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Alger considère Tripoli comme "une ligne rouge"
Crise Libyenne
Publié dans Le Midi Libre le 08 - 01 - 2020

Le président Abdelmadjid Tebboune a rappelé la position officielle de l'Algérie, qui refuse toute "ingérence étrangère" en Libye, et a appelé la communauté internationale, dont le Conseil de sécurité de l'ONU, à assumer leurs responsabilités pour "imposer la paix et lasécurité en Libye", imposer le cessez-le-feu et mettre fin à l'escalade militaire.
Le président Abdelmadjid Tebboune a rappelé la position officielle de l'Algérie, qui refuse toute "ingérence étrangère" en Libye, et a appelé la communauté internationale, dont le Conseil de sécurité de l'ONU, à assumer leurs responsabilités pour "imposer la paix et lasécurité en Libye", imposer le cessez-le-feu et mettre fin à l'escalade militaire.
Le président du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Faiz Al Sarraj, arrivé avant hier lundi à Alger, a eu des entretiens avec le présidentAbdelmadjid Tebboune. Faiz Al Sarraj, quiest la première personnalité étrangère reçuepar le nouveau chef d'Etat algérien, estaccompagné du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Tahar Silaya, du ministrede l'Intérieur, Mohamed Bachagha, et duConseiller aux questions de sécurité intérieure, Tajeddine Mohamed Al Rezgui. La situation sécuritaire en
Libye a été au centredes discussions élargies aux délégations de deux pays, en présence des ministres algériens des Affaires étrangères et de l'Intérieur, ainsi qu'un représentant du ministère de la Défense nationale. Le président Abdelmadjid Tebboune a rappelé la position officielle de l'Algérie, qui refuse toute "ingérence étrangère" en Libye, et a appelé la communauté internationale, dont le Conseil de sécurité de l'ONU, à assumer leurs responsabilités pour "imposer la paix et la sécurité en Libye", imposer le cessez-le-feu et mettre fin à l'escalade militaire. Alger a appelé "les parties étrangères", à arrêter d'alimenter l'escalade en Libye et à cesser d'apporter un soutien logistique, militaire et humain, aux belligérants.
Alger, par la voix du chef de l'Etat, appelle au respect de la légalité internationale en Libye, pour "faciliter la reprise du dialogue en vue de trouver une solution politique à la crise". Tebboune a dénoncé les actes de violences, dont la récente attaque contre l'Ecole militaire deTripoli, "un acte criminel" pouvant être qualifié comme "un crime de guerre". "L'Algérie considère que la capitale libyenne, Tripoli, comme une ligne rouge en espérant qu'elle ne soit traversée par personne", est-il souligné dans un communiqué de la présidence de la République,rendu public lundi soir. Faiz Al Sarraj, de son côté, a déclaré que son pays fait confiance aux efforts que déploie l'Algérie pour atténuer de l'escalade actuelle en Libye, et pour soutenir la soluti n politique à la crise.
L'Algérie condamne le raid contre l'Ecole militaire
L'Algérie a, par ailleurs, condamné "énergiquement" le raid qui a ciblé, samedi 4 janvier 2019, l'Ecole militaire de Tripoli et qui a fait plusieurs victimes. Alger considère que de tels actes, "quelles que soient les parties impliquées", attisent la haine et "aggravent davantage" la crise dans le pays. L'Algérie, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, réitère son refus absolu de "toute ingérence étrangère en
Libye" et appelle toutes les composantes et parties libyennes "à faire prévaloir l'intérêt suprême et à un retour rapide au processus du dialogue national inclusif, pour parvenir à des solutions àmême de faire ce pays frère et voisin de la crise dont il souffre" et de construire un Etat d'institutions "où le peuple libyensouverain vivra en paix et en sécurité, etjouira de la stabilité au sein d'un seul et même pays".
Merkel invite l'Algérie à la conférence de Berlin
Après l'avoir ignoré, sans explications, l'Allemagne a décidé d'inviter officiellement l'Algérie à assister à la Conférence de Berlin, consacrée à la crise en Libye qui aura lieu, sous l'égide de l'ONU, ce mois de janvier. L'invitation a été communiquée au président Abdelmadjid Tebboune ce lundi 6 janvier 2019, par la chancelière allemande Angela Merkel, lors d'un appel téléphonique qui, selon un communiqué de la présidence de la République, a duré une trentaine de minutes.
La Russie et la Turquie ont, pour rappel, critiqué la noninvitation de l'Algérie, de la Tunisie et departies libyennes, à cette conférence. Berlin, qui tente d'avoir une position neutre par rapport à la situation en Libye, semble avoir fait un pas en arrière. Merkel, qui a téléphoné le même jour au président tunisien Kaïs Saied, n'aurait pas, selon des médias tunisiens, été invité à la conférence de Berlin. Merkel et Tebboune ont abordé la situation actuelle en Libye, en soulignant la nécessité d'accélérer la recherche d'une solution politique à la crise, l'arrêt immédiat du conflit armé et mettre fin "aux interventions militaires étrangères".
