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Wagner brouille les cartes au Mali
Les autorités de transition rament contre ventS et maréeS
Publié dans Liberté le 21 - 09 - 2021

Le gouvernement de Bamako, dirigé par les militaires, invoque la "souveraineté" du Mali, pour justifier son choix de faire appel à une société de sécurité controversée, car accusée d'employer des mercenaires dans la guerre en Syrie et en Libye.
Les mouvements de l'ex-rébellion et plusieurs autres mouvements politico-armés, ayant adhéré à l'accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d'Alger, sont revenus à la charge pour dénoncer l'intention du gouvernement malien de transition de faire appel aux "mercenaires" de la controversée société de sécurité russe Wagner, pour officiellement compenser le vide que pourrait laisser le départ des troupes étrangères, notamment françaises, de ce pays du Sahel.
Réunis au sein du "Conseil stratégique permanent" que préside actuellement Billal Ag Acharif, membre de la Coordination des mouvement de l'Azawad, ces mouvements affirment dans un communiqué, publié dimanche soir, que "le comité d'orientation politique du CSP recommande à toutes les parties d'éviter toutes prises de décisions susceptibles de remettre en cause les engagements souscrits" par les différents acteurs engagés dans le processus de transition en cours à Bamako.
Le CSP fait référence principalement à "l'annonce d'un éventuel déploiement de Wagner, forces non conventionnelles, au Mali" qui, selon lui, "demeure une préoccupation", lit-on dans ce communiqué.
En effet, "l'annonce d'un éventuel déploiement de Wagner forces non conventionnelles au Mali demeure une préoccupation, en lieu et place de l'armée reconstituée tant attendue prévue par l'APR, dans la mesure où aucune armée d'un pays ami, frère ou allié ne pourrait se substituer à une armée nationale constituée de l'ensemble des fils du pays", explique le CSP.
La CMA, constituée majoritairement des mouvements de l'ex-rébellion targuie de 2012, s'est également opposée à cette décision si elle venait à être prise par les militaires au pouvoir, malgré la désapprobation de nombreux acteurs impliqués dans le processus de résolution de la crise politique et dans la lutte contre le terrorisme au Mali.
Outre la France, qui a engagé 5 000 soldats dans le cadre de l'opération Barkhane, l'Allemagne a exprimé dimanche son opposition aux discussions engagées entre Bamako et Wagner, menaçant, elle aussi, de retirer ses troupes du Mali.
Les pays de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), dont fait partie le Mali, ont dénoncé aussi ces négociations avec une société de sécurité, considérée par certains comme une organisation paramilitaire au service du Kremlin.
Ce que nie catégoriquement Moscou, alors que les patrons de Wagner sont réputés être des proches du président russe Vladimir Poutine. Si aucune décision n'a encore été prise par les autorités militaires de Bamako, cette question continue de faire polémique et risque de plonger le Mali dans une nouvelle crise, à six mois de la fin d'une transition fragile et qui peut se prolonger indéfiniment.

Lyès MENACER


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