Le Consul général de France à Alger, Marc Sédille, s'est exprimé avant-hier sur la réouverture des frontières extérieures Schengen et la reprise de la délivrance des visas pour la France, suspendues en raison de la pandémie du coronavirus. Le Consul général de France à Alger, Marc Sédille, s'est exprimé avant-hier sur la réouverture des frontières extérieures Schengen et la reprise de la délivrance des visas pour la France, suspendues en raison de la pandémie du coronavirus. "Lareprise de la délivrance des visas est étroitement liée à la réouverture des frontières internationales (…)", a-t-il ditdans unentretien accordé au site Visas Voyages Algérie. S'agissant de la réouverture notamment des frontières extérieures Schengen, et donc entre la France et l'Algérie, le Consul de France à Alger a indiqué qu' "il faut encore attendre" et que "cela viendra plus tard". "Ce n'est pas seulement une décision des autorités européennes. C'est également une décision des autorités algériennes de rouvrir leurs frontières. Il n'est pas possible à ce stade de donner une date précise. Mais nous travaillons d'ores et déjà à un scénario de reprise progressive du service des visas afin d'être prêt le moment venu", a-t-il expliqué. Les étudiants seront parmi les prioritaires M. Sédille a précisé que "la reprise, lorsqu'elle sera possible, sera progressive". "Nous devrons prioriser certaines catégories de demandeurs mais rien n'estencore finalisé. Nous y travaillons avec leministèrede l'Europe et des Affaires étrangèreset le ministère de l'Intérieur, nos ministères de tutelle en matière de visa,mais également avec nos prestataires de service, VFS Global à Alger, et TLS Contact à Oran et Annaba", a-t-il dit à la question de savoir si une procédure est-elle envisagée avant la réouverture totale des visas pour certains cas prioritaires, commeles malades, les conjoints de Français oude résidents en France qui souhaitent lesrejoindre… Concernant les étudiants algériens qui ont entamé les procédures pour intégrer l'enseignement supérieur français, le Consul général de France à Alger a indiqué que "nous sommes très attentifs à la situation des étudiants algériens qui souhaitentpoursuivre leurs études en France et qui ont suivi le parcours Campus France, y compris pendant la période compliquée de la crise sanitaire". Il a précisé que "les équipes de Campus France Algérie se sont adaptées aux circonstances exceptionnelles, elles ont mené les entretiens avec les étudiants par visioconférence, elles ont reçu et validé les dossiers de manière dématérialisée"." Comme je viens de le dire, rien n'est encore arrêté s'agissant de la reprise de la délivrance des visas, mais cette catégorie de demandeurs sera de façon certaine l'une de nos priorités à la reprise pour leur permettre d'entamer leur cursus en France dans les meilleures conditions", a-t-il ajouté. Détenteurs de visas non-utilisés ou expirés durant la pandémie Interrogé sur le devenir des détenteurs des visas non-utilisés ou expirés durant la crise sanitaire, M. Sédille a rappelé qu' "en raison de la crise sanitaire liée au Covid- 19, la France a suspendu la délivrance des visas jusqu'à nouvel ordre. Cette décision concerne toutes les demandes de visas (visas Schengen de court séjour, visas long séjour pour la France, visas pour les Outre-Mer)"."Les personnes dont le rendez- vous au centre VFS a été annulé et qui avaient déjà acquitté les frais de service n'auront pas à les payer de nouveau. Elles devront payer les frais de dossier. VFS facilitera l'accès au rendez-vous", a-t-il dit. Pour les personnes dont le dossier leur a été retourné, sans qu'une décision soit prise en raison de la fermeture du service des visas, Marc Sédille a précisé qu'elles "bénéficieront de la gratuité des frais de dossier lors de leur prochaine demande surprésentation de la quittance de la demande non traitée. Les frais de service devront être payés à VFS qui facilitera la procédure pour la prise du rendez-vous". "Celles dont le visa n'a pas été utilisébénéficieront d'une procédure simplifiée et