Le bras de fer entrer le Syndicat national ders magistrats (SNM) et le ministère de la Justice n'est pas prêt de connaître son épilogue. Le bras de fer entrer le Syndicat national ders magistrats (SNM) et le ministère de la Justice n'est pas prêt de connaître son épilogue. En d'autres termes les deux parties semblent plus que jamais décidées à camper sur leurs positions. Par voie de conséquence la grève illimitée enclenchée par les magistrats depuis dimanche dernier va se poursuivre. En effet le SNM a décidé, "en l'absence d'une solution à la crise" de poursuivre le mouvement de protestation avec la même force, tout en appelant à un renforcement de la discipline pour faire face à tout dérapage "face aux mesures improvisées prises par le ministère de la Justice". Dans un communiqué rendu public hier samedi, le syndicat s'étonne de la "position étrange et incompréhensible des institutions de l'Etat qui restent dans la position du spectateur alors que la grève ouverte porte sur une revendication fondamentale, celui de l'indépendance de la justice". La bataille menée par les magistrats contre l'hégémonie du pouvoir exécutif n'est ni "corporatiste, ni intéressée" note encore le communiqué signé de la main du président du SNM, Issad Mabrouk. "C'est une bataille menée par des gens honorables et libres et loin des étiquetages insidieux" ajoute le SNM en précisant que "les magistrats ne sont pas une 3issaba (bande), ni des relais de la 3issaba, ils sont les victimes de pratiques depuis des décennies". Rejetant les "leçons de nationalisme", le SNM demande au ministère de la justice de cesser sa gestion "policière" de la crise car cela constitue une "provocation directe à la dignité des magistrats et à l'institution" et avertit que le syndicat n'est pas responsable des réactions que cela pourrait susciter. Le SNM fait certainement allusion aux tentatives menées au niveau de plusieurs tribunaux d'Alger et d'ailleurs d'installer les nouvelles personnes désignées dans le cadre du mouvement contesté des magistrats décidé le 24 octobre dernier. Plusieurs magistrats ont ainsi été installées dans des "conditions peu amènes" indique-t-on de sources syndicales. Le ministère a déjà annoncé l'installation de dizaines de magistrats dans le cadre du dernier mouvement opéré le jeudi 24 octobre. Ce mouvement annuel inédit, qui a concerné presque 3.000 magistrats, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase en poussant le SNM a déclencher une grève illimitée. Les magistrats, qui contestent la légalité de ce mouvement, sont ainsi en grève depuis dimanche. Des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont également soutenu la position du syndicat en assurant ne pas avoir joué le rôle qui leur est dévolu par la loi dans la gestion des carrières des magistrats. Le mouvement de grève des magistrats est fortement suivi avec des taux situés entre 96 et 98 %. En d'autres termes les deux parties semblent plus que jamais décidées à camper sur leurs positions. Par voie de conséquence la grève illimitée enclenchée par les magistrats depuis dimanche dernier va se poursuivre. En effet le SNM a décidé, "en l'absence d'une solution à la crise" de poursuivre le mouvement de protestation avec la même force, tout en appelant à un renforcement de la discipline pour faire face à tout dérapage "face aux mesures improvisées prises par le ministère de la Justice". Dans un communiqué rendu public hier samedi, le syndicat s'étonne de la "position étrange et incompréhensible des institutions de l'Etat qui restent dans la position du spectateur alors que la grève ouverte porte sur une revendication fondamentale, celui de l'indépendance de la justice". La bataille menée par les magistrats contre l'hégémonie du pouvoir exécutif n'est ni "corporatiste, ni intéressée" note encore le communiqué signé de la main du président du SNM, Issad Mabrouk. "C'est une bataille menée par des gens honorables et libres et loin des étiquetages insidieux" ajoute le SNM en précisant que "les magistrats ne sont pas une 3issaba (bande), ni des relais de la 3issaba, ils sont les victimes de pratiques depuis des décennies". Rejetant les "leçons de nationalisme", le SNM demande au ministère de la justice de cesser sa gestion "policière" de la crise car cela constitue une "provocation directe à la dignité des magistrats et à l'institution" et avertit que le syndicat n'est pas responsable des réactions que cela pourrait susciter. Le SNM fait certainement allusion aux tentatives menées au niveau de plusieurs tribunaux d'Alger et d'ailleurs d'installer les nouvelles personnes désignées dans le cadre du mouvement contesté des magistrats décidé le 24 octobre dernier. Plusieurs magistrats ont ainsi été installées dans des "conditions peu amènes" indique-t-on de sources syndicales. Le ministère a déjà annoncé l'installation de dizaines de magistrats dans le cadre du dernier mouvement opéré le jeudi 24 octobre. Ce mouvement annuel inédit, qui a concerné presque 3.000 magistrats, a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase en poussant le SNM a déclencher une grève illimitée. Les magistrats, qui contestent la légalité de ce mouvement, sont ainsi en grève depuis dimanche. Des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) ont également soutenu la position du syndicat en assurant ne pas avoir joué le rôle qui leur est dévolu par la loi dans la gestion des carrières des magistrats. Le mouvement de grève des magistrats est fortement suivi avec des taux situés entre 96 et 98 %.