Hausse des cours boursiers, baisse de la valeur du dinar, flambée du prix du fret maritime et spéculation... Le commerce a connu une année 2020 difficile avec une hausse généralisée des prix... Hausse des cours boursiers, baisse de la valeur du dinar, flambée du prix du fret maritime et spéculation... Le commerce a connu une année 2020 difficile avec une hausse généralisée des prix... C'est ce qu'a reconnu, hier matin, Sami Kolli, directeur de la régulation et de l'organisation du marché au ministère du Commerce, sur les ondes de la chaîne 3, de la Radio algérienne. En plus d'une conjoncture mondiale difficile due à la pandémie du Covid-19, le directeur de la régulation au ministère du Commerce révèle que "les pratiques spéculatives et les mauvais comportements de consommation sont également à l'origine des tensions constatées sur le marché". Il cite des exemples en lien avec l'actualité : "9 tonnes de poulet et 59 tonnes d'huile, stockés à des fins spéculatives, ont été saisies par les brigades de contrôle durant les deux mois de janvier et février." Sami Kolli s'interroge sur les raisons des tensions récurrentes sur certains produits de large consommation, pourtant, fabriqués en quantités suffisantes voire même supérieures aux besoins du marché domestique. "Le besoin national en huile est de 48 mille tonnes par mois. En janvier, 52 mille tonnes d'huile ont été produites et 53 mille en février". Des enquêtes pour lutter contre la spéculation Même chose pour le sucre. Le marché a besoin de 1.800 tonnes par jour alors que les capacités installées dépassent les 3.500 tonnes par jour. L'excédent de production est même exporté. "Où sont ces quantités ? Des enquêtes sont menées pour identifier les responsables de ces tensions sur le marché", annonce le directeur de la régulation au ministère du Commerce. En janvier et février, plus de 250 mille opérations de contrôle ont été menées par les brigades mixtes commerce- services de sécurité. Résultat : plus de 20 mille infractions et plus de 19 mille procédures judiciaires intentées. "Un bilan édifiant", estime Sami Kolli. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, le département du Commerce prépare un amendement de la loi sur la concurrence. "Le texte est prêt et sera examiné en Conseil des ministres." Selon Sami Kolli, il prévoit, entre autres, "le renforcement des prérogatives du Conseil de la concurrence." Pas d'inquiétude pour Ramadhan Sami Kolli met également en garde contre les mauvais comportements de consommation. "Certains ménages stockent jusqu'à 5 bidons d'huile. Or, la surconsommation de ce type de produit est déconseillée pour la santé." Le directeur de la régulation au ministère du Commerce appelle les consommateurs à la mesure et à consommer durable. Il rassure et affirme que tous les produits seront disponibles durant le mois de Ramadhan. "Le président de la République a même donné des instructions pour importer des viandes rouges fraîches réfrigérées, ajouté à cela l'apport des wilayas du Sud qui ont un fort potentiel. Deux opérateurs qui ont des abattoirs modernes ont été sélectionnés pour lancer l'opération à partir d'Adrar",précise-t-il. D'autres dispositions ont été prises pour garantir la disponibilité des viandes blanches et des légumes, assure l'invité de la rédaction de la chaîne 3. C'est ce qu'a reconnu, hier matin, Sami Kolli, directeur de la régulation et de l'organisation du marché au ministère du Commerce, sur les ondes de la chaîne 3, de la Radio algérienne. En plus d'une conjoncture mondiale difficile due à la pandémie du Covid-19, le directeur de la régulation au ministère du Commerce révèle que "les pratiques spéculatives et les mauvais comportements de consommation sont également à l'origine des tensions constatées sur le marché". Il cite des exemples en lien avec l'actualité : "9 tonnes de poulet et 59 tonnes d'huile, stockés à des fins spéculatives, ont été saisies par les brigades de contrôle durant les deux mois de janvier et février." Sami Kolli s'interroge sur les raisons des tensions récurrentes sur certains produits de large consommation, pourtant, fabriqués en quantités suffisantes voire même supérieures aux besoins du marché domestique. "Le besoin national en huile est de 48 mille tonnes par mois. En janvier, 52 mille tonnes d'huile ont été produites et 53 mille en février". Des enquêtes pour lutter contre la spéculation Même chose pour le sucre. Le marché a besoin de 1.800 tonnes par jour alors que les capacités installées dépassent les 3.500 tonnes par jour. L'excédent de production est même exporté. "Où sont ces quantités ? Des enquêtes sont menées pour identifier les responsables de ces tensions sur le marché", annonce le directeur de la régulation au ministère du Commerce. En janvier et février, plus de 250 mille opérations de contrôle ont été menées par les brigades mixtes commerce- services de sécurité. Résultat : plus de 20 mille infractions et plus de 19 mille procédures judiciaires intentées. "Un bilan édifiant", estime Sami Kolli. Pour lutter efficacement contre ce phénomène, le département du Commerce prépare un amendement de la loi sur la concurrence. "Le texte est prêt et sera examiné en Conseil des ministres." Selon Sami Kolli, il prévoit, entre autres, "le renforcement des prérogatives du Conseil de la concurrence." Pas d'inquiétude pour Ramadhan Sami Kolli met également en garde contre les mauvais comportements de consommation. "Certains ménages stockent jusqu'à 5 bidons d'huile. Or, la surconsommation de ce type de produit est déconseillée pour la santé." Le directeur de la régulation au ministère du Commerce appelle les consommateurs à la mesure et à consommer durable. Il rassure et affirme que tous les produits seront disponibles durant le mois de Ramadhan. "Le président de la République a même donné des instructions pour importer des viandes rouges fraîches réfrigérées, ajouté à cela l'apport des wilayas du Sud qui ont un fort potentiel. Deux opérateurs qui ont des abattoirs modernes ont été sélectionnés pour lancer l'opération à partir d'Adrar",précise-t-il. D'autres dispositions ont été prises pour garantir la disponibilité des viandes blanches et des légumes, assure l'invité de la rédaction de la chaîne 3.