Cet accord-cadre serait probablement signé lors de la visite annoncée au mois de décembre de Nicolas Sarkozy. Cet accord-cadre serait probablement signé lors de la visite annoncée au mois de décembre de Nicolas Sarkozy. L'octroi de visas et la gestion des flux migratoires, deux dossiers ultrasensibles des relations algéro-françaises, devraient prochainement faire l'objet d'un accord-cadre entre l'Algérie et la France. Cette dernière semble ainsi accéder aux vœux des Algériens qui souhaitent depuis longtemps un «assouplissement des conditions d'octroi des visas» mais à la seule condition que ces derniers donnent plus de garanties pour stopper le flux migratoire qui prend des proportions alarmantes. Récemment, l'Algérie et la France ont signé à Alger, à l'occasion de la courte visite de Nicolas Sarkozy, un accord sur l'exemption réciproque de visas de court séjour pour les titulaires de passeport diplomatique. La ratification d'une telle mesure n'a aucune incidence particulière dans la mesure où les diplomates, de par leur fonction, ont toujours bénéficié de «facilitations particulières» dues à leur rang. Cet accord-cadre serait probablement signé lors de la visite annoncée au mois de décembre de Nicolas Sarkozy. Si les autorités algériennes souhaitent plus de «fluidité» et de «souplesse» dans l'octroi de visas pour leurs ressortissants se rendant en France, Paris exige toujours la réciprocité pour ses propres citoyens se rendant en Algérie. L'année dernière, les services consulaires français ont délivré quelque 34.000 visas de circulation aux Algériens. Ces derniers, qui constituent pourtant la première communauté étrangère en France (plus de 2 millions), ne doivent donc pas s'attendre à davantage de souplesse dans l'octroi des visas. Même si la France vient de décider de relever à 50% le taux des visas octroyés à la catégorie économique des voyageurs, la majorité des demandeurs de ce précieux document peine à obtenir ce document nécessaire à leur séjour en France. De même que des chefs d'entreprise et autres fonctionnaires qui trouvent d'énormes difficultés à recevoir leur visa d'entrée en France. Pourtant, l'ambassadeur français en Algérie, Bernard Bajolet a réitéré à nouveau la disponibilité de la France à assouplir les conditions d'octroi de visas aux Algériens. Abordant ce sujet, il a déclaré, en effet, que "ceci s'applique également à la circulation des personnes, qu'il faut faciliter dans les deux sens, ce qui suppose des efforts conjoints pour la maîtrise des flux migratoires". Pour œuvrer à leur rapprochement, l'ambassadeur estime que les deux pays disposent de nombreux atouts, parmi ceux-ci, "l'existence d'une forte communauté algérienne en France ou française ayant des attaches avec l'Algérie, qui crée des talents qu'elle commence à réexporter, celle aussi d'une communauté française en Algérie appelée elle-même à se développer, enfin, les multiples liens humains et familiaux qui existent entre nos deux pays». Les conditions du regroupement familial — premier motif de venue en France — sont de plus en plus restrictives pour ne pas dire impossibles à satisfaire. Si côté français, la crainte de l'immigration clandestine est telle, l'obtention d'un visa de tourisme est devenue des plus aléatoires pour n'importe quel citoyen algérien. Officiellement, on annonce le taux de 60% environ des demandes de visa qui sont satisfaites, mais la réalité sur le terrain révèle que ce chiffre est loin de correspondre au taux officiel annoncé. La liste des dossiers rejetés de façon «incompréhensible» est sans fin, y compris pour les demandeurs présentant toutes les garanties, écrit la journaliste du quotidien le Monde. Elle citera l'exemple d'un grand-père qui, souhaitant rendre visite à ses petits-enfants établis de l'autre côté de la Méditerranée, se verra refuser l'accès au territoire français, «sans explication». Il peut aussi ne jamais recevoir de réponse. Où se voir retourner son dossier, après des mois d'attente, avec la mention «incomplet», alors que les pièces supposées manquantes «y figurent bel et bien», écrit-elle notamment. Le cas des journalistes algériens est là pour corroborer la thèse de la journaliste française. Pour arriver à obtenir ce fameux sésame, il doit d'abord prendre rendez-vous au téléphone avec un des responsables du consulat de France. S'il a plus de chances, le préposé au téléphone lui fixe un rendez-vous pour un éventuel entretien. S'il est convaincant dans ses réponses et s'il apporte la preuve qu'il part