L'annonce de l'imminence de la dissolution de l'Assemblée populaire nationale (APN) a grandement secoué la scène politique nationale. L'annonce de l'imminence de la dissolution de l'Assemblée populaire nationale (APN) a grandement secoué la scène politique nationale. Et, quand bien même cette dissolution était actée et programmée puisque le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en a fait d'emblée une de ses priorités, il n'en reste pas moins que ces derniers jours la scène politique connait un véritable bouillonnement, suite à cette annonce. Les choses vont, en effet, s'accélérant et des partis politiques sont en effervescences en préparant d'ores et déjà leurs militants et cadres en perspective des prochaines élections législatives anticipées. Certains ont déjà annoncé que cette joute électorale aura lieu avant le mois de juin. Autant dire qu'il ne reste pas beaucoup de temps d'où cet état d'alerte générale dans les états-majors politiques qui donnent déjà l'impression d'être en ordre de bataille. Mais la grande inconnue, a tout le moins pour le moment, reste encore la loi organique relative au régime électoral. Si l'on sait que cette loi-cadre ne passera pas par l'aval des deux chambres du Parlement puisque l'APN sera dissoute dans les prochains jours et que le président de la République a la ferme intention d'user de ses prérogatives constitutionnelles en légiférant par ordonnance, l'on ignore pour l'heure le contenu de cette loi organique puisqu'elle est encore au stade d'élaboration. Tous les regards sont ainsi braqués en direction de la commission que préside Ahmed Laraba et qui est chargée d'élaborer le projet de révision de la loi organique portant régime électoral. C'est ainsi qu'au cours de l'audience accordée, ces derniers jours, par le Président Tebboune aux membres de cette commission, ces derniers lui ont présent un exposé sur la mouture relative au projet de loi portant régime électoral. Le professeur Laraba a, au sortir de cette audience, précisé que l'échange avec le président de la République "a porté sur certaines dépositions essentielles de la nouvelle loi électorale". En ne donnant pas davantage de précisions Laraba laisse la classe politique sur sa faim. Des partis politiques, notamment ceux dits "petits", retiennent leur souffle. Ces partis politiques, qui ont mené une intense campagne contre la disposition relative au seuil de 4 % obtenus lors des précédentes élections attendent la mouture finale pour être fixés. Lors de ses dernières déclarations le professeuer Ahmed Laraba a clairement laissé entendre que cette disposition pourrait ne pas être retenue donnant ainsi un grand espoir aux partis politiques qui n'ont pas dépassé la barre des 4 % lors des précédentes élections. Ces partis ont dénoncé cette disposition considérant qu'elle favorise l'ancienne classe politique alors que le nouveau régime clame son intention d'en finir avec le régime d'avant le hirak du 22 février 2019. Les nouveaux partis en formation ont, eux aussi, formulé la même réserve. Ils espèrent pouvoir participer aux législatives sans être obligés de collecter les signatures des citoyens pour faire avaliser leurs listes électorales. Ces partis espèrent avoir l'opportunité de disputer ce scrutin dans l'espoir de concurrencer les partis dominant la scène nationale surtout le FLN et le RND et d'autres formations politiques qui ont soutenu le régime de Bouteflika. C'est pourquoi certains s'interrogent si la scène politique est au seuil d'un grand changement. Une sorte de redistribution de cartes, ce qui serait un pas important vers une novelle configuration de la scène nationale avec l'émergence de ouvelles forces politiques. Et, quand bien même cette dissolution était actée et programmée puisque le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en a fait d'emblée une de ses priorités, il n'en reste pas moins que ces derniers jours la scène politique connait un véritable bouillonnement, suite à cette annonce. Les choses vont, en effet, s'accélérant et des partis politiques sont en effervescences en préparant d'ores et déjà leurs militants et cadres en perspective des prochaines élections législatives anticipées. Certains ont déjà annoncé que cette joute électorale aura lieu avant le mois de juin. Autant dire qu'il ne reste pas beaucoup de temps d'où cet état d'alerte générale dans les états-majors politiques qui donnent déjà l'impression d'être en ordre de bataille. Mais la grande inconnue, a tout le moins pour le moment, reste encore la loi organique relative au régime électoral. Si l'on sait que cette loi-cadre ne passera pas par l'aval des deux chambres du Parlement puisque l'APN sera dissoute dans les prochains jours et que le président de la République a la ferme intention d'user de ses prérogatives constitutionnelles en légiférant par ordonnance, l'on ignore pour l'heure le contenu de cette loi organique puisqu'elle est encore au stade d'élaboration. Tous les regards sont ainsi braqués en direction de la commission que préside Ahmed Laraba et qui est chargée d'élaborer le projet de révision de la loi organique portant régime électoral. C'est ainsi qu'au cours de l'audience accordée, ces derniers jours, par le Président Tebboune aux membres de cette commission, ces derniers lui ont présent un exposé sur la mouture relative au projet de loi portant régime électoral. Le professeur Laraba a, au sortir de cette audience, précisé que l'échange avec le président de la République "a porté sur certaines dépositions essentielles de la nouvelle loi électorale". En ne donnant pas davantage de précisions Laraba laisse la classe politique sur sa faim. Des partis politiques, notamment ceux dits "petits", retiennent leur souffle. Ces partis politiques, qui ont mené une intense campagne contre la disposition relative au seuil de 4 % obtenus lors des précédentes élections attendent la mouture finale pour être fixés. Lors de ses dernières déclarations le professeuer Ahmed Laraba a clairement laissé entendre que cette disposition pourrait ne pas être retenue donnant ainsi un grand espoir aux partis politiques qui n'ont pas dépassé la barre des 4 % lors des précédentes élections. Ces partis ont dénoncé cette disposition considérant qu'elle favorise l'ancienne classe politique alors que le nouveau régime clame son intention d'en finir avec le régime d'avant le hirak du 22 février 2019. Les nouveaux partis en formation ont, eux aussi, formulé la même réserve. Ils espèrent pouvoir participer aux législatives sans être obligés de collecter les signatures des citoyens pour faire avaliser leurs listes électorales. Ces partis espèrent avoir l'opportunité de disputer ce scrutin dans l'espoir de concurrencer les partis dominant la scène nationale surtout le FLN et le RND et d'autres formations politiques qui ont soutenu le régime de Bouteflika. C'est pourquoi certains s'interrogent si la scène politique est au seuil d'un grand changement. Une sorte de redistribution de cartes, ce qui serait un pas important vers une novelle configuration de la scène nationale avec l'émergence de ouvelles forces politiques.