La cérémonie de signature de l'accord de partenariat entre l'entreprise (publique) algérienne des gaz industriels (ENGI), et la firme allemande Linde, leader mondial dont la percée au Maghreb et en Afrique du Nord se précise, a eu lieu lundi en fin d'après-midi à l'hôtel Hilton en présence de l'ambassadeur d'Allemagne à Alger, Johannes Westerhoff. En effet, Linde a racheté 66 % du capital social de l'ENGI qui entame ainsi son opération de privatisation partielle, mais en détenant 34 %, l'entreprise algérienne confère à l'Etat la minorité de blocage en cas de litige ou de contentieux touchant les intérêts nationaux. Lahoucine Boucherit (PDG ENGI) et Richard Perrayon (représentant de Linde) ont officialisé le contrat de cession en présence de Westerhoff et Sidi Saïd (UGTA). Selon les clauses du contrat, Linde s'efforcera de sauvegarder les effectifs des neuf unités de production (700 employés) et les neuf centres de distribution de l'ENGI en prenant en charge la situation financière (actifs et passifs) de l'entreprise tout en assurant un programme de création d'unités de production de gaz industriels sur une période de cinq années moyennant la somme de 80 millions d'euros. Selon le président de la SGP (pharmacie), Cherif Bounab, il s'agit de mettre en place des usines de production d'oxyde d'éthylène, de gaz de l'air et de gaz carbonique (CO2). L'opération de privatisation partielle de l'ENGI a été conditionnée par un investissement de plus de 20 millions d'euros par Linde qui vient ainsi apporter une bouée de sauvetage à cette entreprise qualifiée de viable, performante et opérante. Cependant, selon les déclarations de son PDG, l'ENGI était contrainte de se mettre en joint venture pour améliorer sa situation financière, d'où la conclusion de l'accord qui n' a abouti qu'au terme de deux années et demie d'âpres négociations entre les deux parties. Ce qui est important dans ce genre de partenariat, c'est surtout la gamme d'avantages à offrir par Linde, telles que le savoir-faire et le transfert technologique, ainsi que la formation des cadres et des techniciens de l'ENGI. Le volume des activités de Linde en Algérie dépasse largement 20 millions d'euros depuis 1975. Pour sa part, le président de la Chambre de commerce algéro-allemande, «l'Allemagne a soutenu le partenariat public-privé qui est positif notamment en matière de transfert technologique et de savoir-faire pour le développement des capacités de production de l'ENGI. Les sociétés allemandes se renforcent en Algérie où elles atteignent le nombre de 144 entreprises, tandis que les échanges commerciaux sont de l'ordre de 2,3 milliards d'euros". Westerhoff estime que l'impulsion des relations bilatérales algéro-allemandes passe par l'augmentation des échanges entre les deux pays et le développement du partenariat entre les firmes allemandes et les entreprises algériennes. A la lumière de la rencontre entre Bouteflika et Merkel à Berlin, il a été convenu de diversifier la coopération économique et commerciale entre les deux pays, notamment après le sommet germano-arabe de Berlin prévu du 11 au 13 juillet prochain. Rappelons que la société allemande Henckel est déjà en partenariat constructif et positif avec l'entreprise nationale des détergents ENAD avec une participation de 49 % du capital social. A. A. La cérémonie de signature de l'accord de partenariat entre l'entreprise (publique) algérienne des gaz industriels (ENGI), et la firme allemande Linde, leader mondial dont la percée au Maghreb et en Afrique du Nord se précise, a eu lieu lundi en fin d'après-midi à l'hôtel Hilton en présence de l'ambassadeur d'Allemagne à Alger, Johannes Westerhoff. En effet, Linde a racheté 66 % du capital social de l'ENGI qui entame ainsi son opération de privatisation partielle, mais en détenant 34 %, l'entreprise algérienne confère à l'Etat la minorité de blocage en cas de litige ou de contentieux touchant les intérêts nationaux. Lahoucine Boucherit (PDG ENGI) et Richard Perrayon (représentant de Linde) ont officialisé le contrat de cession en présence de Westerhoff et Sidi Saïd (UGTA). Selon les clauses du contrat, Linde s'efforcera de sauvegarder les effectifs des neuf unités de production (700 employés) et les neuf centres de distribution de l'ENGI en prenant en charge la situation financière (actifs et passifs) de l'entreprise tout en assurant un programme de création d'unités de production de gaz industriels sur une période de cinq années moyennant la somme de 80 millions d'euros. Selon le président de la SGP (pharmacie), Cherif Bounab, il s'agit de mettre en place des usines de production d'oxyde d'éthylène, de gaz de l'air et de gaz carbonique (CO2). L'opération de privatisation partielle de l'ENGI a été conditionnée par un investissement de plus de 20 millions d'euros par Linde qui vient ainsi apporter une bouée de sauvetage à cette entreprise qualifiée de viable, performante et opérante. Cependant, selon les déclarations de son PDG, l'ENGI était contrainte de se mettre en joint venture pour améliorer sa situation financière, d'où la conclusion de l'accord qui n' a abouti qu'au terme de deux années et demie d'âpres négociations entre les deux parties. Ce qui est important dans ce genre de partenariat, c'est surtout la gamme d'avantages à offrir par Linde, telles que le savoir-faire et le transfert technologique, ainsi que la formation des cadres et des techniciens de l'ENGI. Le volume des activités de Linde en Algérie dépasse largement 20 millions d'euros depuis 1975. Pour sa part, le président de la Chambre de commerce algéro-allemande, «l'Allemagne a soutenu le partenariat public-privé qui est positif notamment en matière de transfert technologique et de savoir-faire pour le développement des capacités de production de l'ENGI. Les sociétés allemandes se renforcent en Algérie où elles atteignent le nombre de 144 entreprises, tandis que les échanges commerciaux sont de l'ordre de 2,3 milliards d'euros". Westerhoff estime que l'impulsion des relations bilatérales algéro-allemandes passe par l'augmentation des échanges entre les deux pays et le développement du partenariat entre les firmes allemandes et les entreprises algériennes. A la lumière de la rencontre entre Bouteflika et Merkel à Berlin, il a été convenu de diversifier la coopération économique et commerciale entre les deux pays, notamment après le sommet germano-arabe de Berlin prévu du 11 au 13 juillet prochain. Rappelons que la société allemande Henckel est déjà en partenariat constructif et positif avec l'entreprise nationale des détergents ENAD avec une participation de 49 % du capital social. A. A.