Deux manifestations se sont tenues à Santiago pour et contre la Constitution actuelle du pays. Deux manifestations se sont tenues à Santiago pour et contre la Constitution actuelle du pays. Sur la Plaza Italia, épicentre des manifestations à Santiago depuis le début de la crise le 18 octobre, des milliers de protestataires ont de nouveau réclamé des réformes sociales y compris l'adoption d'une nouvelle Constitution, lors d'une manifestation émaillée d'affrontements avec les forces de l'ordre. Quelques kilomètres plus loin, ils étaient plus d'un millier à se rassembler devant l'Ecole militaire pour défendre le maintien de l'actuelle Constitution qui remonte à la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990). Les participants ont manifesté pacifiquement en portant des banderoles frappées du mot rejet, en brandissant des drapeauxchiliens et en scandant des slogans hostilesà la gauche. Ce genre de manifestations se sont multipliées ces trois dernières semaines dans la capitale chilienne. Le Président chilien, Sebastian Piñera, a promulgué en décembre une loi permettant l'organisation d'un référendum le 26 avril 2020 sur un changement de la Constitution. Un changement de l'actuelle Constitution, approuvée le 11 septembre 1980 lors d'un référendum controversé pendant la dictature militaire, est une des principales revendications exprimées lors des manifestationssocialesqui secouent le pays depuis plus de deux mois. La consultation comportera deux questions : l'une sur le remplacement ou non de la Constitution et l'autre, le cas échéant, sur la méthode pour la rédiger. Sur la Plaza Italia, épicentre des manifestations à Santiago depuis le début de la crise le 18 octobre, des milliers de protestataires ont de nouveau réclamé des réformes sociales y compris l'adoption d'une nouvelle Constitution, lors d'une manifestation émaillée d'affrontements avec les forces de l'ordre. Quelques kilomètres plus loin, ils étaient plus d'un millier à se rassembler devant l'Ecole militaire pour défendre le maintien de l'actuelle Constitution qui remonte à la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990). Les participants ont manifesté pacifiquement en portant des banderoles frappées du mot rejet, en brandissant des drapeauxchiliens et en scandant des slogans hostilesà la gauche. Ce genre de manifestations se sont multipliées ces trois dernières semaines dans la capitale chilienne. Le Président chilien, Sebastian Piñera, a promulgué en décembre une loi permettant l'organisation d'un référendum le 26 avril 2020 sur un changement de la Constitution. Un changement de l'actuelle Constitution, approuvée le 11 septembre 1980 lors d'un référendum controversé pendant la dictature militaire, est une des principales revendications exprimées lors des manifestationssocialesqui secouent le pays depuis plus de deux mois. La consultation comportera deux questions : l'une sur le remplacement ou non de la Constitution et l'autre, le cas échéant, sur la méthode pour la rédiger.