Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique chargé du suivi de l'évolution du Covid-19 en Algérie, s'est montré très prudent quant à la réouverture des frontières aériennes et maritimes de l'Algérie. Dans un entretien publié hier sur le site TSA, Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique chargé du suivi de l'évolution du Covid-19 en Algérie, s'est montré très prudent quant à la réouverture des frontières aériennes et maritimes de l'Algérie. Dans un entretien publié hier sur le site TSA, M. Bekkat Berkani a expliqué que la réouverture des frontières dépendra de "la situation épidémiologique des pays avec lesquels nous estimons avoir des échanges importants, notamment en termes de circulation des personnes". Il cite, à titre d'exemple, certains pays européens avec lesquels l'Algérie a des relations importantes comme la France, l'Italie et l'Espagne qui, selon le professeur, connaissent "une recrudescence dunombre de cas". Pour M. Bekkat Berkani le risque est d'avoir des voyageurs qui transportent le virus. Il a rappelé, à cet égard, que les premières contaminations en Algérie ont été des "cas importés". Par conséquent, il estime qu'il "est préférable d'observer encore plus". Il a rappelé que le comité scientifique n'a pas été saisi par les autorités politiques sur ce dossier, soulignant au passage que la "décision revient au président de la République. Il s'agit d'une décision régalienne par rapport à un environnement mondial", a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Bekkat Berkani s'est montré optimiste sur la situation épidémiologique du pays, notamment après une baisse continue des cas de contamination. A ce propos, il estime qu'il "est temps de revenir à une activité socio-économique, culturelle, sportive... mais toujours dans le respect des gestes barrières qui sont d'ailleurs connus de tous". Il a rappelé que le comité scientifique a validé les protocoles sanitaires mis enplace dansplusieurs secteurs d'activité. M. Bekkat Berkani a expliqué que la réouverture des frontières dépendra de "la situation épidémiologique des pays avec lesquels nous estimons avoir des échanges importants, notamment en termes de circulation des personnes". Il cite, à titre d'exemple, certains pays européens avec lesquels l'Algérie a des relations importantes comme la France, l'Italie et l'Espagne qui, selon le professeur, connaissent "une recrudescence dunombre de cas". Pour M. Bekkat Berkani le risque est d'avoir des voyageurs qui transportent le virus. Il a rappelé, à cet égard, que les premières contaminations en Algérie ont été des "cas importés". Par conséquent, il estime qu'il "est préférable d'observer encore plus". Il a rappelé que le comité scientifique n'a pas été saisi par les autorités politiques sur ce dossier, soulignant au passage que la "décision revient au président de la République. Il s'agit d'une décision régalienne par rapport à un environnement mondial", a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Bekkat Berkani s'est montré optimiste sur la situation épidémiologique du pays, notamment après une baisse continue des cas de contamination. A ce propos, il estime qu'il "est temps de revenir à une activité socio-économique, culturelle, sportive... mais toujours dans le respect des gestes barrières qui sont d'ailleurs connus de tous". Il a rappelé que le comité scientifique a validé les protocoles sanitaires mis enplace dansplusieurs secteurs d'activité.