Ils étaient en effet des dizaines de milliers à avoir déferlé sur les boulevards et les rues de ces villes, pour mettre en avant leurs revendications relatives à la nécessité du changement radical du système et le départ des symboles de l'ancien régime du président démissionnaire, Abdelaziz Bouteflika. Ils étaient en effet des dizaines de milliers à avoir déferlé sur les boulevards et les rues de ces villes, pour mettre en avant leurs revendications relatives à la nécessité du changement radical du système et le départ des symboles de l'ancien régime du président démissionnaire, Abdelaziz Bouteflika. Ce 35e vendredi du Hirak n'a pas dérogé à la règle, puisque les Algériens qui ont battu le pavé, ont encore une fois insisté sur la caractère pacifique de leur mouvement. Drapés de l'emblème national, comme il est de coutume depuis le début de ce mouvement populaire le 22 février dernier, les manifestants ont scandé de nombreux slogans en rapport avec la conjoncture politique actuelle. Ils ont ainsi rejeté les élections présidentielles du 12 décembre prochain. "Makanach intikhabat maa el issabat"( pas d'élection avec les gangs), ont-ils notamment scandé. L'Autorité nationale indépendante des élections, que préside Mohamed Charfi, a été particulièrement critiqué par les manifestants et dans de nombreuses villes, des haltes ont été observées devant les sièges de wilayas de cette instance. Dans de nombreuses pancartes brandies, les manifestants ont exprimé leur grand scepticisme vis-à-vis du scrutin présidentiel, estimant notamment qu'il est impossible d'organiser ce rendez-vous électoral, dans les conditions politiques actuelles. C'est ainsi qu'ils ont mis en avant, la revendication de libérer les détenus du Hirak. A ce propos, des portraits de plusieurs détenus ont été brandis par les manifestants. Ce vendredi de mobilisation a été aussi l'occasion pour les manifestants, de décrier une fois de plus le projet de loi sur les hydrocarbures. Un projet adopté, pour rappel, par le Conseil des ministres, dimanche dernier. Ce jour-là, une grande manifestation a été organisée devant l'APN. Hier donc, les manifestants ont rejeté de nouveau ce projet de loi, en indiquant notamment, à travers des pancartes et des banderoles, que "l'Algérie n'est pas à vendre Ce 35e vendredi du Hirak n'a pas dérogé à la règle, puisque les Algériens qui ont battu le pavé, ont encore une fois insisté sur la caractère pacifique de leur mouvement. Drapés de l'emblème national, comme il est de coutume depuis le début de ce mouvement populaire le 22 février dernier, les manifestants ont scandé de nombreux slogans en rapport avec la conjoncture politique actuelle. Ils ont ainsi rejeté les élections présidentielles du 12 décembre prochain. "Makanach intikhabat maa el issabat"( pas d'élection avec les gangs), ont-ils notamment scandé. L'Autorité nationale indépendante des élections, que préside Mohamed Charfi, a été particulièrement critiqué par les manifestants et dans de nombreuses villes, des haltes ont été observées devant les sièges de wilayas de cette instance. Dans de nombreuses pancartes brandies, les manifestants ont exprimé leur grand scepticisme vis-à-vis du scrutin présidentiel, estimant notamment qu'il est impossible d'organiser ce rendez-vous électoral, dans les conditions politiques actuelles. C'est ainsi qu'ils ont mis en avant, la revendication de libérer les détenus du Hirak. A ce propos, des portraits de plusieurs détenus ont été brandis par les manifestants. Ce vendredi de mobilisation a été aussi l'occasion pour les manifestants, de décrier une fois de plus le projet de loi sur les hydrocarbures. Un projet adopté, pour rappel, par le Conseil des ministres, dimanche dernier. Ce jour-là, une grande manifestation a été organisée devant l'APN. Hier donc, les manifestants ont rejeté de nouveau ce projet de loi, en indiquant notamment, à travers des pancartes et des banderoles, que "l'Algérie n'est pas à vendre