Une action soutenue parquelques députés de l'opposition qui sontpour le gel des activités de l'APN jusqu'audépart de Mouad Bouchareb. Dans le campadverse on a, bien évidemment, condamné cette action. En effet dans un communiquérendu public hier, un groupe de députés affiliés au parti du FLN, au nombre de 85selon le document, ont clairement affichéleur soutien à la tenue de la séance plénière.Le communiqué lu dans les couloirsde l'hémicycle par Mustapha Boualegcondamne "les communiqués irresponsablesémanant d'un groupuscule se prétendantdu FLN qui veut saper la stabilité de cette institution de souveraineté et la propagation de la fitna". Boualeg a aussi indiquéque les députés favorables à la tenue de la séance plénière vont rester jusqu'à ce que le quorum soit atteint et même dans le cas contraire la séance aura lieu six heures après et ce conformément aux dispositions du règlement intérieur. A l'heure où nous mettons sous presse c'est le statuquo et rien n'indique que les lignes vontbouger. Cette situation de crise a pris de l'ampleur ces derniers jours lorsque pas moins de six groupes parlementaires ont retiré leur confiance à Mouad Bouchareb enl'appelant à démissionner. Dans un communiqué rendu public avant-hier et signé par les groupes parlementaires du FLN, du RND, de TAJ, du MPA des indépendants et d'El Adala, Enahda et El Bina considèrent que Bouchareb n'a plus aucune légitimité. Par ailleurs cinq vice-présidents del'Assemblée et donc membres du bureau de l'APN ont estimé, lors d'une réunion extraordinaire, que ce dernier a retiré sa confiance à Mouad Bouchareb. Cette réunion extraordinaire du bureau de l'assemblée a aussi décidé "d'annuler l'ensemble des décisions prises lors de ladernière réunion du Bureau tenue le 27 juin 2019", tout en appelant M. Bouchareb "à démissionner immédiatement de la présidence de l'Assemblée en vue de préserver la stabilité de l'institution législative et du pays". Cette réunion était intervenue,selon un premier communiqué, conformément aux dispositions de l'article 18 durèglement intérieur de l'APN et intervenait "au vu des développements qu'a connus récemment l'Assemblée, lesquels ont eu un impact négatif sur le bon fonctionnement de cette instance et engendré un blocage au niveau de ses structures et des groupes parlementaires". Mouad Bouchareb a aussitôt réagi en publiant dans la soirée de dimanche un communiqué dans lequel il a indiqué que son bureau "n'a pas été convoqué en ce jour", ajoutant que "c'est le président de l'APN qui convoque les réunions du Bureau, lesquelles se déroulent sous sa présidence", conformément au règlement intérieur de l'APN. "Une réunion du bureau de l'Assemblée ne saurait se tenir avec seulement cinq membres et en l'absence du président, la voix du président étant prépondérante, sachant que le bureau comprend neufmembres en plus du Président" précise le communiqué."On ne peut pas prétendre veiller au bon fonctionnement de l'APN et, dans le même temps, tenir des réunions entamant la stabilité de cette dernière et reflétant une image négative à l'opinion publique", ajoute le communiqué, soulignant que "tout un chacun doit faire montre d'un haut sens de responsabilité, notamment à la veille de la clôture de la session parlementaire ordinaire après une année d'action parlementaireet législative". Hier en effet les opposants, qui appellent à la démission de Bouchareb,ont empêché la tenue d'une séanceplénière qui devait être consacrée aux validationsdes mandats de 13 nouveaux députés.Les députés frondeurs, qui appartiennentpresque tous au groupe parlementaire du FLN, ont procédé à la fermeture des portesd'entrée de l'hémicycle, empêchant ainside force l'accès à la salle aux députés quiétaient, au même titre que MouadBouchareb, favorables à la tenue de cetteséance plénière. Une action soutenue parquelques députés de l'opposition qui sontpour le gel des activités de l'APN jusqu'audépart de Mouad Bouchareb. Dans le campadverse on a, bien évidemment, condamné cette action. En effet dans un communiquérendu public hier, un groupe de députés affiliés au parti du FLN, au nombre de 85selon le document, ont clairement affichéleur soutien à la tenue de la séance plénière.Le communiqué lu dans les couloirsde l'hémicycle par Mustapha Boualegcondamne "les communiqués irresponsablesémanant d'un groupuscule se prétendantdu FLN qui veut saper la stabilité de cette institution de souveraineté et la propagation de la fitna". Boualeg a aussi indiquéque les députés favorables à la tenue de la séance plénière vont rester jusqu'à ce que le quorum soit atteint et même dans le cas contraire la séance aura lieu six heures après et ce conformément aux dispositions du règlement intérieur. A l'heure où nous mettons sous presse c'est le statuquo et rien n'indique que les lignes vontbouger. Cette situation de crise a pris de l'ampleur ces derniers jours lorsque pas moins de six groupes parlementaires ont retiré leur confiance à Mouad Bouchareb enl'appelant à démissionner. Dans un communiqué rendu public avant-hier et signé par les groupes parlementaires du FLN, du RND, de TAJ, du MPA des indépendants et d'El Adala, Enahda et El Bina considèrent que Bouchareb n'a plus aucune légitimité. Par ailleurs cinq vice-présidents del'Assemblée et donc membres du bureau de l'APN ont estimé, lors d'une réunion extraordinaire, que ce dernier a retiré sa confiance à Mouad Bouchareb. Cette réunion extraordinaire du bureau de l'assemblée a aussi décidé "d'annuler l'ensemble des décisions prises lors de ladernière réunion du Bureau tenue le 27 juin 2019", tout en appelant M. Bouchareb "à démissionner immédiatement de la présidence de l'Assemblée en vue de préserver la stabilité de l'institution législative et du pays". Cette réunion était intervenue,selon un premier communiqué, conformément aux dispositions de l'article 18 durèglement intérieur de l'APN et intervenait "au vu des développements qu'a connus récemment l'Assemblée, lesquels ont eu un impact négatif sur le bon fonctionnement de cette instance et engendré un blocage au niveau de ses structures et des groupes parlementaires". Mouad Bouchareb a aussitôt réagi en publiant dans la soirée de dimanche un communiqué dans lequel il a indiqué que son bureau "n'a pas été convoqué en ce jour", ajoutant que "c'est le président de l'APN qui convoque les réunions du Bureau, lesquelles se déroulent sous sa présidence", conformément au règlement intérieur de l'APN. "Une réunion du bureau de l'Assemblée ne saurait se tenir avec seulement cinq membres et en l'absence du président, la voix du président étant prépondérante, sachant que le bureau comprend neufmembres en plus du Président" précise le communiqué."On ne peut pas prétendre veiller au bon fonctionnement de l'APN et, dans le même temps, tenir des réunions entamant la stabilité de cette dernière et reflétant une image négative à l'opinion publique", ajoute le communiqué, soulignant que "tout un chacun doit faire montre d'un haut sens de responsabilité, notamment à la veille de la clôture de la session parlementaire ordinaire après une année d'action parlementaireet législative".