Les pères de familles qui résidaient dans le bidonville qui a été démoli, il y a un an, à la cité Djamel, plus précisément au milieu de la forêt limitrophe à la route du port, près de la nouvelle mosquée en construction, Ibn Badis, ont imploré l'aide des autorités de la wilaya, à leur tête le wali, pour leur octroyer des logements décents en remplacement de ceux qui ont été démolis dans le cadre de l'opération de l'éradication du vieux bâti. Devant la grande souffrance qu'ils endurent, avec leurs familles et leurs enfants en particulier, ils espèrent une intervention urgente de la part des autorités concernées. Les cinq familles en question, parmi les 13 dont les habitations situées dans le site cité plus haut, près de la filiale de la Sonatrach, ont été détruites depuis un an, continuent de souffrir le martyre depuis qu'elles ont dû évacuer les lieux sans qu'elles ne bénéficient d'autres logement en contrepartie. Dans ce contexte, K.A, l'un des chefs des familles sinistrées nous dira : «J'habitais dans cet endroit depuis une dizaine d'année, avant que la construction que j'occupais, moi et ma famille, ne soit détruite. Nous avons dû donc rester dans le site sous des conditions déplorables, dans l'attente d'une réponse de la part des autorités locales chargées du dossier de relogement, après des pétitions déposées auprès du délégué du secteur urbain d'El Makari et du chef de daïra. M.A ajoutera quant à lui : «Depuis l'été 2009, nous endurons une très grande souffrance, nos enfants ont beaucoup souffert suite à cette opération de démolition, et ce, sans que nous soyons pris en charge». Les familles sinistrées lancent donc un appel de détresse à l'adresse des autorités responsables, pour venir à leur aide et les faire sortir de ce calvaire, en les incluant parmi la liste des 250 bénéficiaires du relogement prévu pour le mois de ramadhan.