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"Il n'y a jamais eu de vrai confinement en Algérie"
Pr Rachid Belhadji ;
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 07 - 2020

Le Directeur des activités médicales au CHU Mustapha Bacha, à Alger, le Professeur Rachid Belhadj, a dénoncé le comportement d'une catégorie de nationaux, irrespectueux des consignes de confinement et de protection qu'impose la présence d'une pandémie "mortelle" dans le pays, accusant les coupables de l'atteinte à l'ordre public.
Le Directeur des activités médicales au CHU Mustapha Bacha, à Alger, le Professeur Rachid Belhadj, a dénoncé le comportement d'une catégorie de nationaux, irrespectueux des consignes de confinement et de protection qu'impose la présence d'une pandémie "mortelle" dans le pays, accusant les coupables de l'atteinte à l'ordre public.
En effet, et lors de son passage hier mardi, à l'émission "l'invité de la rédaction" de la chaîne 3 de la Radio algérienne, déclare ne pas comprendre qu'en cette période dangereuse de crise sanitaire, il y ait des personnes passant outre les mesures barrières de prévention contre la contagion, il estime par ailleurs, qu'à ce jour, il n'y a jamais eu de "vrai confinement". À ce propos, il se désole qu'en dépit des appels répétés à observer des mesures de protection minimums, des personnes en sont venues à organiser des cérémonies de mariage ou circoncision. "Il y en a même, ajoute-t-il, qui ont jugé utile de célébrer la réussite de leurs enfants à l'examen du BEM".
Concernant l'évolution inquiétante de la pandémie, le même responsable constatequ'après la levée de certaines mesures de confinement, il était prévisible d'observer une hausse des cas de contamination, par conséquent Belhadj exprime sa peur de voir les structures de soins "débordée", pour ce qui a notamment trait aux capacités d'hospitalisation et de prise en charge des malades, particulièrement ceux nécessitant des soins spécialisés, sans lesquels, prévient il, ils risquent de décéder, appelant toutefois a une solidarité renforcée des personnels soignants de l'ensemble de l'Algérie, surtout que contrairement à ses débuts, où le virus affectait les grandes villes, à l'exemple d'Alger, Constantine ou Oran, celui-ci s'est maintenant déplacé vers des localités de l'intérieur.
En effet, et lors de son passage hier mardi, à l'émission "l'invité de la rédaction" de la chaîne 3 de la Radio algérienne, déclare ne pas comprendre qu'en cette période dangereuse de crise sanitaire, il y ait des personnes passant outre les mesures barrières de prévention contre la contagion, il estime par ailleurs, qu'à ce jour, il n'y a jamais eu de "vrai confinement". À ce propos, il se désole qu'en dépit des appels répétés à observer des mesures de protection minimums, des personnes en sont venues à organiser des cérémonies de mariage ou circoncision. "Il y en a même, ajoute-t-il, qui ont jugé utile de célébrer la réussite de leurs enfants à l'examen du BEM".
Concernant l'évolution inquiétante de la pandémie, le même responsable constatequ'après la levée de certaines mesures de confinement, il était prévisible d'observer une hausse des cas de contamination, par conséquent Belhadj exprime sa peur de voir les structures de soins "débordée", pour ce qui a notamment trait aux capacités d'hospitalisation et de prise en charge des malades, particulièrement ceux nécessitant des soins spécialisés, sans lesquels, prévient il, ils risquent de décéder, appelant toutefois a une solidarité renforcée des personnels soignants de l'ensemble de l'Algérie, surtout que contrairement à ses débuts, où le virus affectait les grandes villes, à l'exemple d'Alger, Constantine ou Oran, celui-ci s'est maintenant déplacé vers des localités de l'intérieur.


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