de la gratuité des frais de visa. Les frais de service devront être payés à VFS. Le Consulat général communiquera en temps utile sur cette procédure simplifiée", a-t-il ajouté. Enfin, celles ayant utilisé partiellement leur visa "devront s'acquitter de la totalité des frais et présenter un dossier complet" , selon le Consul général de France à Alger. "La suite dépendra de l'évolution de la situation sanitaire en Algérie et dans le monde" Rappelant que « la fermeture au public du consulat général de France à Alger le 17 mars est la conséquence de la crise sanitaire et qu' "il s'agissait évidemment de protéger le public et les agents consulaires contre la pandémie en évitant tout contact susceptible de les mettre en danger". Marc Sédille a indiqué que la fermeture au public ne signifiait pas que "le consulat général cessait de fonctionner". Il a précisé que "l'ensemble du personnel disponible a été mobilisé par la gestion de la crise des retours des Français bloqués en Algérie en raison de la fermeture soudaine des frontières et, par voie de conséquence, de la suspension des liaisons aériennes et maritimes entre l'Algérie et la France". "Aujourd'hui, nous sortons progressivement de cette situation d'urgence. Le consulat général peut de nouveau se consacre à ses activités ordinaires. Mais cela doit se faire avec prudence, avec le souci de protéger les visiteurs et les agents consulaires", a-t-il estimé, relevant que le coronavirus circule encore. "Il ne faut pas baisser la garde. Les autorités algériennes ont d'ailleurs prolongé les mesures de confinement. C'est pourquoi cette réouverture se fera progressivement", a-t-il souligné. Rappelant que "le service de l'état civil et le service de la nationalité reçoivent à nouveau du public (…)", M. Sédille a indiqué que "la suite dépendra de l'évolution de la situation sanitaire en Algérie et dans lemonde, notamment de la réouverture des frontières internationales". "Il n'y a, à ce stade, aucune instruction faisant état d'une modification de la procédure et des conditions de délivrance des visas", a indiqué Marc Sédille en réponse à une question sur un éventuel changement de la procédure et des conditions de délivrance des visas, notamment, par l'obligation de présenter un test Covid négatif… "Lareprise de la délivrance des visas est étroitement liée à la réouverture des frontières internationales (…)", a-t-il ditdans unentretien accordé au site Visas Voyages Algérie. S'agissant de la réouverture notamment des frontières extérieures Schengen, et donc entre la France et l'Algérie, le Consul de France à Alger a indiqué qu' "il faut encore attendre" et que "cela viendra plus tard". "Ce n'est pas seulement une décision des autorités européennes. C'est également une décision des autorités algériennes de rouvrir leurs frontières. Il n'est pas possible à ce stade de donner une date précise. Mais nous travaillons d'ores et déjà à un scénario de reprise progressive du service des visas afin d'être prêt le moment venu", a-t-il expliqué. Les étudiants seront parmi les prioritaires M. Sédille a précisé que "la reprise, lorsqu'elle sera possible, sera progressive". "Nous devrons prioriser certaines catégories de demandeurs mais rien n'estencore finalisé. Nous y travaillons avec leministèrede l'Europe et des Affaires étrangèreset le ministère de l'Intérieur, nos ministères de tutelle en matière de visa,mais également avec nos prestataires de service, VFS Global à Alger, et TLS Contact à Oran et Annaba", a-t-il dit à la question de savoir si une procédure est-elle envisagée avant la réouverture totale des visas pour certains cas prioritaires, commeles malades, les conjoints de Français oude résidents en France qui souhaitent lesrejoindre… Concernant les étudiants algériens qui ont entamé les procédures pour intégrer l'enseignement supérieur français, le Consul général de France à Alger a indiqué que "nous sommes très attentifs à la situation des étudiants algériens qui souhaitentpoursuivre leurs études en France et qui ont suivi le parcours Campus France, y compris