Le Mali est de nouveau plongé dans la crise. Le coup de force du colonel el Assimi Goïta, vice-Président du Mali, a annoncé mardi avoir démis de leur fonction le Président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane... Le Mali est de nouveau plongé dans la crise. Le coup de force du colonel el Assimi Goïta, vice-Président du Mali, a annoncé mardi avoir démis de leur fonction le Président Bah Ndaw et le Premier ministre Moctar Ouane... Les deux hommes ont été arrêtés la veille par des membres de l'armée. Ce coup de force a de nouveau braqué les feux de la rampe sur ce pays dont l'instabilité chronique inquiète au plus haut point la communauté internationale, notamment les pays voisins à l'exemple de l'Algérie. D'ailleurs Alger a vite réagi à ce nouveau développement dans ce pays en ne manquant pas de faire montre de son refus total de l'usage de la force militaire pour changer la donne politique. L'Algérie a en effet exprimé, hier mardi, son "ferme rejet" de toute action visant à changer le gouvernement au Mali par la force, appelant les acteurs maliens à "privilégier le dialogue pour un déroulement paisible de la transition", indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le colonel Assimi Goita accuse les responsables déposés, qui ont été "déchargés de leurs prérogatives", d'avoir enfreint la Charte de la transition. Ce coup de force met en péril la précaire stabilité dans ce pays qui a connu, au mois d'août de l'année passée un autre coup d'Etat par le biais duquel les militaires ont déposé le président de la République. C'était le quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance de ce pays frontalier avec l'Algérie. Les militaires avaient installé, au bout de quelques semaines, des autorités de transition : un Président, Bah Ndaw – un militaire retraité – et un gouvernement dirigé par Moctar Ouane, un civil. C'est la composition d'un nouveau gouvernement qui est à l'origine de ce coup de force. Aussitot après la condamnation de cette action n'a pas tardé. Dans un communiqué conjoint la Cedeao, l'UA et les Nations unies ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle du Président Bah N'daw et du Premier ministre de la transition détenu par des militaires au camp militaire de Kati près de Bamako. Selon la note conjointe, les trois organismes réaffirment leur soutien ferme aux autorités de la transition et appellent les militaires au respect de la Charte de la transition. Les deux personnalités ont été emmenées au camp militaire de Kati après la publication de la liste officielle du nouveau gouvernement, dit d'ouverture. De sources concordantes, les militaires mécontents de la faible représentativité dans la nouvelle équipe ont décidé de reprendre le contrôle de la situation. De son côté "l'Algérie réaffirme son soutien aux autorités maliennes de transition, sous le leadership du chef de l'Etat Bah N'Daw, auxquelles elle n'a cessé d'apporter un appui multiforme en vue d'aboutir au retour définitif de l'ordre constitutionnel, sur la base des engagements souscrits aux termes de la Charte de transition adoptée le 12 septembre 2020, et entérinée par l'Onu, l'UA et la Cédéao", ajoute le communiqué. Les deux hommes ont été arrêtés la veille par des membres de l'armée. Ce coup de force a de nouveau braqué les feux de la rampe sur ce pays dont l'instabilité chronique inquiète au plus haut point la communauté internationale, notamment les pays voisins à l'exemple de l'Algérie. D'ailleurs Alger a vite réagi à ce nouveau développement dans ce pays en ne manquant pas de faire montre de son refus total de l'usage de la force militaire pour changer la donne politique. L'Algérie a en effet exprimé, hier mardi, son "ferme rejet" de toute action visant à changer le gouvernement au Mali par la force, appelant les acteurs maliens à "privilégier le dialogue pour un déroulement paisible de la transition", indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué. Le colonel Assimi Goita accuse les responsables déposés, qui ont été "déchargés de leurs prérogatives", d'avoir enfreint la Charte de la transition. Ce coup de force met en péril la précaire stabilité dans ce pays qui a connu, au mois d'août de l'année passée un autre coup d'Etat par le biais duquel les militaires ont déposé le président de la République. C'était le quatrième coup d'Etat depuis l'indépendance de ce pays frontalier avec l'Algérie. Les militaires avaient installé, au bout de quelques semaines, des autorités de transition : un Président, Bah Ndaw – un militaire retraité – et un gouvernement dirigé par Moctar Ouane, un civil. C'est la composition d'un nouveau gouvernement qui est à l'origine de ce coup de force. Aussitot après la condamnation de cette action n'a pas tardé. Dans un communiqué conjoint la Cedeao, l'UA et les Nations unies ont appelé à la libération immédiate et inconditionnelle du Président Bah N'daw et du Premier ministre de la transition détenu par des militaires au camp militaire de Kati près de Bamako. Selon la note conjointe, les trois organismes réaffirment leur soutien ferme aux autorités de la transition et appellent les militaires au respect de la Charte de la transition. Les deux personnalités ont été emmenées au camp militaire de Kati après la publication de la liste officielle du nouveau gouvernement, dit d'ouverture. De sources concordantes, les militaires mécontents de la faible représentativité dans la nouvelle équipe ont décidé de reprendre le contrôle de la situation. De son côté "l'Algérie réaffirme son soutien aux autorités maliennes de transition, sous le leadership du chef de l'Etat Bah N'Daw, auxquelles elle n'a cessé d'apporter un appui multiforme en vue d'aboutir au retour définitif de l'ordre constitutionnel, sur la base des engagements souscrits aux termes de la Charte de transition adoptée le 12 septembre 2020, et entérinée par l'Onu, l'UA et la Cédéao", ajoute le communiqué.