uniquement en France dans le cadre d'un voyage touristique, alors il sera «apte à recevoir un visa de trois mois». L'octroi de visas et la gestion des flux migratoires, deux dossiers ultrasensibles des relations algéro-françaises, devraient prochainement faire l'objet d'un accord-cadre entre l'Algérie et la France. Cette dernière semble ainsi accéder aux vœux des Algériens qui souhaitent depuis longtemps un «assouplissement des conditions d'octroi des visas» mais à la seule condition que ces derniers donnent plus de garanties pour stopper le flux migratoire qui prend des proportions alarmantes. Récemment, l'Algérie et la France ont signé à Alger, à l'occasion de la courte visite de Nicolas Sarkozy, un accord sur l'exemption réciproque de visas de court séjour pour les titulaires de passeport diplomatique. La ratification d'une telle mesure n'a aucune incidence particulière dans la mesure où les diplomates, de par leur fonction, ont toujours bénéficié de «facilitations particulières» dues à leur rang. Cet accord-cadre serait probablement signé lors de la visite annoncée au mois de décembre de Nicolas Sarkozy. Si les autorités algériennes souhaitent plus de «fluidité» et de «souplesse» dans l'octroi de visas pour leurs ressortissants se rendant en France, Paris exige toujours la réciprocité pour ses propres citoyens se rendant en Algérie. L'année dernière, les services consulaires français ont délivré quelque 34.000 visas de circulation aux Algériens. Ces derniers, qui constituent pourtant la première communauté étrangère en France (plus de 2 millions), ne doivent donc pas s'attendre à davantage de souplesse dans l'octroi des visas. Même si la France vient de décider de relever à 50% le taux des visas octroyés à la catégorie économique des voyageurs, la majorité des demandeurs de ce précieux document peine à obtenir ce document nécessaire à leur séjour en France. De même que des chefs d'entreprise et autres fonctionnaires qui trouvent d'énormes difficultés à recevoir leur visa d'entrée en France. Pourtant, l'ambassadeur français en Algérie, Bernard Bajolet a réitéré à nouveau la disponibilité de la France à assouplir les conditions d'octroi de visas aux Algériens. Abordant ce sujet, il a déclaré, en effet, que "ceci s'applique également à la circulation des personnes, qu'il faut faciliter dans les deux sens, ce qui suppose des efforts conjoints pour la maîtrise des flux migratoires". Pour œuvrer à leur rapprochement, l'ambassadeur estime que les deux pays disposent de nombreux atouts, parmi ceux-ci, "l'existence d'une forte communauté algérienne en France ou française ayant des attaches avec l'Algérie, qui crée des talents qu'elle commence à réexporter, celle aussi d'une communauté française en Algérie appelée elle-même à se développer, enfin, les multiples liens humains et familiaux qui existent entre nos deux pays». Les conditions du regroupement familial — premier motif de venue en France — sont de plus en plus restrictives pour ne pas dire impossibles à satisfaire. Si côté français, la crainte de l'immigration clandestine est telle, l'obtention d'un visa de tourisme est devenue des plus aléatoires pour n'importe quel citoyen algérien. Officiellement, on annonce le taux de 60% environ des demandes de visa qui sont satisfaites, mais la réalité sur le terrain révèle que ce chiffre est loin de correspondre au taux officiel annoncé. La liste des dossiers rejetés de façon «incompréhensible» est sans fin, y compris pour les demandeurs présentant toutes les garanties, écrit la journaliste du quotidien le Monde. Elle citera l'exemple d'un grand-père qui, souhaitant rendre visite à ses petits-enfants établis de l'autre côté de la Méditerranée, se verra refuser l'accès au territoire français, «sans explication». Il peut aussi ne jamais recevoir de réponse. Où se voir retourner son dossier, après des mois d'attente, avec la mention «incomplet», alors que les pièces supposées manquantes «y figurent bel et bien», écrit-elle notamment. Le cas des journalistes algériens est là pour corroborer la thèse de la journaliste française. Pour arriver à obtenir ce fameux sésame, il doit d'abord prendre rendez-vous au téléphone avec un des responsables du consulat de France. S'il a plus de chances, le préposé au téléphone lui fixe un rendez-vous pour un éventuel entretien. S'il est convaincant dans ses réponses et s'il apporte la preuve qu'il part uniquement en France dans le cadre d'un voyage touristique, alors il sera «apte à recevoir un visa de trois mois».