pendant la période compliquée de la crise sanitaire". Il a précisé que "les équipes de Campus France Algérie se sont adaptées aux circonstances exceptionnelles, elles ont mené les entretiens avec les étudiants par visioconférence, elles ont reçu et validé les dossiers de manière dématérialisée"." Comme je viens de le dire, rien n'est encore arrêté s'agissant de la reprise de la délivrance des visas, mais cette catégorie de demandeurs sera de façon certaine l'une de nos priorités à la reprise pour leur permettre d'entamer leur cursus en France dans les meilleures conditions", a-t-il ajouté. Détenteurs de visas non-utilisés ou expirés durant la pandémie Interrogé sur le devenir des détenteurs des visas non-utilisés ou expirés durant la crise sanitaire, M. Sédille a rappelé qu' "en raison de la crise sanitaire liée au Covid- 19, la France a suspendu la délivrance des visas jusqu'à nouvel ordre. Cette décision concerne toutes les demandes de visas (visas Schengen de court séjour, visas long séjour pour la France, visas pour les Outre-Mer)"."Les personnes dont le rendez- vous au centre VFS a été annulé et qui avaient déjà acquitté les frais de service n'auront pas à les payer de nouveau. Elles devront payer les frais de dossier. VFS facilitera l'accès au rendez-vous", a-t-il dit. Pour les personnes dont le dossier leur a été retourné, sans qu'une décision soit prise en raison de la fermeture du service des visas, Marc Sédille a précisé qu'elles "bénéficieront de la gratuité des frais de dossier lors de leur prochaine demande surprésentation de la quittance de la demande non traitée. Les frais de service devront être payés à VFS qui facilitera la procédure pour la prise du rendez-vous". "Celles dont le visa n'a pas été utilisébénéficieront d'une procédure simplifiée et de la gratuité des frais de visa. Les frais de service devront être payés à VFS. Le Consulat général communiquera en temps utile sur cette procédure simplifiée", a-t-il ajouté. Enfin, celles ayant utilisé partiellement leur visa "devront s'acquitter de la totalité des frais et présenter un dossier complet" , selon le Consul général de France à Alger. "La suite dépendra de l'évolution de la situation sanitaire en Algérie et dans le monde" Rappelant que « la fermeture au public du consulat général de France à Alger le 17 mars est la conséquence de la crise sanitaire et qu' "il s'agissait évidemment de protéger le public et les agents consulaires contre la pandémie en évitant tout contact susceptible de les mettre en danger". Marc Sédille a indiqué que la fermeture au public ne signifiait pas que "le consulat général cessait de fonctionner". Il a précisé que "l'ensemble du personnel disponible a été mobilisé par la gestion de la crise des retours des Français bloqués en Algérie en raison de la fermeture soudaine des frontières et, par voie de conséquence, de la suspension des liaisons aériennes et maritimes entre l'Algérie et la France". "Aujourd'hui, nous sortons progressivement de cette situation d'urgence. Le consulat général peut de nouveau se consacre à ses activités ordinaires. Mais cela doit se faire avec prudence, avec le souci de protéger les visiteurs et les agents consulaires", a-t-il estimé, relevant que le coronavirus circule encore. "Il ne faut pas baisser la garde. Les autorités algériennes ont d'ailleurs prolongé les mesures de confinement. C'est pourquoi cette réouverture se fera progressivement", a-t-il souligné. Rappelant que "le service de l'état civil et le service de la nationalité reçoivent à nouveau du public (…)", M. Sédille a indiqué que "la suite dépendra de l'évolution de la situation sanitaire en Algérie et dans lemonde, notamment de la réouverture des frontières internationales". "Il n'y a, à ce stade, aucune instruction faisant état d'une modification de la procédure et des conditions de délivrance des visas", a indiqué Marc Sédille en réponse à une question sur un éventuel changement de la procédure et des conditions de délivrance des visas, notamment, par l'obligation de présenter un test Covid négatif…