Le Conseil de paix et de sécurité de l'UE convoque un Sommet sur la Libye et le Sahel
Le Conseil de la paix et de la sécurité de l'Union africaine (UA), tiendra un Sommet, au début de février, pour examinerla situation en Libye et au Sahel, en proie à l'instabilité depuis des années, a annoncé son Commissaire à la paix et à la sécurité, Smail Chergui. La réunion du CPS se tiendra à la veille du sommet de l'UA, prévu pour se réunir les 8 et 9 février à Addis-Abeba, a indiqué M. Chergui. Encouragé par le succès de sa récente médiation en Centrafrique,
l'Union africaine veut reprendre le dossier Libyen en main, pour obtenir une solution politique inclusive Réagissant à la décision turque d'envoyerdes contingents militaires en Libye, le président de la commission de l'union, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa préoccupation quant à ses retombées. nSans nommer la Turquie, il a fait savoir dans un communiqué, que l'ingérence dans les affaires intérieures de la Libye amplifierait les risques d'une confrontation, "dont les mobiles n'ont rien à voir avec les intérêts des Libyens
Le président du Gouvernement d'union nationale (GNA) libyen, Faiz Al Sarraj, arrivé avant hier lundi à Alger, a eu des entretiens avec le présidentAbdelmadjid Tebboune. Faiz Al Sarraj, quiest la première personnalité étrangère reçuepar le nouveau chef d'Etat algérien, estaccompagné du ministre des Affaires étrangères, Mohamed Tahar Silaya, du ministrede l'Intérieur, Mohamed Bachagha, et duConseiller aux questions de sécurité intérieure, Tajeddine Mohamed Al Rezgui. La situation sécuritaire en
Libye a été au centredes discussions élargies aux délégations de deux pays, en présence des ministres algériens des Affaires étrangères et de l'Intérieur, ainsi qu'un représentant du ministère de la Défense nationale. Le président Abdelmadjid Tebboune a rappelé la position officielle de l'Algérie, qui refuse toute "ingérence étrangère" en Libye, et a appelé la communauté internationale, dont le Conseil de sécurité de l'ONU, à assumer leurs responsabilités pour "imposer la paix et la sécurité en Libye", imposer le cessez-le-feu et mettre fin à l'escalade militaire. Alger a appelé "les parties étrangères", à arrêter d'alimenter l'escalade en Libye et à cesser d'apporter un soutien logistique, militaire et humain, aux belligérants.
Alger, par la voix du chef de l'Etat, appelle au respect de la légalité internationale en Libye, pour "faciliter la reprise du dialogue en vue de trouver une solution politique à la crise". Tebboune a dénoncé les actes de violences, dont la récente attaque contre l'Ecole militaire deTripoli, "un acte criminel" pouvant être qualifié comme "un crime de guerre". "L'Algérie considère que la capitale libyenne, Tripoli, comme une ligne rouge en espérant qu'elle ne soit traversée par personne", est-il souligné dans un communiqué de la présidence de la République,rendu public lundi soir. Faiz Al Sarraj, de son côté, a déclaré que son pays fait confiance aux efforts que déploie l'Algérie pour atténuer de l'escalade actuelle en Libye, et pour soutenir la soluti n politique à la crise.
L'Algérie condamne le raid contre l'Ecole militaire
L'Algérie a, par ailleurs, condamné "énergiquement" le raid qui a ciblé, samedi 4 janvier 2019, l'Ecole militaire de Tripoli et qui a fait plusieurs victimes. Alger considère que de tels actes, "quelles que soient les parties impliquées", attisent la haine et "aggravent davantage" la crise dans le pays. L'Algérie, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, réitère son refus absolu de "toute ingérence étrangère en
Libye" et appelle toutes les composantes et parties libyennes "à faire prévaloir l'intérêt suprême et à un retour rapide au processus du dialogue national inclusif, pour parvenir à des solutions àmême de faire ce pays frère et voisin de la crise dont il souffre" et de construire un Etat d'institutions "où le peuple libyensouverain vivra en paix et en sécurité, etjouira de la stabilité au sein d'un seul et même pays".
Merkel invite l'Algérie à la conférence de Berlin
Après l'avoir ignoré, sans explications, l'Allemagne a décidé d'inviter officiellement l'Algérie à assister à la Conférence de Berlin, consacrée à la crise en Libye qui aura lieu, sous l'égide de l'ONU, ce mois de janvier. L'invitation a été communiquée au président Abdelmadjid Tebboune ce lundi 6 janvier 2019, par la chancelière allemande Angela Merkel, lors d'un appel téléphonique qui, selon un communiqué de la présidence de la République, a duré une trentaine de minutes.
La Russie et la Turquie ont, pour rappel, critiqué la noninvitation de l'Algérie, de la Tunisie et departies libyennes, à cette conférence. Berlin, qui tente d'avoir une position neutre par rapport à la situation en Libye, semble avoir fait un pas en arrière. Merkel, qui a téléphoné le même jour au président tunisien Kaïs Saied, n'aurait pas, selon des médias tunisiens, été invité à la conférence de Berlin. Merkel et Tebboune ont abordé la situation actuelle en Libye, en soulignant la nécessité d'accélérer la recherche d'une solution politique à la crise, l'arrêt immédiat du conflit armé et mettre fin "aux interventions militaires étrangères".
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Le Conseil de la paix et de la sécurité de l'Union africaine (UA), tiendra un Sommet, au début de février, pour examinerla situation en Libye et au Sahel, en proie à l'instabilité depuis des années, a annoncé son Commissaire à la paix et à la sécurité, Smail Chergui. La réunion du CPS se tiendra à la veille du sommet de l'UA, prévu pour se réunir les 8 et 9 février à Addis-Abeba, a indiqué M. Chergui. Encouragé par le succès de sa récente médiation en Centrafrique,
l'Union africaine veut reprendre le dossier Libyen en main, pour obtenir une solution politique inclusive Réagissant à la décision turque d'envoyerdes contingents militaires en Libye, le président de la commission de l'union, Moussa Faki Mahamat, a exprimé sa préoccupation quant à ses retombées. nSans nommer la Turquie, il a fait savoir dans un communiqué, que l'ingérence dans les affaires intérieures de la Libye amplifierait les risques d'une confrontation, "dont les mobiles n'ont rien à voir avec les intérêts des Libyens


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