"La situation est déjà grave et, avec le variant Delta, elle ne peut que s'aggraver davantage", alerte le Dr Mohamed Yousfi. Le président de la Société algérienne d'infectiologie en appelle, hier dans L'invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, à la conscience et à la responsabilité, collectives, pour aider les professionnels de la Santé à faire face à cette 3e vague. "La situation est déjà grave et, avec le variant Delta, elle ne peut que s'aggraver davantage", alerte le Dr Mohamed Yousfi. Le président de la Société algérienne d'infectiologie en appelle, hier dans L'invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne, à la conscience et à la responsabilité, collectives, pour aider les professionnels de la Santé à faire face à cette 3e vague. "La balle est dans leurs camps", dit-il s'adressant à la population algérienne pour qu'elle respecte le protocole sanitaire et aux pouvoirs publics pour qu'ils fassent respecter les dispositions légales. Pour le Dr MohamedYousfi, les nouvelles mesures de confinement ne sont pas assez strictes. "En tant que spécialistes, nous aurions aimé que la plage horaire du confinement soit élargie et que les activités et commerces nonessentiels soient inclus", explique le président de la Société algérienne d'infectiologie qui fait également remarquer qu'il faut au moins 3 semaines de confinement pour casser le rythme de contamination. Il regrette que "les appels répétés des professionnels de santé à l'adhésion de la population au respect des gestes barrières n'aient pas été entendus." Le docteur Mohamed Yousfi déplore également "l'absence de contrôle par les pouvoirs publics." Le médecin rappelle que " cela fera 17 mois que les professionnels de la santé publique sont mobilisés et qu'ils sont sur les rotules". à l'épuisement physique, s'ajoute l'épuisement moral, induits, selon lui, par "le problème d'oxygène vécu durant cette 3e vague." "Tout le fardeau de la pandémie est pris par le secteur public" Le docteurMohamedYousfi estime " normal" que le poids de la pandémie deCovid-19 repose uniquement sur les structures de santé publique. Pour le président de la Société algérienne d'infectiologie, "le secteur privé, la médecine universitaire, scolaire, du travail oumilitaire doivent venir en aide au secteur public." Il appelle les hautes autorités de l'Etat à mettre en place un cadre réglementaire qui oblige tous les acteurs à s'impliquer dans la lutte contre cette pandémie. Il cite l'exemple de Blida, qu'il qualifie "d'épicentre de la pandémie. L'hôpital de Boufarik est le plus touché en Algérie avec plus de 4.200 patients hospitalisés depuis plus d'une année", témoigne le Dr Yousfi. "Cela fait une année que nous demandons de l'aide médicale et paramédicale. Rien du tout", dit-il. Pour le président de la Société algérienne d'infectiologie, "ce sont pratiquement toujours les mêmes équipes qui sont mobilisées alors que d'autres peuvent venir les aider." "Avec le Delta, il faut vacciner 90% de la population" Le docteur en infectiologie appelle à accélérer le rythme de la vaccination. "Le variant Delta touche toutes les tranches d'âges, c'est pour cela que les stratégies vaccinales changent à travers le monde pour inclure les enfants à partir de 12 ans." Toujours selon ce professionnel, "il faudra vacciner 90 % de la population pour atteindre l'immunité collective." Tout doit être mis en place pour protéger la population estime le Dr Mohamed Yousfi, qui insiste sur le renforcement du contrôle. "La balle est dans leurs camps", dit-il s'adressant à la population algérienne pour qu'elle respecte le protocole sanitaire et aux pouvoirs publics pour qu'ils fassent respecter les dispositions légales. Pour le Dr MohamedYousfi, les nouvelles mesures de confinement ne sont pas assez strictes. "En tant que spécialistes, nous aurions aimé que la plage horaire du confinement soit élargie et que les activités et commerces nonessentiels soient inclus", explique le président de la Société algérienne d'infectiologie qui fait également remarquer qu'il faut au moins 3 semaines de confinement pour casser le rythme de contamination. Il regrette que "les appels répétés des professionnels de santé à l'adhésion de la population au respect des gestes barrières n'aient pas été entendus." Le docteur Mohamed Yousfi déplore également "l'absence de contrôle par les pouvoirs publics." Le médecin rappelle que " cela fera 17 mois que les professionnels de la santé publique sont mobilisés et qu'ils sont sur les rotules". à l'épuisement physique, s'ajoute l'épuisement moral, induits, selon lui, par "le problème d'oxygène vécu durant cette 3e vague." "Tout le fardeau de la pandémie est pris par le secteur public" Le docteurMohamedYousfi estime " normal" que le poids de la pandémie deCovid-19 repose uniquement sur les structures de santé publique. Pour le président de la Société algérienne d'infectiologie, "le secteur privé, la médecine universitaire, scolaire, du travail oumilitaire doivent venir en aide au secteur public." Il appelle les hautes autorités de l'Etat à mettre en place un cadre réglementaire qui oblige tous les acteurs à s'impliquer dans la lutte contre cette pandémie. Il cite l'exemple de Blida, qu'il qualifie "d'épicentre de la pandémie. L'hôpital de Boufarik est le plus touché en Algérie avec plus de 4.200 patients hospitalisés depuis plus d'une année", témoigne le Dr Yousfi. "Cela fait une année que nous demandons de l'aide médicale et paramédicale. Rien du tout", dit-il. Pour le président de la Société algérienne d'infectiologie, "ce sont pratiquement toujours les mêmes équipes qui sont mobilisées alors que d'autres peuvent venir les aider." "Avec le Delta, il faut vacciner 90% de la population" Le docteur en infectiologie appelle à accélérer le rythme de la vaccination. "Le variant Delta touche toutes les tranches d'âges, c'est pour cela que les stratégies vaccinales changent à travers le monde pour inclure les enfants à partir de 12 ans." Toujours selon ce professionnel, "il faudra vacciner 90 % de la population pour atteindre l'immunité collective." Tout doit être mis en place pour protéger la population estime le Dr Mohamed Yousfi, qui insiste sur le renforcement du contrôle.