L'Algérie a décidé d'introduirele traitement à la Méthadone, pour lutter contre la consommation des drogues. L'Algérie a décidé d'introduirele traitement à la Méthadone, pour lutter contre la consommation des drogues. Ismail Mesbah, ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, a lancé hier, officiellement à partir de l'hôpital de Frantz Fanon de Blida, le début de la dispensation de ce médicament "au profit des jeunes qui subissent les effets dévastateurs de la toxicomanie". Il a précisé, que la Direction générale de la prévention au ministère de la Santé a lancé la réflexion depuis un certain temps, sur l'introduction de la Méthadone. "C'est une mesure novatrice et attendue. La dispensation de la Méthadone est un moyen irremplaçable pour venir en aide aux personnes souffrantes d'addictologie, qui va leur permettre de reprendre une place dans la société en les protégeant, ainsi que la population, contre l'usage des drogues injectables. La maîtrise de la dépendance pour les usagers contribuera sans nul doute à fédérer société, pouvoirs publics, professionnels de la santé, secteurs partenaires, société civile, médias à atteindre nos objectifs", a déclaré Ismail Mesbah, qui a rappelé l'existence de centres intermédiaires de soin en addictologie. Il précisé, que l'introduction de la Méthadone se fera d'une manière prudente. Expérience pilote A cet effet, une expérience pilote sera menée pendant une année, suivie d'une évaluation avant d'envisager l'extension du programme. "La troisième étape sera de rendre possible l'accès à la Méthadone, dans l'ensemble des structures de soins en addictologie. La spécificité de cette molécule nous conduit à être extrêmement vigilants. La disponibilité de ce produit doit être régulière et en quantité suffisante", at- il dit. Instruction a été donnée à la Pharmacie centrale, d'assurer la disponibilité de la Méthadone. "Une substitution" à la drogue La Méthadone, considérée comme "un médicament essentiel" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est prescrit sous forme de gélules, de sirop ou de suppositoires (rarement), sur ordonnance, pour aider les personnes dépendantes aux opiacés à se défaire de leur addiction. Les opiacés sont des produits obtenus à partir de l'opium, comme l'héroïne, la morphine ou la codéine, qui ont une grande capacité de provoquer une dépendance psychique et physique chez les personnes qui les consomment. Découvert en 1937 par deux chercheurs allemands, la Méthadone a été utilisée dans les années 1960, comme "une substitution" à l'addiction à l'héroïne aux Etats-Unis. Selon les spécialistes, la Méthadone, qui est un opioïde analgésique, réduit les risques sanitaires et sociaux liés l'addiction ( overdose, hépatite C, VIH, etc), réduit également les effets du manque (pendant 24 heures), et freine les rechutes. La dispensation de la Méthadone se fait sous surveillance médicale stricte dans des structures spécialisées, car elle même peut entrainer une dépendance. Elle fait l'objet dans certains pays européens de "molécules détournées", utilisées comme "un stupéfiant" dans le marché noir Ismail Mesbah, ministre délégué chargé de la Réforme hospitalière, a lancé hier, officiellement à partir de l'hôpital de Frantz Fanon de Blida, le début de la dispensation de ce médicament "au profit des jeunes qui subissent les effets dévastateurs de la toxicomanie". Il a précisé, que la Direction générale de la prévention au ministère de la Santé a lancé la réflexion depuis un certain temps, sur l'introduction de la Méthadone. "C'est une mesure novatrice et attendue. La dispensation de la Méthadone est un moyen irremplaçable pour venir en aide aux personnes souffrantes d'addictologie, qui va leur permettre de reprendre une place dans la société en les protégeant, ainsi que la population, contre l'usage des drogues injectables. La maîtrise de la dépendance pour les usagers contribuera sans nul doute à fédérer société, pouvoirs publics, professionnels de la santé, secteurs partenaires, société civile, médias à atteindre nos objectifs", a déclaré Ismail Mesbah, qui a rappelé l'existence de centres intermédiaires de soin en addictologie. Il précisé, que l'introduction de la Méthadone se fera d'une manière prudente. Expérience pilote A cet effet, une expérience pilote sera menée pendant une année, suivie d'une évaluation avant d'envisager l'extension du programme. "La troisième étape sera de rendre possible l'accès à la Méthadone, dans l'ensemble des structures de soins en addictologie. La spécificité de cette molécule nous conduit à être extrêmement vigilants. La disponibilité de ce produit doit être régulière et en quantité suffisante", at- il dit. Instruction a été donnée à la Pharmacie centrale, d'assurer la disponibilité de la Méthadone. "Une substitution" à la drogue La Méthadone, considérée comme "un médicament essentiel" par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), est prescrit sous forme de gélules, de sirop ou de suppositoires (rarement), sur ordonnance, pour aider les personnes dépendantes aux opiacés à se défaire de leur addiction. Les opiacés sont des produits obtenus à partir de l'opium, comme l'héroïne, la morphine ou la codéine, qui ont une grande capacité de provoquer une dépendance psychique et physique chez les personnes qui les consomment. Découvert en 1937 par deux chercheurs allemands, la Méthadone a été utilisée dans les années 1960, comme "une substitution" à l'addiction à l'héroïne aux Etats-Unis. Selon les spécialistes, la Méthadone, qui est un opioïde analgésique, réduit les risques sanitaires et sociaux liés l'addiction ( overdose, hépatite C, VIH, etc), réduit également les effets du manque (pendant 24 heures), et freine les rechutes. La dispensation de la Méthadone se fait sous surveillance médicale stricte dans des structures spécialisées, car elle même peut entrainer une dépendance. Elle fait l'objet dans certains pays européens de "molécules détournées", utilisées comme "un stupéfiant" dans le marché noir