Jamais la question des salaires des cadres n'a été posée avec autant d'acuité. Dans une conjoncture d'ouverture économique et de mondialisation où les sociétés étrangères se bousculent au portillon et n'hésitent pas à «pomper» dans les cadres algériens aux compétences certaines en échange d'une rémunération sans commune mesure avec celle octroyée jusque-là par nos entreprises publiques. Jamais la question des salaires des cadres n'a été posée avec autant d'acuité. Dans une conjoncture d'ouverture économique et de mondialisation où les sociétés étrangères se bousculent au portillon et n'hésitent pas à «pomper» dans les cadres algériens aux compétences certaines en échange d'une rémunération sans commune mesure avec celle octroyée jusque-là par nos entreprises publiques. Le constat est d'autant plus évident qu'il existe un fossé patent entre la politique salariale exercée dans le secteur public et celle dans le privé. Ce fossé est encore plus béant dès lors qu'il s'agit de multinationales où là, les salaires s'envolent carrément et se négocient en euro. A titre d'exemple et d'actualité de surcroît, on peut citer le cas du géant des hydrocarbures, Sonatrach et là, il s'agit d'une entreprises publique des mieux loties mais qui se trouve dans l'obligation de réviser sa politique salariale en vue de juguler la fuite de ses cadres attirés, sommes toute naturellement, par les salaires pratiqués dans les multinationales qui n'hésitent pas, du reste, à leur faire du charme en proposant de tripler, voire plus, leurs salaires. En effet, en concertation avec la Centrale syndicale, la Fédération nationale des travailleurs du pétrole est en train de négocier une révision à la hausse des salaires de quelque 40.000 travailleurs de Sonatrach pour atténuer le phénomène de la fuite des cadres. En outre, Algérie Télécom a également pâti du même phénomène dès lors que des sociétés étrangères concurrentes dans le domaine des télécommunications se sont installées chez nous en embauchant des bataillons entiers en provenance du secteur public contents du reste de bénéficier d'un salaire triplé, voire plus. S'il est évident qu'il est, somme toute, naturel qu'un cadre soit attiré par une meilleure rémunération, il est tout aussi inacceptable que les pouvoirs publics assistent les bras croisés à la fuite des cadres vers «la boîte d'à-côté». Effectivement, le phénomène est en passe de faire un effet tache d'huile, car il suffit qu'une société étrangère réputée s'installe chez nous qu'elle voit frapper à ses portes des cadres en quête d'avantages sociaux. Mais là où le bat blesse, c'est que nos entreprises en pâtissent à plus d'un titre et se retrouvent comme des coquille vides, vidées justement de ses cadres qui ont, au demeurant, bénéficié d'une formation et d'une expérience de plusieurs années. Et ce n'est pas les exemples qui manquent pour étayer ce spropos. En effet, des bataillons de cadres et d'ingénieurs ont fui des entreprises publiques à l'instar des hydrocarbures et des télécommunications pour frapper à la porte d'à-côté, sociétés étrangères dans les domaines des hydrocarbures, des télécommunication, etc. Dans une conjoncture où la mondialisation est le maître-mot, il demeure difficile d'espérer garder le système de rémunération en vigueur actuellement en comparaison avec les salaires mirobolants proposés par ces sociétés étrangères au portefeuille bien garni. Ainsi, un choix s'impose, soit nos entreprises s'alignent sur la même politique salariale que les sociétés étrangères, soit elles mettent la clé sous le paillasson sous la pression de l'attractivité des rémunérations au grand dam de l'équilibre entre service public et privé. En somme, une révision générale du système de rémunération s'impose d'elle-même, si l'on veut juguler la fuite des cadres et, par rebond, voir disparaître l'une après l'autre des fleurons de l'économie nationale. Le constat est d'autant plus évident qu'il existe un fossé patent entre la politique salariale exercée dans le secteur public et celle dans le privé. Ce fossé est encore plus béant dès lors qu'il s'agit de multinationales où là, les salaires s'envolent carrément et se négocient en euro. A titre d'exemple et d'actualité de surcroît, on peut citer le cas du géant des hydrocarbures, Sonatrach et là, il s'agit d'une entreprises publique des mieux loties mais qui se trouve dans l'obligation de réviser sa politique salariale en vue de juguler la fuite de ses cadres attirés, sommes toute naturellement, par les salaires pratiqués dans les multinationales qui n'hésitent pas, du reste, à leur faire du charme en proposant de tripler, voire plus, leurs salaires. En effet, en concertation avec la Centrale syndicale, la Fédération nationale des travailleurs du pétrole est en train de négocier une révision à la hausse des salaires de quelque 40.000 travailleurs de Sonatrach pour atténuer le phénomène de la fuite des cadres. En outre, Algérie Télécom a également pâti du même phénomène dès lors que des sociétés étrangères concurrentes dans le domaine des télécommunications se sont installées chez nous en embauchant des bataillons entiers en provenance du secteur public contents du reste de bénéficier d'un salaire triplé, voire plus. S'il est évident qu'il est, somme toute, naturel qu'un cadre soit attiré par une meilleure rémunération, il est tout aussi inacceptable que les pouvoirs publics assistent les bras croisés à la fuite des cadres vers «la boîte d'à-côté». Effectivement, le phénomène est en passe de faire un effet tache d'huile, car il suffit qu'une société étrangère réputée s'installe chez nous qu'elle voit frapper à ses portes des cadres en quête d'avantages sociaux. Mais là où le bat blesse, c'est que nos entreprises en pâtissent à plus d'un titre et se retrouvent comme des coquille vides, vidées justement de ses cadres qui ont, au demeurant, bénéficié d'une formation et d'une expérience de plusieurs années. Et ce n'est pas les exemples qui manquent pour étayer ce spropos. En effet, des bataillons de cadres et d'ingénieurs ont fui des entreprises publiques à l'instar des hydrocarbures et des télécommunications pour frapper à la porte d'à-côté, sociétés étrangères dans les domaines des hydrocarbures, des télécommunication, etc. Dans une conjoncture où la mondialisation est le maître-mot, il demeure difficile d'espérer garder le système de rémunération en vigueur actuellement en comparaison avec les salaires mirobolants proposés par ces sociétés étrangères au portefeuille bien garni. Ainsi, un choix s'impose, soit nos entreprises s'alignent sur la même politique salariale que les sociétés étrangères, soit elles mettent la clé sous le paillasson sous la pression de l'attractivité des rémunérations au grand dam de l'équilibre entre service public et privé. En somme, une révision générale du système de rémunération s'impose d'elle-même, si l'on veut juguler la fuite des cadres et, par rebond, voir disparaître l'une après l'autre des fleurons de l'économie nationale.