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Faciliter la réinsertion sociale
4e Salon de la main-d'œuvre pénitentiaire
Publié dans Le Midi Libre le 03 - 07 - 2007

Le ministre de la Justice, M. Tayeb Belaiz, a inauguré hier le 4e Salon de la main-d'œuvre pénitentiaire, qui présente, sur une surface de 1.000 m3, les réalisations des détenus en établissements de réadaptation, de rééducation ou de mineurs.
En présence de nombreux directeurs d'organismes sous tutelle, dont le directeur général de l'administration pénitentiaire, du directeur de l'Office national du travail éducatif, il a fait le tour des stands où dominent des ouvrages d'ébénisterie, de literie, des métiers à tisser avec un début d'exposition de pans de tapis des Aurès et autres pièces en acier tournées ou fraisées.
Ils sont près de 1.500 détenus à bénéficier de ce dispositif mis en place pour faciliter leur réinsertion sociale.
M. Bergui, ancien arbitre international, nous a informé que l'association Ouled L'houma est partie-prenante et, à ce titre, invitée aux manifestations, surtout après le succès de la Coupe d'Algérie de football des détenus, remportée par l'établissement de Chlef.
Ce salon est destiné aux différents «partenaires et intervenants économiques pour l'utilisation de la main-d'œuvre pénitentiaire aux fins de participer à la politique nationale et au développement économique».
Le travail est, donc, conçu comme une activité structurante de la personnalité favorisant la socialisation et dans le cas de détenus de réinsertion sociale et familiale.
La détention serait donc mieux comprise en tant que solution provisoire de réadaptation et de rééducation.
Il existe un Office national du travail éducatif, de statut juridique EPIC, qui a pour objectifs «l'exécution, par la main-d'œuvre pénitentiaire, dans le cadre de la rééducation et de la promotion sociales des détenus, de tous travaux et prestations de tous services, même à titre gratuit ou à tarifs réduits, pour le compte du ministère de la Justice ou tout autre service de l'Etat, la production et la commercialisation de tout produit industriel et artisanal en milieu fermé ainsi que les produits des terres exploitées par les détenus et appartenant à l'administration judiciaire.»
Pour les travaux à l'extérieur, des conventions de concessions de main-d'œuvre sont signées avec les tiers et sont conformes à la législation du travail en vigueur dans notre pays et aux normes d'hygiène et de sécurité.
Le travail pénal est une action de formation et de réadaptation pour les détenus appelés à un travail utile compatible avec leur santé, l'ordre, la discipline et la sécurité de l'établissement.
En interne, le travail se fait dans les services généraux et les ateliers. En externe, sur les chantiers et les établissements en milieu ouvert. La rémunération est perçue par l'administration pénitentiaire qui la crédite au pécule du prisonnier. Les détenus désignés le sont sur la base de critères telles la capacité, la personnalité, le comportement, la possibilité d'amendement, de reclassement, la sécurité et l'ordre public.
Cette image de la détention en Algérie est-elle réelle dans la mesure où les conditions de détention, de l'aveu même des responsables, ne sont pas conformes aux normes internationales ? Elles sont dues, pour une part, à la vétusté des établissements pénitentiaires, à la surpopulation carcérale et à l'hétérogénéité de cette même population.
Le ministre de la Justice, M. Tayeb Belaiz, a inauguré hier le 4e Salon de la main-d'œuvre pénitentiaire, qui présente, sur une surface de 1.000 m3, les réalisations des détenus en établissements de réadaptation, de rééducation ou de mineurs.
En présence de nombreux directeurs d'organismes sous tutelle, dont le directeur général de l'administration pénitentiaire, du directeur de l'Office national du travail éducatif, il a fait le tour des stands où dominent des ouvrages d'ébénisterie, de literie, des métiers à tisser avec un début d'exposition de pans de tapis des Aurès et autres pièces en acier tournées ou fraisées.
Ils sont près de 1.500 détenus à bénéficier de ce dispositif mis en place pour faciliter leur réinsertion sociale.
M. Bergui, ancien arbitre international, nous a informé que l'association Ouled L'houma est partie-prenante et, à ce titre, invitée aux manifestations, surtout après le succès de la Coupe d'Algérie de football des détenus, remportée par l'établissement de Chlef.
Ce salon est destiné aux différents «partenaires et intervenants économiques pour l'utilisation de la main-d'œuvre pénitentiaire aux fins de participer à la politique nationale et au développement économique».
Le travail est, donc, conçu comme une activité structurante de la personnalité favorisant la socialisation et dans le cas de détenus de réinsertion sociale et familiale.
La détention serait donc mieux comprise en tant que solution provisoire de réadaptation et de rééducation.
Il existe un Office national du travail éducatif, de statut juridique EPIC, qui a pour objectifs «l'exécution, par la main-d'œuvre pénitentiaire, dans le cadre de la rééducation et de la promotion sociales des détenus, de tous travaux et prestations de tous services, même à titre gratuit ou à tarifs réduits, pour le compte du ministère de la Justice ou tout autre service de l'Etat, la production et la commercialisation de tout produit industriel et artisanal en milieu fermé ainsi que les produits des terres exploitées par les détenus et appartenant à l'administration judiciaire.»
Pour les travaux à l'extérieur, des conventions de concessions de main-d'œuvre sont signées avec les tiers et sont conformes à la législation du travail en vigueur dans notre pays et aux normes d'hygiène et de sécurité.
Le travail pénal est une action de formation et de réadaptation pour les détenus appelés à un travail utile compatible avec leur santé, l'ordre, la discipline et la sécurité de l'établissement.
En interne, le travail se fait dans les services généraux et les ateliers. En externe, sur les chantiers et les établissements en milieu ouvert. La rémunération est perçue par l'administration pénitentiaire qui la crédite au pécule du prisonnier. Les détenus désignés le sont sur la base de critères telles la capacité, la personnalité, le comportement, la possibilité d'amendement, de reclassement, la sécurité et l'ordre public.
Cette image de la détention en Algérie est-elle réelle dans la mesure où les conditions de détention, de l'aveu même des responsables, ne sont pas conformes aux normes internationales ? Elles sont dues, pour une part, à la vétusté des établissements pénitentiaires, à la surpopulation carcérale et à l'hétérogénéité de cette même population.


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