Quand bien même l'initiative d'immortaliser un pan du patrimoine musical chaabi soit louable, il serait ingénu de souscrire – à travers un pavé de portraits et d'illustrations – au traitement de cet art que propose le corpus dont la structure est quelque peu décousue aussi bien sur la forme que sur le fond. De surcroît lorsque la matière, destinée aux récipiendaires et jeunes épigones du chaabi, est maladroitement tronquée. Quand bien même l'initiative d'immortaliser un pan du patrimoine musical chaabi soit louable, il serait ingénu de souscrire – à travers un pavé de portraits et d'illustrations – au traitement de cet art que propose le corpus dont la structure est quelque peu décousue aussi bien sur la forme que sur le fond. De surcroît lorsque la matière, destinée aux récipiendaires et jeunes épigones du chaabi, est maladroitement tronquée. "L'Eternel chaabi, des figures et des voix'' est le titre qui vient de paraître sous les presses de l'éditeur Algimen. Dans ce corpus de 223 pages, les passionnés du genre musical chaabi auront l'opportunité de parcourir l'itinéraire de certains interprètes aussi bien les maîtres de cet art que les artistes en herbe. Présenté par Nabila Abdoun, l'ouvrage se veut un hommage consacré à une pléiade de chanteurs tels Hadj M'hamed El Anka, Boudjemaa El Ankis, Ahsène Said, Hachemi Guerrouabi, Maazouz Bouadjadj, Abderrahmane Koubi, Mehdi Tamache, etc. L'impasse est faite – c'est presque une évidence niaise – sur l'enfant de la Rampe Louni Arezki (ex-Rampe Vallée), en l'occurrence Amar Ezzahi qui refuse de se mettre sous les feux de la rampe. "Le choix de cet interprète qui préfère rester derrière les décors, loin des projecteurs, est respecté'', tient à préciser l'auteur Mohamed Hassaine qui, à travers une compilation de textes et d'interviewes, évoque un brin de parcours artistique d'une cinquantaine d'interprètes. Quand bien même l'initiative d'immortaliser un pan du patrimoine immatériel soit louable, il serait quelque peu ingénu de souscrire – à travers un pavé de portraits et d'illustrations – au traitement de cet art que propose le corpus dont la structure éditoriale est quelque peu décousue aussi bien sur le plan académique que celui historique. De surcroît lorsque la matière tronquée est destinée aux récipiendaires et jeunes épigones du chaabi qui méconnaissent les rudiments de cet art musical. En d'autres termes, le travail d'investigation sur cet art que propose l'ouvrage focalise l'attention sur certaines figures emblématiques du chaabi tout en faisant fi (faute de documentation, certainement) de faire appel à d'autres repères et sources plus soutenus et crédibles. Certains interprètes illustres évoqués dans l'ouvrage ne sont plus de ce monde, au moment où d'autres continuent à meubler la scène culturelle tout en répondant favorablement aux fêtes familiales et autres cercles restreints. Il en est d'autres que l'auteur a jugé bon de survoler, en leur consacrant un timide espace, loin de refléter leur talent. Les Cheikh Nador, Mohamed Bourahla, Dahmane El Harrachi, Said Bestandji, Slimane Azem, Mohamed Kebaili, Lakhdar Laachab et autres paroliers de chaabi, à l'image de Abdelhalim Garami et Zerrouk Daghefali, sont confinés, au même titre que certains interprètes du répertoire andalou, dans un module biographique peu édifiant, sinon des auteurs compositeurs ‘'parqués'' dans un glossaire en guise de couronnement de l'ouvrage. "L'Eternel chaabi, des figures et des voix" de Mohamed Hassaine, ed. Algimen 223 p., prix public 200 DA "L'Eternel chaabi, des figures et des voix'' est le titre qui vient de paraître sous les presses de l'éditeur Algimen. Dans ce corpus de 223 pages, les passionnés du genre musical chaabi auront l'opportunité de parcourir l'itinéraire de certains interprètes aussi bien les maîtres de cet art que les artistes en herbe. Présenté par Nabila Abdoun, l'ouvrage se veut un hommage consacré à une pléiade de chanteurs tels Hadj M'hamed El Anka, Boudjemaa El Ankis, Ahsène Said, Hachemi Guerrouabi, Maazouz Bouadjadj, Abderrahmane Koubi, Mehdi Tamache, etc. L'impasse est faite – c'est presque une évidence niaise – sur l'enfant de la Rampe Louni Arezki (ex-Rampe Vallée), en l'occurrence Amar Ezzahi qui refuse de se mettre sous les feux de la rampe. "Le choix de cet interprète qui préfère rester derrière les décors, loin des projecteurs, est respecté'', tient à préciser l'auteur Mohamed Hassaine qui, à travers une compilation de textes et d'interviewes, évoque un brin de parcours artistique d'une cinquantaine d'interprètes. Quand bien même l'initiative d'immortaliser un pan du patrimoine immatériel soit louable, il serait quelque peu ingénu de souscrire – à travers un pavé de portraits et d'illustrations – au traitement de cet art que propose le corpus dont la structure éditoriale est quelque peu décousue aussi bien sur le plan académique que celui historique. De surcroît lorsque la matière tronquée est destinée aux récipiendaires et jeunes épigones du chaabi qui méconnaissent les rudiments de cet art musical. En d'autres termes, le travail d'investigation sur cet art que propose l'ouvrage focalise l'attention sur certaines figures emblématiques du chaabi tout en faisant fi (faute de documentation, certainement) de faire appel à d'autres repères et sources plus soutenus et crédibles. Certains interprètes illustres évoqués dans l'ouvrage ne sont plus de ce monde, au moment où d'autres continuent à meubler la scène culturelle tout en répondant favorablement aux fêtes familiales et autres cercles restreints. Il en est d'autres que l'auteur a jugé bon de survoler, en leur consacrant un timide espace, loin de refléter leur talent. Les Cheikh Nador, Mohamed Bourahla, Dahmane El Harrachi, Said Bestandji, Slimane Azem, Mohamed Kebaili, Lakhdar Laachab et autres paroliers de chaabi, à l'image de Abdelhalim Garami et Zerrouk Daghefali, sont confinés, au même titre que certains interprètes du répertoire andalou, dans un module biographique peu édifiant, sinon des auteurs compositeurs ‘'parqués'' dans un glossaire en guise de couronnement de l'ouvrage. "L'Eternel chaabi, des figures et des voix" de Mohamed Hassaine, ed. Algimen 223 p., prix public 200 DA